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Spécial collection : Fait vécu - Collectif d'auteurs

Spécial collection : Fait vécu – Collectif d'auteurs - Éditions de Mortagne

La collection "Fait vécu", publiée chez les Éditions de Mortagne comporte des romans qui, comme vous l’avez probablement deviné, parlent de faits vécus, dont la plupart sont difficiles à lire, mais chacun a sa propre fin positive. Bien que certains des auteurs de la collection vivent avec des séquelles encore aujourd’hui. Le premier que j’ai lu a été Flashback et j’avoue avoir été laissé sur ma fin avec celui-là, mais j’ai voulu découvrir d’autres histoires. C’est pour cette raison que j’en ai acheté et lu quatre autres : L’Enlèvement, Les Jumelles martyres, Trans et 14 ans et portée disparue.


Je ne les ai pas tous achetés, parce que les autres m’intéressaient moins. Puisque ce sont des autobiographies, je ne voulais pas prendre un livre et critiquer l’œuvre, donc la vie, de quelqu’un qui a la base m’intéressait un peu moins. Ce serait partir à reculons et j’aurais trouvé ça malhonnête de ma part.


Sachez qu’il y a quatre autres romans dans la collection que je n’ai pas, soit : Déterminé de Marc Cudia, Griffin 26 de Marc Griffin, La fin de ma faim de Gabrielle Izaguirré-Falardeau et Se relever sans mains ni pieds (leur dernière publication) de Marie-Sol St-Onge.

J’ai décidé de faire un « spécial » en parlant des quatre œuvres dans la même critique, mais chaque livre est critiqué séparément. Si un vous intéresse moins, vous pouvez la sauter sans que ça affecte la critique de l’autre. Je ne voulais juste pas faire quatre publications différentes. Navré si ça dérange.


[Cliquez sur l'image "Fait vécu" pour atterrir sur la page de la collection ou cliquez sur les images des romans présentés pour vous rendre directement sur la page de ce roman précis-là]


 

L’Enlèvement de Carl Rocheleau

Janvier 1984, Montréal.


À la sortie de l’école, Véronique Rocheleau est abordée par un homme qui prétend la connaître. Convaincue par le discours de l’inconnu, la fillette de huit ans abandonne ses amies et le suit.


Véronique n’a aucune idée du cauchemar dans lequel l’attire François, celui dont le nom la hantera durant les trente prochaines années.


Loin de s’arrêter à l’enlèvement, ce livre expose les conséquences qu’un tel drame peut engendrer chez la victime.


Et si le plus difficile était de survivre?


« La panique s’empare de moi. Personne ne sait que je suis ici. Ma mère ne viendra pas. Je ne retournerai jamais chez moi.


Je m’effondre en larmes. Puis, je crie. Je frappe la porte comme s’il s’agissait de mon agresseur. Mes poings sont douloureux, mais ce n’est rien à côté de l’angoisse qui me serre le cœur. Ma poitrine brûle. Qu’ai-je fait? Je vais mourir. J’aurais dû dire à mes parents que je les aime. »


Certains connaissent Carl Rocheleau pour ses romans publiés dans la Collection Tabou. C’est mon cas. Lors de ma lecture de ce Fait vécu, j’ai eu l’impression de rentrer dans son intimidé, ça m’a fait un peu étrange de devoir séparer l’auteur que je connais de nom et de plume, au frère d’une enfant qui a été kidnappée. C’est là qu’on se rend compte qu’on ne sait pas grand-chose des gens qu’on peut croiser dans la rue ou dans notre quotidien, ou même d’un auteur qui nous fait un sourire dans un Salon du livre. Jamais je n’aurais pu croire qu’une atrocité ait pu arriver dans sa famille.


Carl utilise sa plume pour faire parler et penser sa grande sœur Véronique et sa mère Lise pour relater les événements de ce terrible quarante-neuf heures où la jeune fille, à cette époque encore fille unique, s’est retrouvée piégée dans un sous-sol de Montréal.

