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TITRE : Oslav
COLLECTION : Vol 218
AUTEURE : Emilie Maïsterrena
ÉDITION : Cauchemars Airlines
GENRE LITTÉRAIRE : Suspense horreur
NOMBRE DE PAGES : 192
RÉSUMÉ : Embarquez à bord du tout premier vol 218 à destination de la Côte-Nord avec Cauchemars Airlines!
Voici notre programmation :
Une famille dysfonctionnelle, fragilisée par un accident qui n’aurait jamais dû avoir lieu, est emprisonnée dans un piège où un miracle deviendra rapidement la pire des malédictions.
Entre le passé trouble aux blessures encore béantes d’une jeune femme, un amour inconditionnel, une entité protectrice et les confessions intimes d’une vieille dame cachant en elle un lourd secret, vous découvrirez pourquoi une mère s’enfonce dans la folie la plus cruelle.
«Voilà le problème avec les bons moments, on ne sait jamais si ce sont nos derniers.»
Demandez à la famille Dubé-Fournier, si vous en doutez.
MON AVIS :
J’avais cette maison d’édition dans ma ligne de mire depuis longtemps lorsque j’ai proposé à Emilie un partenariat à Noël pour le méga concours. Elle a eu la gentillesse de m’envoyer ses livres en cadeau ! J’ai été très surprise, mais cela a mené à un partenariat avec la maison d’édition. Je la remercie ! J’ai commencé avec Oslav, car c’est sa première publication et parce qu’il me faisait de l’œil depuis le tout début. J’ai été très surprise de cette première lecture.
Déjà, dès le début, tu crois quelque chose et finalement ce n’est pas le cas. Ce petit jeu de surprise m’a fait sourire. Et c’est comme ça tout le long du roman. Emilie joue avec ses lecteurs et elle semble particulièrement s’amuser à nos dépens. J’adore ! Ce prologue m’a créé plusieurs questions et j’étais convaincue de ce que je lisais, jusqu’à ce qu’un petit détail vient tout chambouler. Je l’avoue, j’ai relu plusieurs fois pour bien comprendre et j’ai éclaté de rire par la suite. C’est bien joué !
Le livre est court, mais contient beaucoup. Néanmoins, je me suis demandé souvent quel était le lien entre Oscar, Olga et la famille de Sarah. On finit par avoir la réponse, mais très tard. Pour la vieille femme, c’est un peu à compte goutte qu’on a des informations, mais j’aurais aimé un peu plus et non pas que ce soit un « punch » de fin, qui, à mon avis, n’en était pas tout à fait un. Je crois qu’Oslav en lui-même était un assez gros retournement de situation. En fait, on comprend rapidement qu’il se passe de sombres choses dans la tête du personnage de Sarah, mais aussi dans son entourage. Ces mystères finissent par s’accumuler pour nous donner peu de réponses. Exemple : la mort du frère de la jeune femme.
En parlant d’elle. J’ai eu beaucoup de mal à l’apprécier. Je vous dirai que ç’a pris du temps avant que je m’attache, légèrement, à elle. En fait, j’ai préféré JF, son mari, et Béatrice, leur fille. Clairement, ça cloche dans la tête de Sarah, ce qui la rend mystérieuse et effrayante, mais pas attachante. Lorsque le couple nous est présenté, j’ai été découragée par leur manque de communication. Mon Dieu que j’avais envie de leur taper dessus. Ça va avoir pris l’accident de leur fille pour qu’ils se rapprochent ! Un peu… Pas assez. Mais Sarah est toujours là à critiquer, à crier après son mari pour toutes les raisons possibles. Ce n’est jamais sa faute et agit comme une enfant, sa colère prenant directement le dessus. Bien que Jean-Félix ait quelques défauts et agisse parfois avec égoïsme, il est plus posé et calme. C’est la raison pour laquelle je l’ai préféré, car sa femme aurait mérité deux ou trois claques. Quant à Béatrice, mon cœur s’est vite serré pour elle. Petite fille adorable qui se retrouve piégée par une entité malveillante… en plus d’être prise avec une mère folle qui est manipulée par ladite entité.
Normalement je n’aime pas beaucoup le paranormal, mais ici c’était bien amené. Il y avait beaucoup de questionnement et le côté historique nous permettait de comprendre, un peu, d’où venait Oslav. Depuis le début, la critique semble négative, mais ce n’est pas le cas ! Au contraire, j’ai bien aimé ma lecture. En fait, c’est le genre de livre qui te fait poser tellement de questions qu’à la fin, tu te dis que tu devrais relire l’œuvre pour voir tous les indices et comprendre le récit en profondeur. C’est complexe. Ce qui aide beaucoup à l’appréciation, c’est l’écriture de l’auteure. Elle est addictive et fluide. On plonge tout de suite dans l’histoire ! De plus, les quelques clins d’œil qui parsèment le récit font sourire.
Mais, malgré cette appréciation, deux éléments principalement négatifs sont ressortis. Le reste était superficiel, ça ne m’a pas empêché de plonger dans l’histoire ou d’en apprécier le contenu.
Ceux qui me connaissent savent à quel point je suis avide de spoilers. Je lis souvent la fin avant le début, j’ai tendance à rechercher sur le net la fin d’un film ou d’une série avant de la commencer, bref, j’adore ! Mais ici, ce que je n’ai pas aimé, c’était de connaître la suite dans la narration. Par exemple : « Ils ne se doutaient pas que ce serait leur dernier moment de bonheur ». J’ai trouvé que ça enlevait beaucoup à l’ambiance sinistre et mystérieuse du roman. Chose que j’adorais ! Et on se doute que les choses vont tourner au vinaigre, sachant le genre. Ces petits éléments m’ont déplu. Bien entendu, c’est personnel, mais, pour moi, ça me sortait de ma lecture.
La deuxième chose, c’est la fin. Je l’ai trouvé bonne, assez rocambolesque et tragique. Cependant, je m’attendais à en apprendre beaucoup plus sur Oslav ! On en apprend un peu grâce à Olga et Pascal, mais, à mon avis, pas assez. C’est vraiment ma seule déception. Je ne sais pas si on va en apprendre plus dans un autre livre, je l’espère, mais, pour celui-ci, il manquait vraiment ce petit détail pour rendre la finale parfaite.
Honnêtement, pour un premier roman, j’ai trouvé ça excellent. Quelques petits défauts de préférence personnelle, mais une ambiance puissante, mystérieuse et sombre. L’auteure nous présente son talent pour l’horreur sur un plateau d’argent avec une plume incroyable. J’ai très hâte de découvrir ces autres œuvres, car cette mise-en-bouche m’a donné soif de… sang.
Pour découvrir l’histoire d’Oslav, vous pouvez cliquer sur le lien ci-dessous :
