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Anna Caritas: Le sacrilège de Patrick Isabelle


Pour ma première critique sur ce blogue, il m’était impossible de ne pas commencer avec l’une de mes séries préférées à vie : Anna Caritas. Ce roman d’horreur jeunesse a été un coup de cœur dès l’instant où j’ai commencé à lire les premières pages. Il faut dire que l’auteur a un don inouï pour accrocher son lectorat et le plonger dans son univers. Laissez-moi vous convaincre de vous procurer ce roman !


TITRE : Anna Caritas : Le sacrilège

SÉRIE/STAND-ALONE : Tome 1 de 4 (pour l’instant) + un hors-série

AUTEUR : Patrick Isabelle

MAISON D’ÉDITION : Éditions les malins

ANNÉE : 2018


GENRE LITTÉRAIRE : Horreur

NOMBRE DE PAGES : 328

LU EN ANGLAIS/EN FRANÇAIS : En français

ORIGINE : Québec

PUBLIC CIBLE: 13 ans et +


RÉSUMÉ : Le retour de Marianne Roberts au prestigieux collège Anna Caritas semble avoir enclenché une série d’événements bizarres dans la petite ville de St-Hector.


William Walker n’a jamais cru à ce genre de phénomène. Pourtant, lorsque ses amis et lui décident d’interroger l’au-delà, ils réveillent quelque chose d’étrange dans la maison de Sabrina et, bientôt, cette force surnaturelle semble s’attaquer à eux sans répit.


Forcé d’admettre son impuissance face à l’ennemi invisible, William, accompagné de ses fidèles complices, Anthony et Gabrielle, n’aura pas d’autre choix que de se tourner vers celle qu’il essayait d’éviter à tout prix : Marianne.



MON AVIS :


Je me souviens m’être procuré les deux premiers tomes dans une des librairies locales de ma ville. Je n’avais pas vraiment d’idées reçues sur le roman, seulement une intuition. J’avais envie de lire une bonne histoire d’horreur et de fantômes. J’ai vu passer ce roman et je n’ai pas pu résister. Clairement, je ne suis pas trompée !


Anna Caritas est un roman bien construit et captivant. Chaque parcelle de l’intrigue racontée a un sens qui peut nous être inconnu au moment de la lecture, mais il est évident que l’auteur sait exactement où se dirige son histoire. Dans les tomes suivants, il revient sur des éléments pour nous éclairer et toutes les pièces du puzzle s’emboitent parfaitement. J’ai l’impression de mieux comprendre le premier tome maintenant que j’ai lu les trois suivants et le hors-série. Je vais essayer, par contre, de ne rien vous dévoiler que vous ne devriez pas savoir !



La force du récit réside dans sa capacité à nous surprendre sans cesse. Déjà, l’introduction du personnage de Marianne Robert est fascinante et nous fait nous questionner : Qui est cette fille ? Quel est le mystère entourant la mort de son père ? Où était-elle pendant ces deux dernières années ? Pourquoi est-elle de retour ?

Aussi, la scène finale du premier chapitre est hallucinante. Un jeune homme se tient sur un toit et se jette en bas. Tous les regards sont braqués sur lui, même celui de Marianne Robert. Le héros constate à la fin que cette dernière s’est éclipsée, accentuant l’idée que Marianne est la clé de l’intrigue, qu’elle connaît les réponses aux interrogations du personnage principal. À elle seule, cette scène nous donne envie de poursuivre notre lecture et, comme le héros, d’en apprendre plus sur Marianne Robert.


Marianne Robert est de loin l’un des personnages que j’ai le plus appréciés dans un univers romanesque. Elle est entourée de mystères, sans pour autant cacher de l’information pour uniquement ralentir l’intrigue, elle a ses propres motivations et sa personnalité en plus d’être crédible est attachante. Je trouve qu’il s’agit du personnage le mieux ficelé de tout le roman.


Par ailleurs, William Walker, notre héros, incarne fidèlement l’adolescent de 14 ans. On n’a pas la sensation qu’il est trop mature pour son âge. On sent que l’auteur a saisi les différentes nuances de l’adolescence, rendant le personnage quelque peu naïf et plein d’espoir. On l’aime bien Walker. De plus, les relations entre les personnages sont vraisemblables et sont exactement le genre d’interactions que l’on peut voir à l’adolescence. J’aime l’amitié entre William et ses amis, dont Anthony et Gabrielle. Chaque relation est différente et on sent que le héros ne partage pas les mêmes choses avec l’un ou l’autre. Bien entendu, ma relation préférée est celle entre notre héros et Marianne Robert. Complexe, douce et mystérieuse, cette relation est l’une des trames de fond importantes à l’intrigue. C’est l’un des aspects du roman que j’ai particulièrement apprécié.


L’horreur est bien décrite dans le roman. Il tourne principalement autour des forces occultes qui s’infiltrent dans le quotidien des héros. Cependant, cette horreur va évoluer dans les prochains romans autant que les personnages et leurs relations. Plusieurs scènes m’ont agréablement surprise. On sent que l’auteur a une bonne connaissance de l’occulte et sait jouer avec les codes de ce genre.


Le dialogue m’a étonné au début de ma lecture. Les adolescents parlent de manière familière, mélangeant l’anglais et les expressions que l’on retrouve dans la bouche de véritables adolescents. Malgré ce ton familier, on les comprend et je pense que cela permet de les rendre tangibles en plus d’accentuer leur vraisemblance.



 

EN BREF :


Couverture/résumé : La couverture représente parfaitement le style du roman. Il est impossible de se tromper sur son genre en voyant ce Ouija, élément central du premier tome. Le résumé permet de bien cerner les grandes lignes du récit et d’accrocher le lecteur. Également, le livre utilise une calligraphie pour le titre du roman, ceux des sections et ceux des chapitres qui gardent la thématique de l’horreur.


Univers/personnages : Je les aime tant ! On s’attache à eux rapidement et je dois dire que de tous les personnages présentés, Marianne Robert est celle que j’aime d’un amour infini.


Début du récit : L’introduction du personnage de Marianne Robert nous plonge tout de suite dans le récit. Comme mentionné plus tôt, la scène finale du premier chapitre a été gravée dans ma mémoire. Puis, avec le départ précipité de Marianne Robert qui augmente l’aspect étrange de la scène, j’ai été conquise. J’adore cette scène et mon côté cinéaste ne peut que l’imaginer en film. WOW !


Fin du récit : La fin de ce roman est parfaite. Je me souviens l’avoir terminé et avoir pris le second tome entre mes mains immédiatement. Cette dernière scène (sans spoilers) résume parfaitement le personnage de Marianne Robert et tout le mystère qui l’enveloppe.


Note générale : Ce roman commence terriblement bien la série et ne peut vous décevoir. Je vous le recommande fortement.




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