Bien que l’auteur soit né quelques jours après le retour de sa sœur dans la demeure familiale, il arrive à bien raconter ce qu’a vécu sa famille grâce au témoignage de ses proches.


Durant ma lecture, bien que le kidnapping de Véronique Rocheleau soit pénible à lire, tellement la peur te prend les tripes (on sait qu’elle s’échappe donc c’est légèrement moins stressant), j’ai trouvé plus difficile de lire le « après ».


La souffrance de l’enfant qui grandit avec ses traumatismes, ses questions, ses cauchemars, son isolement, son manque d’amour je pourrais dire, elle fait mal. Je n’imagine pas comment Carl a dû se sentir en mettant des mots sur les blessures de sa grande sœur. Cela ne doit pas avoir été facile et ça se ressent dans certains passages. C’est compréhensible.


Ce que j’ai beaucoup aimé de ce Fait vécu, c’est le côté émotif, oui, mais surtout l’espoir. Même dans les moments les plus sombres de la vie de Véronique, son frère nous a montré qu’il y avait toujours une pointe d’espoir à la fin du tunnel.

Un traumatisme comme elle a vécue, c’est difficile à passer par-dessus, mais de ce qui semble être écrit, l’aînée des Rocheleau semble s’en être très bien sortie et c’est plaisant à savoir.


J’ai beaucoup aimé cette lecture et apprendre de cette histoire qui m’était inconnue (je suis née 11 ans après l’événement, pardonnez mon ignorance).


Encore aujourd’hui, des enfants sont kidnappés dans les rues. De nombreux enfants sont encore portés disparus. Un truc s’est développé avec le temps qui est de donner un mot de passe à votre progéniture. Si un homme ou une femme dit à votre enfant que vous l’avez envoyé, votre enfant devra lui demander le mot de passe. Si c’est vraiment vous qui avez envoyé quelqu’un chercher votre enfant, il donnera le mot de passe et votre enfant saura qu’il peut faire confiance. Dans le cas contraire, il aura que c’est une personne mal intentionnée qui veut le kidnapper.


Mais si vous avez des enfants, je crois que la lecture de ce récit peut faire réfléchir, autant qu’il vous bouleversera.


 

14 ans et portée disparue d’Arielle Desabysse

Mars 20xx.


Arielle, 14 ans, se rebelle contre l’autorité de son père. Elle ne voit qu’une solution pour faire bouger les choses : fuguer. Sa fuite la conduira droit en enfer…


8h : Arielle fait semblant de partir pour l’école à l’heure normale.

9h25 : Elle prend l’autobus en direction de Montréal et débarque au terminus Henri-Bourassa.

17h46 : Le jour décline. Désorientée, l’adolescente se réfugie sur un banc de parc, coin Pie-IX et Monselet.

22h15 : Épuisée, frigorifiée, elle s’endort.

1h22 : Elle est réveillée par quelqu’un qui fouille dans son sac, puis violée et battue par deux hommes.

6h38 : Un inconnu lui offre son aide.

18h35 : Arielle se réveille dans un lit, nue, écrasée sous un corps. On la viole à nouveau.

21h20 : Reprend conscience dans une ruelle, étendue à plat ventre sur l’asphalte.


C’est le début d’un long cauchemar qui l’entraînera malgré elle jusque dans un réseau de trafic humain. Là où les jeunes filles de son âge sont très populaires en tant qu’esclaves sexuelles…


Je pense que ce qui m’a fait le plus mal dans le récit d’Arielle, c’est de voir qu’elle se juge elle-même entre les lignes de son histoire. Peut-être est-ce que j’ai halluciné, mais c’est comme ça que je l’ai sentie durant ma lecture. L’auteure s’ouvre le cœur sur quelque chose de difficile, elle s’ouvre aux dénigrements qu’elle pourrait recevoir, alors que j’ai eu l’impression que sa plus grande critique vient d’elle-même.


