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Anna Caritas: Adeste Fideles de Patrick Isabelle (Hors-série)


Ce hors-série nous entraîne dans l’histoire sordide des Damnés et ce qui a conduit au départ précipité du père de William Walker alors qu’il était enfant. Fascinant et déroutant, ce tome de la série nous plonge dans la noirceur des Damnés et leurs agissements cruels. Commençant avec la scène la plus macabre de toute la série, l’auteur a réussi à m’accrocher à ces personnages évoqués dans la série au point où j’ai envie d’en apprendre davantage sur eux.


Attention aux spoilers. Il s’agit de la critique du hors-série. Si vous n’avez pas lu la critique des tomes de la série, je vous invite à le faire ici :







TITRE : Anna Caritas : Adeste Fideles

SÉRIE/STAND-ALONE: Hors-série d’une série de 4 tomes (pour l’instant)

AUTEUR : Patrick Isabelle

MAISON D’ÉDITION : Éditions les malins

ANNÉE : 2021


GENRE LITTÉRAIRE : Horreur

NOMBRE DE PAGES : 256

LU EN ANGLAIS/EN FRANÇAIS : En français

ORIGINE : Québec

PUBLIC CIBLE: 13 ans et +

RÉSUMÉ : En décembre 1995, dans la petite ville de Saint-Hector, six adolescents sont retrouvés morts, pendus à l’intérieur de l’église dans une mise en scène macabre et terrifiante. Si ce Noël noir est devenu une histoire de peur pour les enfants, Stephan Walker, lui, avait 16 ans et il se trouvait aux premières loges du massacre. Pensionnaire au collège Anna Caritas, Stephan était loin de se douter que son béguin pour Nancy Grenier, son amitié malsaine avec John Roberts et son mépris envers son père deviendraient la genèse d’événements encore plus terribles. Parce que, lorsqu’on ouvre la porte à des forces démoniaques, il faut toujours faire attention à ce qu’on souhaite.


Ceci n’est pas une histoire de Noël qui finit bien.



MON AVIS :


L’histoire commence avec l’élément important du récit, le meurtre sauvage de six jeunes dans une église. Dès le début, on sait à quoi s’attendre. De plus, on suit le père de William dans sa confession sur les Damnés. Ce sont des éléments connus des lecteurs et lectrices qui ont lu la série. Je me demandais si j’allais embarquer dans un récit comme celui-là puisqu’il ne s’agit pas de nouvelles informations et que ce ne sont pas les personnages qu’on connait et qu’on chérit. Cependant, à la lecture, je me suis rendu compte que c’est la plume de l’auteur que j’apprécie et l’univers qu’il arrive à créer. Honnêtement, j’aurais pris encore cinq autres tomes sur l’histoire entourant Stephan Walker et John Roberts. J’ai adoré découvrir l’univers sordide des Damnés et la noirceur qui les accompagne. Ce récit a la capacité extraordinaire de nous faire apprécier des personnages dans un univers macabre. C’est troublant ! On ne nous explique même pas comment les héros en sont venus à accepter toute cette noirceur et ses pensées cruelles. Non. Ça fait partie d’eux, le mal coule dans leurs veines et c’est tout naturel. Stephan n’est pas en accord avec ce qui se passe, mais il tue et il est cruel. Pourtant, on l’aime quand même !


La cruauté et l’horreur sont naturelles pour ces personnages et personne ne s’en plaint. On ne fait que suivre leur point de vue sans jugement. On est horrifié par ce qu’ils font et j’ai été surprise de découvrir à quel point leur monde est sombre et que les Damnés sont capables de commettre les pires actes.


Le récit est conduit par les révélations de Stephan Walker à une journaliste qui l’aidera à révéler les sombres secrets des Damnés pour les faire tomber. L’histoire coule bien et elle est facile à suivre. On marque les chapitres par des dates et on suit les événements selon ce qu’a vécu Stephan. On découvre également sa vie après la tragédie et la raison de son départ. On voit également sa relation avec Nancy, la mère de William, ce que j’ai apprécié. Plus je lisais, plus j’avais envie que les événements qui se sont produits dans Anna Caritas n’arrivent pas et que Stephan ne parte pas. L’auteur a réussi à me donner l’espoir que ça se poursuive. Mais non…




J’aurais aimé que ça continue. J’ai été déçue que ça se termine aussi rapidement. On ne voit pas le départ de Stephan à proprement parler, mais on le sait. J’aurais aimé le voir et suivre ce personnage dans sa cavale. C’était vraiment un bon hors-série. J’ai apprécié ma lecture et je le trouve essentiel pour mieux comprendre l’intrigue d’Anna Caritas.



 

EN BREF :


Couverture/résumé : Comme tous les autres tomes d’Anna Caritas, la couverture présente bien le récit, on reconnaît parfaitement le style horreur et la couverture nous présente un aspect clé de l’intrigue.


Univers/personnages : Le hors-série nous donne la chance de suivre le père de William ainsi que celui de Marianne et de Gabrielle. J’ai adoré pouvoir me plonger dans leur récit et les découvrir puisqu’ils impactent directement l’intrigue principale d’Anna Caritas. Plus sombre, j’ai trouvé que l’auteur allait plus loin avec ce tome et qu’il faisait moins jeunesse que les autres.


Début du récit : Le récit commence en nous ancrant à celui d’Anna Caritas. On retrouve la journaliste qui dévoilera les sombres desseins des Damnés et qui a réalisé plusieurs entrevues avec le père de William. On embarque tout de suite lorsqu’on reconnaît le récit principal et il est facile de se situer.


Fin du récit : L’auteur m’a laissé sur ma faim. J’aurais pris cinq autres tomes à suivre Stephan Walker. Le récit est efficace et permet de dresser un portrait complet des Damnés et des raisons qui ont conduit aux événements que subit William Walker.


Note générale : Une note parfaite pour ce hors-série qui m’a accroché beaucoup plus que je ne l’aurais cru. Un bon compagnon pour les fans de la série ou tous ceux et celles qui veulent en apprendre plus sur le monde des Damnés.



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