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Anna Caritas, t.2: Les damnés de Patrick Isabelle


Alors que le premier tome nous transportait dans le monde des forces occultes, le second dévoile une vérité plus grande que nature et les ramifications d’une organisation sans pitié. C’est ce tome qui vient marquer le début d’une intrigue plus complexe et plus ficelée que ce qu’on pourrait croire de prime abord dans le premier tome. Il éclaire certaines zones d’ombres de l’histoire entourant le collège Anna Caritas et de la vie de notre héros.


Attention aux spoilers. Il s’agit de la critique du tome 2. Si vous n’avez pas lu la critique du tome 1, je vous invite à le faire ici :


TITRE : Anna Caritas : Les damnés

SÉRIE/STAND-ALONE: Tome 2 de 4 (pour l’instant) + un hors-série

AUTEUR : Patrick Isabelle

MAISON D’ÉDITION : Éditions les malins

ANNÉE : 2018


GENRE LITTÉRAIRE : Horreur

NOMBRE DE PAGES : 384

LU EN ANGLAIS/EN FRANÇAIS : En français

ORIGINE : Québec

PUBLIC CIBLE: 13 ans et +


RÉSUMÉ : L’été a été tranquille dans la petite ville de St-Hector. Si William Walker a enfin l’impression que sa vie redevient normale après les événements du printemps, quelque chose cloche toujours… quelqu’un ou quelque chose l’épie. Il en est persuadé.


Lorsque le Collège Anna Caritas ouvre ses portes pour la rentrée, William n’a plus le choix : il devra revoir Marianne Roberts. Mais il y a pire. L’automne apporte toujours son lot de nouveaux élèves et de problèmes… Et cette année, c’est le mal qui s’installe à l’école et qui semble se propager rapidement à travers la ville.


À trop vouloir jouer avec le feu, on finit par se brûler.



MON AVIS :


Ce que j’adore dans ce deuxième tome est la manière dont l’intrigue s’approfondit et dépasse la simple histoire paranormale. On entre dans un univers complexe constitué de complots et de société secrète. J’ai adoré la tournure que prennent les événements, le côté glauque qui entre en jeu et les meurtres sordides. L’atmosphère du récit s’assombrit.


On en découvre également plus sur le personnage de Marianne Robert et on aborde le départ du père de William. À partir de ce tome, on voit que le récit va plus loin qu’une soirée de Ouija. L’histoire entourant les Damnés est intéressante et j’ai aimé suivre notre héros qui cherche à comprendre les événements.


D’ailleurs, ce tome contient ma scène préférée de la série. Il s’agit d’une courte scène où Marianne est conduite à l'hôtel de ville, mais elle m’a marquée. Je l’imagine parfaitement bien (en film, ce serait génial) et je trouve que ce passage montre le courage du personnage et sa détermination, en plus d’épaissir le mystère qui l’entoure.


« Je reconnais immédiatement ses bottes d’armée noires quand celles-ci touchent le trottoir. Je n’arrive pas à y croire. Marianne Roberts est escortée par les deux agents de police. Elle est vêtue tout en noir, de sa robe jusqu’à sa veste de laine qui dissimule à peine le plâtre qu’elle porte au bras. Elle monte les marches, la tête haute. Elle ne baisse pas les yeux devant Carl Bujold. Elle reste plantée là, à le regarder. Ce dernier lui ouvre la porte de l’hôtel de ville. Avant d’entrer; elle tourne la tête et me regarde droit dans les yeux. Elle me sourit. » (Isabelle, 2018, p.163)

William et Emily trouvent un corps dans les bois et, tout de suite, la police veut interroger Marianne. On est en droit de se demander : Pourquoi ? Et à juste raison ! Pendant toute la série, ce personnage demeure au centre de l’intrigue.


La relation entre William et Emily reflète bien la naïveté du personnage de William. Il s’agit de sa première véritable relation, si on oublie ces brefs échanges amoureux avec Marianne. J’ai également apprécié son tiraillement entre ce qu’il ressent pour Marianne et sa relation avec Emily. Et Marianne ne fait rien pour l’aider en lui faisant des remarques sans cesse. D’ailleurs, ce qui pourrait s’avérer de la jalousie ne l'est peut-être pas, mais je vous laisse le découvrir.


La fin du roman m’a estomaqué. J’ai adoré ce plot twist et particulièrement la manière subtile dont il est amené. On est distrait par la conversation entre William et Gabrielle et on passe à côté d’un truc essentiel, mais je me tais maintenant.


 

EN BREF:


Couverture/résumé : La couverture de ce deuxième tome capture l’atmosphère lugubre du livre. Elle représente également un lieu où une scène horrible se déroule et qui amorce un tournant pour la suite des événements.


Univers/personnages : Dans ce deuxième tome, on retrouve nos quatre personnages du tome 1 : William, Gabrielle, Anthony et Marianne. Chaque personnage évolue à sa manière et leurs relations s’améliorent, se transforment et se détériorent.


Début du récit : Tout comme le tome 1, le second tome commence avec un événement marquant qui va chambouler la vie des héros. En effet, le premier chapitre se conclut sur un incendie dans le cimetière de la ville du héros. J’adore la capacité de l’auteur à nous faire entrer tout de suite dans le récit avec des péripéties surprenantes.


Fin du récit : La fin du tome 2 est celle qui m’a le plus surprise dans un roman. Alors que l’auteur nous laisse croire que la situation s’est régularisée, on découvre qu’il en est tout autre. Je n’en dirai pas plus, mais j’ai hurlé en constatant que je n’avais toujours pas en main le tome 3.


Note générale : Le tome 2 de la série Anna Caritas est l’un de mes préférés. Pour toutes les raisons énumérées plus tôt, je lui accorde une note parfaite !






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