TITRE : Un été à l'auberge
AUTEURE : Marie-Krystel Gendron
MAISON D'ÉDITION : Les éditeurs réunis
GENRE LITTÉRAIRE : Romance
NOMBRE DE PAGES : 360
SYNOPSIS : Le monde de Florence s’effondre cruellement lorsque sa mère adorée est emportée par la maladie et que son amoureux choisit ce moment pour rompre avec elle. Suivant les bons conseils de sa meilleure amie, la jeune femme part se reposer dans une jolie auberge de la région de Lanaudière, espérant y trouver à la fois un peu de sérénité et l’inspiration nécessaire à la rédaction d’un premier roman.
Dès son arrivée, l’aspirante écrivaine se voit accueillie à bras ouverts par le personnel de l’établissement et se rapproche du gentil jardinier, un homme d’âge mûr à la sagesse bienveillante. Elle tombe également sous le charme de Liam, le séduisant fils de ses hôtes. Mais ce dernier traîne dans son sillage une ancienne flamme plutôt envahissante…
L’été au cœur de ce coin de paradis s’annonce mémorable. Du genre qui laisse la plus belle des empreintes sur l’âme. Alors que les morceaux du casse-tête de sa vie se mettront tranquillement en place, Florence réussira-t-elle à garder le cap sur ses sentiments ? Entre le deuil d’un être cher, les secrets éventés et l’ivresse de la passion, saura-t-elle atteindre cet équilibre idéal tant convoité ?
MON AVIS :
Par où commencer ? En fait, je vais être honnête. Je crois que j’ai lu ce livre au meilleur moment de ma vie. Étant dans une toute nouvelle romance, je crois que j’ai pu apprécier le côté un peu « cliché » et « quétaine » du roman. Je ne sais pas si j’aurais autant aimé si j’avais été encore dans un moment dramatique de ma vie où la seule chaleur que je côtoie est celle de mon chat. Je crois donc que cette critique est légèrement biaisée par mes émotions au moment de la lecture. Néanmoins, je me permets de dire qu’au moment où je l’ai lu, j’ai adoré.
Le récit commence avec une trame de fond assez dramatique. Florence vient d’assister au décès de sa mère et son ex l’a quitté la même journée. Comble du malheur : elle apprend que celui-ci la trompait ! Bref, on a un chum de l’année avec le personnage de Mathis. Bien que le début soit légèrement déprimant, c’est grâce à Maëlle, la meilleure amie de Florence, que cette dernière va prendre des vacances dans une auberge de Lanaudière pour écrire son roman. Je vous dirai que c’est à son arrivée à l’auberge que j’ai vécu le début d’une grande aventure avec ce livre.
Malgré la trame dramatique, l’histoire est douce, se lit bien et surtout facilement. J’ai dévoré les pages l’une après l’autre. 200 pages en une heure trente, ça vous donne une idée. Je me sentais comme sur une plume qui vole dans les airs. C’était fluide et doux comme moment de lecture. C’est la raison pour laquelle je considère que ce roman est une romance feel-good. Tu ne lis pas ça pour apprendre ou pour te casser la tête. Tu le lis parce que tu as envie de relaxer sur une terrasse avec un cocktail. Parce que même si tu découvres le punch au milieu du livre, pis que le livre en soi est cliché au maximum, tu apprécies ton moment. C’est ça que j’ai aimé de ma lecture.
Les personnages sont attachants. Même les plus détestables, comme Mallory et Mathis. Pour Mallory, je me permets un commentaire sur le fait que j’aurais aimé que son histoire à elle se termine autrement. J’ai trouvé que ça l’avait été précipité et soudain, juste pour qu’on l’efface du récit. Quant à Florence et Liam, leur histoire d’amour m’a convaincue dès le début. J’ai trouvé ça romantique, doux, mignon, un peu quétaine, mais ce n’est pas grave. Je crois que c’est normal dans un livre d’été du genre, rempli d’émotions et d’une humanité profonde. Leur relation était parsemée d’embûche, mais je l’ai trouvé magnifique. Quant à la mère de Liam, elle ajoutait un vent de fraicheur au récit.
Mais mon coup de cœur du livre se porte sur Adamo. Premièrement, c’est la première fois que je vois le prénom de mon grand-père dans un roman ! Alors encore une fois, c’était peut-être biaisé, mais j’ai vraiment adoré les souvenirs, sa personnalité. Et les secrets qui l’entourent.
Oui, comme j’ai dit plus haut, le roman est cliché et prévisible. J’ai découvert la vérité, j’avais à peine atteint la centième page. Mais j’ai aimé, parce que l’auteure écrit magnifiquement bien et que son histoire m’a fait du bien. Du début à la fin, c’était parfait, pour mon état d’esprit lors de ma lecture. Comme dit au début, si je n’avais pas été sur mon petit nuage d’un nouvel amour, j’aurais probablement critiqué le fait que ce soit cliché et prévisible, mais pas là. Là, je trouvais ça adorable et je conseille ce livre pour cette raison.
