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Quelques solitudes de Marianne Brisebois

❤️ Alerte coup de cœur ! ❤️

TITRE : Quelques solitudes

AUTEURE : Marianne Brisebois

ÉDITION : Hurtubise


GENRE LITTÉRAIRE : Romance psychologique et dramatique

NOMBRE DE PAGES : 290


RÉSUMÉ : Je jette un oeil à la maison. J’ai encore du mal à intérioriser ce que je m’apprête à faire. Peut-être parce que j’ai seulement envie d’appeler Julien pour lui raconter de long en large mon expérience dans l’île Verte. Je voudrais savoir ce qu’il en pense, s’il trouve ça cool, si c’est un bon deal ou plutôt une semi-fraude. Personne ne m’a écrit de message depuis ce matin. C’est peut-être aujourd’hui que je commence à ne plus exister pour tous ceux qui ont fait partie de ma vie dans les dix dernières années.


J’entre dans une nouvelle ère. Une solitude bien construite, apparente, identitaire. Je vis sur une île avec quelqu’un qui ne me regarde même pas, sans oublier mon fidèle compagnon canin qui attend juste le bon moment pour trépasser.

Totalement charmant comme existence.


Éjectée de sa vie du jour au lendemain, Lili a tout à rebâtir. Par le biais des petites annonces, elle emménage dans une grande maison lavalloise qu’elle partage avec un coloc étrange dont elle ne sait rien, et c’est très bien comme ça. Après tout, elle a besoin de rester seule, pas de se faire de nouveaux amis. Quoique… En apprenant à connaître Simon-Pierre, elle découvrira que lui aussi a ses plaies à soigner et quelques solitudes à apprivoiser.

 

MON AVIS :


Okay, j’ai plusieurs choses à dire avant d’embarquer dans la critique. Premièrement, j’ai déjà lu Sauf que Sam est mort, de la même auteure, même si ce n’est pas sur le blogue. Disons que j’ai un projet avec ce livre, car il m’a détruit. Je m’attendais donc à être touchée dans ce nouveau roman. Deuxièmement, je me suis sentie comme la pire Swifties de l’univers en n’ayant pas fait le lien entre la couverture du livre et Taylor Swift. I’m ashamed. Troisièmement, même si ça n’a pas dérangé ma lecture au final, je ne comprends pas pourquoi la ME a décidé d’enlever les espaces entre les paragraphes. Même si c’est 500 pages, on va l’acheter et l’aimer pareil, parce que c’est Marianne Brisebois. Pis cette auteure-là, elle mérite notre amour !


Quelques solitudes, c’est triste, mais beau. C’est féroce, mais doux. C’est percutant tout en étant sensible. C’est faire la paix avec sa solitude tout en remplissant ce vide qui nous habite. Un vide humain, mais différent. Et ce vide, je l’ai connu très longtemps. C’est simplement que ta solitude se manifeste par être entourée des mauvaises personnes. Car, oui, on peut se sentir seul, même si on est bien entouré. Pour apprendre à vivre avec sa solitude, il faut apprendre à s’entourer de personnes qui nous apportent du bien.


Je me suis attachée et beaucoup reconnue dans le personnage de Lilianne, ce qui m’a effrayée, car j’aimerais bien que mon histoire ne finisse pas de la même manière qu’elle. Du moins, pas sa finale du début. Aussi, j’ai compris son geste, je l’ai ressenti avec un ex, mais j’ai aussi compris la réaction de Julien. En fait, ce que j’ai énormément aimé, c’est que l’auteure aborde un thème sensible sans en faire l’apologie. Au contraire, elle en montre les conséquences, l’humilité, la compréhension, un côté adulte et honnête. Lilianne assume son erreur et accepte les conséquences.


Puis, l’histoire nous présente le personnage de Simon-Pierre. Malgré ses premiers abords sauvages, je l’ai trouvé attachant dès sa première apparition. J’ai vu sous la carapace d’instinct. La sensibilité, la douleur, la culpabilité. J’avais deviné pour son mal dès le début et je suis fière de moi pour être passée par-dessus les stéréotypes. Aussi, j’aimerais remercier l’auteure de parler de ce sujet. Surtout que ça l’a été fait différemment et avec beaucoup de douceur. Avec son histoire, Marianne Brisebois a laissé le temps à son personnage de s’ouvrir. Elle lui a donné son espace. Elle lui a permis d’y aller à son rythme. Pourquoi ? Car elle a laissé Lilianne le faire. Lilianne n’a jamais précipité quoique ce soit envers Simon-Pierre, le respectant dans ses demandes, malgré sa curiosité.


Je crois que c’est la raison pour laquelle j’ai autant aimé la complicité qui se construisait entre Lili et Simon-Pierre. Une amitié entre deux solitaires. Deux blessés qui essaient de se trouver et qui s’aident sans le forcer, sans même le savoir. C’est tellement doux. J’aime comment Lilianne l’écoute sans le juger, sans le pousser. Elle est attentive à ses limites et, lui, il essaie de les dépasser, car il se sent en confiance. J’en ai été très émue et c’est la raison pour laquelle j’ai échappé un sanglot lors de la scène au piano du restaurant parisien.


La relation des protagonistes évolue, mais tranquillement, jusqu’au point de non-retour. C’est fracassant, mais magnifique. Leur affinité était exceptionnelle. Ils sont francs, à l’écoute, il n’y a aucun tabou. Maudit que c’était beau !


Et le dernier chapitre… je me suis mise à pleurer comme un bébé. Bien que j’aimais l’histoire, ce n’était pas un coup de cœur à 100 %. Il manquait le « wouah! », le « omg! », la petite étincelle. Puis, l’épilogue est arrivé. J’ai su tout de suite que ce serait un coup de cœur en lisant les dernières lignes. Magnifique. Sublime. Exceptionnel. Je pourrais vous sortir 150 synonymes.

C’est un roman qui mérite d’être lu, d’être entendu, d’être compris. Il faut prendre le temps d’y voir les subtilités. Et pour les admirateurs d’Harry Potter et de Taylor Swift, vous serez comblé.


Vous pouvez acheter le roman en cliquant le lien ci-dessous :



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