On ressent sa douleur, sa peine, mais aussi sa colère. Je crois qu’elle était en colère contre elle-même d’avoir fait des choix difficiles. Moi, je ne la juge pas. J’ai de la peine, beaucoup, mais pas de jugement. Plusieurs fois dans le récit j’ai eu envie de la prendre dans mes bras. Je ne sais pas quel âge a l’auteure aujourd’hui, pourtant, en lisant, j’ai eu le sentiment que la jeune fille de 14 ans n’était pas encore libérée du cœur d’Arielle.


Je crois que ce qui est difficile dans la lecture, c’est de savoir que c’est une histoire vraie et que ce genre de choses arrivent continuellement. Il y a de mauvaises personnes qui n’attendent que de prendre les âmes égarées pour les asservir. C’est horrible et Arielle est passée proche, très proche de la mort. Le fait qu’elle s’en soit sortie relève du miracle.

La frustration de la situation est assez particulière. Tu en veux à son père d’avoir été si méchant avec elle, tu en veux à la DPJ de n’avoir rien fait. Tu en veux au système en entier, à la roue qui tourne. Tu en veux à ces êtres abjects qui se sont dit que c’était acceptable de violer une adolescente de quatorze ans sur un banc de parc.


Je sais que plusieurs vont juger l’auteure, parce qu’elle dit qu’elle consommait encore et encore et en tant qu’adulte, tu lis et tu te dis « ben voyons pourquoi tu as fait ça ? Es-tu niaiseuse ? ». Elle n’était pas niaiseuse, c’était encore une enfant. Une enfant qui pensait s’enfuir d’un mauvais environnement pour un autre. À un point où tu te fais violer sans cesse, tu es à la limite de juste faire « tant pis » et tu consommes pour oublier et tu fais ce que tu peux pour survivre. C’est ce que Arielle a fait.


Oui, elle a fait confiance rapidement, mais je précise encore : elle n’avait que quatorze ans. À cet âge-là, tu penses pouvoir vaincre le monde, mais c’est faux. L’auteure l’a très bien mis sur papier. Elle explique très bien ses émotions avec ses mots.


Je crois que si vous avez des adolescents de l’âge d’Arielle, fille ou garçon, ce serait une bonne idée de leur faire lire ce fait vécu. Quand c’est une fiction (exemple Tabou), les jeunes hésitent encore un peu. Une histoire vraie risque de les faire réfléchir un peu.


Et pour les parents, prenez un moment pour écouter les besoins de vos adolescents. Ils ne savent pas qui ils sont et ce qu’ils veulent. On l’a tous été, on sait ce que c’est. Guidez-les, écoutez-les.


 

Trans de Samuel Champagne

« Sois jolie, sois mince, sois forte, sois polie, bien éduquée et plus intelligente », disait le père de Samuel.


Pendant des années, ce dernier s’est demandé comment bien vivre, comment être une bonne fille. Il a désespérément tenté de se conformer à la norme, imitant ses amies, enfouissant toujours plus profondément son anxiété et sa douleur, souriant en public, laissant croire que rien ne clochait. Il souffrait pourtant d’épisodes dépressifs sévères et de troubles alimentaires qui mettaient sa vie en danger.


Il a néanmoins donné naissance à deux enfants, dont un à dix-huit ans seulement, essayant tant bien que mal de correspondre à ce que la société voulait qu’il soit, jusqu’à ce qu’il réalise qu’en fait, il n’avait jamais été une femme. Que son corps n’était pas tel qu’il aurait dû être.

Samuel est un homme, il est transsexuel, et il nous explique tout le chemin parcouru, passant du primaire au secondaire, à l’université, et aux tables d’opération de différents pays.


Maintenant, son corps est plein de cicatrices, mais il a enfin l’impression d’exister.


Je me souviens d’une conversation avec une amie après la publication de « Le choix d’une vie » où j’étais étonnée que ce soit Samuel qui écrive un livre sur la grossesse à l’adolescence. J’étais habituée aux sujets LGBT. Mon amie m’a dit : « Tu n’as pas lu Trans, hein? ». En effet, je ne l’avais pas lu. Alors lorsque je suis rentrée dans ma lecture, je voulais découvrir la face cachée d’un auteur dont j’apprécie énormément les histoires.


Ce qui m’a étonné le plus dans ce roman, c’est sa légèreté. Je venais de lire trois faits vécus difficiles et celui-ci était plus « paisible » et je dirais comique à certains endroits. Samuel a une plume fraiche et il est grand maître du sarcasme, j’adore ça. La zone des anecdotes m’a fait rager et rire en même temps. Je crois que la plus belle scène c’est lorsque l’auteur raconte sa sortie à Calypso. La pire c’est le connard à la salle de gym. J’avoue que la transphobie, l’homophobie, ça me purge comme pas possible.


Un autre aspect qui m’a étonnée, c’est l’utilisation du féminin au début de l’histoire. Oui, Samuel est né femme, mais ça ne change pas au fait que ce soit un homme. Je pense que c’était pour la compréhension et c’est bien correct comme ça, mais quand tu es habituée à voir un homme assis sur la chaise du Salon du livre, on dirait que ça fait un bug au cerveau.


J’ai adoré le fait qu’il soit allé en profondeur dans son histoire, parlant de ses émotions, de ses pensées, de ses questions et qu’il ait parlé aussi ouvertement de ses enfants. J’ai vraiment eu l’impression de voir défiler sa vie avec une clarté. Peut-être un peu trop. Rentrer dans l’intimité de quelqu’un ce n’est pas toujours facile. En plus, avec les photos, c’était encore plus intense et j’avoue que ça m’a fait étrange à certains moments.


Ce que j’ai préféré du livre c’est la psychologie derrière ses pensées. Il explique très bien qu’une personne trans peut être trans sans rentrer dans un moule et j’ai trouvé ça merveilleux qu’il explique ses sentiments vis-à-vis sa transition, mais surtout de sa vie « d’avant ». J’ai apprécié qu’il inclue ses fils et explique comment ça s’est passé avec eux.

C’est un gros roman, qui parle de beaucoup de choses, mais c’est tellement intéressant de découvrir certains aspects qu’on ne connaît pas de la transition. Sois le travail parcouru dans l’esprit et les étapes difficiles.


Honnêtement, ce roman, je le conseille à toutes les personnes transgenres, que ce soit né homme pour passer à femme, que né femme pour passer à homme, juste pour la psychologie que l’auteur met concernant la transition et le questionnement. Et si vous n’êtes pas trans, lisez-le quand même, juste pour comprendre, du moins le plus possible, le combat que peuvent vivre ces personnes en transition.


 

Les jumelles martyres d’Isabelle et Mireille Grenier

Abandonnées dès leur naissance, les jumelles Grenier sont restées à la crèche plus de deux ans sans que personne les adopte… jusqu’à ce qu’un couple décide de les accueillir.


L’histoire aurait pu se terminer là et avoir une fin heureuse, mais ce fut loin d’être le cas…


Dans cette maison, les fillettes ont été martyrisées, physiquement et sexuellement, et confinées dans le noir le plus complet, dans de minuscules couchettes. Durant des années, elles ont vécu dans un climat de terreur perpétuel.


Pourquoi les Services sociaux ne sont-ils pas intervenus plus tôt ? Encore aujourd’hui, la question se pose…


Cinquante ans plus tard, les deux femmes témoignent du véritable enfer auquel elles ont survécu, avec une résilience hors du commun et la volonté de changer la société dans laquelle on vit.


L’histoire des jumelles Grenier est véridique et appuyée par des faits notés dans les rapports officiels des Services sociaux, entre 1967 et 1973. Elles ont choisi de rompre le silence pour se libérer enfin de ce boulet qu’elles traînent depuis trop longtemps, mais, surtout, pour éviter que ce qu’elles ont subi se répète, dans l’espoir d’un monde plus humain. Tous connaissent Aurore l’enfant martyre, cependant personne ne veut croire que de tels drames se produisent encore. Ce livre est le vibrant témoignage d’une enfance brisée. Un cri du cœur qui nous bouleverse et nous laisse sans mots.


Avec la préface de Pierre-Hugues Boisvenu


Comme dit sur la couverture, tous connaissent l’histoire d’Aurore l’enfant martyre. Son histoire s’est déroulée entre 1910 et 1920. Elle a fait le tour du Québec et tous ont été choqués. Pourtant, en 1967 l’histoire s’est répétée et en double, même ! Y croyez-vous ? Ben, pas moi ! Je ne pouvais pas croire qu’on ne faisait rien pour des enfants ! Et encore aujourd’hui, le système de la protection de la jeunesse est toujours pareil !


De la frustration à l’état pur. Pourquoi personne n’a rien fait ? Pourquoi personne n’a rien dit ? Pourquoi ça l’a pris autant de temps avant que quelqu’un fasse un pas ? C’est de l’incompréhension totale ! Et les rapports en annexe sont encore pires. Tu as envie de tout détruire, traiter tout le monde d’idiot, d’incompétents, d’imbéciles finit ! Et si les jumelles étaient mortes à la fin de leurs sévices, ils auraient levé les mains capitulant, en mettant la faute sur le fait qu’elles étaient difficiles, alors que la seule chose qu’elles voulaient c’était vivre normalement !


Des personnes cruelles, il y en a, mais c’est difficile de lire qu’il y a des gens qui le sont encore plus, dans la vie réelle. Isabelle et Mireille ont rencontré des psychopathes. Les scènes de tortures et de viols alors que ce ne sont que de jeunes fillettes sont épouvantables. Je ne sais pas comment les auteures ont pu revivre ces scènes pour les écrire, je n’aurais jamais pu. En fait, je ne crois pas que j’aurais été vivante pour raconter mes sévices. Elles ont eu un courage énorme et elles ont de quoi être fières de leur chemin parcouru.


C’est l’une des premières fois que ça m’arrive, mais j’ai dû arrêter de lire à un moment parce que je pleurais trop. Mon oreiller était imbibé, je n’arrivais pas à concevoir ce que je lisais. La douleur, l’incompréhension, c’était tout simplement horrible. Je filais mal à l’intérieur, j’avais un poids à la poitrine qui ne partait pas. Ironiquement, cinq pages après mon arrêt, c’était le début du positif, après qu’elles aient été secourues de ce foyer monstrueux.


J’ai apprécié comment elles ont décrit leurs sentiments envers tout, positif comme négatif, mais surtout qu’elles ont été capables de nous faire vivre leur peur et leur colère.

C’est un roman difficile à lire, frustrant, enrageant, mais en même temps, empreint d’un courage impressionnant.


Si vous êtes parent, je crois que vous allez avoir de la difficulté à lire le récit des sœurs Grenier. Ce livre m’a fait me rendre compte que lorsque tu as des enfants, aime-les, aime-les tellement qu’ils vont te détester à leur adolescence, mais ce n’est pas grave. Aime-les quand même.


 

En général, cela a été quatre lectures assez impressionnantes, assez difficiles, mais tellement inspirantes. J’ai aimé avoir la chance de connaître leurs histoires et je les remercie d’avoir partagé leurs traumatismes et leurs souvenirs avec nous, les lecteurs.


Bien entendu, je n’ai déposé aucune note, parce que ce sont des autobiographies.


Je vous les conseille tous, comme je vous conseille Flashback que j’ai déjà lu. Chacun à sa plume, son histoire et ses émotions à partager. Je crois que si vous voulez apprendre sur un sujet bien réel, cette collection est parfaite pour vous instruire sur certaines épreuves de la vie.

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