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Pandémoniaque de David Cardavebor


TITRE : Pandémoniaque

AUTEUR : David Cardavebor

MAISON D'ÉDITION : CadavebooK


GENRE LITTÉRAIRE : Horreur

NOMBRE DE PAGES : 107


SYNOPSIS : Dans le paisible village français de Cuers, dans le Var, une simple blague entre amis va déclencher la colère d'une force maléfique. Mais pourquoi se déchaîne-t-elle ? La victime est-elle si innocente qu'elle ne paraît ?


Premier livre de la Collection Horreur de CardavebooK Editions, le Pandémoniaque de David Cardavebor nous entraîne au fond de l'horreur, celle qui se tapit dans l'âme humaine autant qu'aux bas-fonds du pandémonium."


Cette novella, qui se passe dans le sud de la France des années 1980, nous invite à une soirée entre amis qui vire à l'horreur.


JE REMERCIE L'AUTEUR POUR L'ENVOI DE CE SERVICE DE PRESSE.





MON AVIS :


J'ai eu l'honneur de collaborer à nouveau avec l'auteur David Cardavebor, mais ici, nous changeons de registre. Loin de la pièce de théâtre, David nous emporte tout droit vers les enfers où, à une soirée entre amis bien normale, se déroule la frayeur d'une vie.


Je suis une grande adepte de lecture d'horreur, j'aime ça quand il y a du sang, que c'est dégueulasse ou même, des frissons sur ma peau à cause de l'épouvante qui se produit. Je n'en suis pas à mes premiers livres du genre et pourtant, ce livre-ci, j'ai eu beaucoup de difficulté à le lire sans vouloir me cacher sous mes couvertures, la lumière allumée pour le restant de ma vie. Ce n'est pas peu dire, mais pour terminer le roman, j'ai dû le lire en écoutant une playlist des classiques de Disney. Je vous le jure.


Qu'est-ce qui rend ce livre aussi effrayant ? Le fait qu'il n'y ait aucune explication logique. Lorsqu'on lit un roman d'horreur, on a tous cette petite pensée qui dit : "Ah, mais c'est ça, c'est tout" et ça rend le tout bien moins effrayant. Dans Pandémoniaque, il n'y a pas ce petit sentiment de sécurité ! Alors, quand les choses se mettent à partir en vrille et que le seul élément qui nous tombe au visage, c'est le diable sur la commode, eh bien ça fait peur.


J'ai adoré que les scènes ne soient pas exagérées. On ressent la terreur chez les personnages, surtout qu'à la base, ce n'était que Chrystel et son copain qui voulaient faire flipper leur amie Sabine. Les choses se détériorent rapidement lorsque les événements d'horreur se multiplient sans que Chrystel et son petit-ami (je ne me souviens pas de son nom et j'ai l'impression qu'il n'a jamais été dit...) soient derrière ces gestes. C'est à partir de ce moment que les frissons ont embarqué et je l'avoue, bien honnêtement, cette commode me fait flipper. Je n'ai pas été très à l'aise dans ma lecture, c'est vraiment le premier roman d'horreur qui me fait aussi peur que ça (et j'ai lu Ça de Stephen King, que je croyais être le summum de mes cauchemars).


Néanmoins, j'ai quelques commentaires un peu plus négatifs (je reviens sur le positif en comparaison plus bas). J'ai trouvé l'écriture à quelques reprises un peu lourde, ce qui m'empêchait de bien visualiser la situation. En vérité, ce n'est pas une mauvaise chose, mais j'aurais aimé plus de simplicité à quelques endroits pour que ce soit plus fluide à la lecture. J'ai aussi trouvé quelques coupures trop sèches entre les scènes, par exemple, lorsque Sabine et Luigi s'en vont, le tout se fait très coupé, j'ai eu de la difficulté à comprendre correctement ce qui se passait. Quant à la fin, après la fin, ce que j'appelle en pas-du-tout-français, la fin-fin, je n'ai pas réussi à la comprendre et voire même à y relever son utilisé, surtout après ce qui s'était passé dans le roman. Je trouve que ça l'a enlevé un peu du charme horrifique du texte.


Reste que, les personnages, leurs réactions, leurs gestes posés, m'ont fait sentir la terreur et l'impuissance qu'ils vivaient. Entre les souvenirs douloureux du gars-dont-j'ai-oublié-le-prénom, ses craintes, sa santé mentale qui s'affecte plus l'horreur s'installe, j'y ai vu un texte sublime pour le genre.

La finale, j'ai commencé à m'en douter vers la moitié du roman, mais elle reste tout de même surprenante, car à nouveau, on se retrouve à une explication non logique, non réaliste, totalement fantastique. C'est ce qui trouble. Normalement, je préfère quand il y a une explication logique derrière tout ce qui se passe, mais ici, je crois que ça l'aurait gâché l'ambiance et l'histoire.

David Cardavebor m'a montré à nouveau qu'il a un talent d'écrivain. Un vrai conteur d'histoire. Je l'imagine très bien me causer une crise cardiaque en me racontant cette histoire sur le bord d'un feu en pleine forêt. Pitié, ne le faites pas, ma playlist Disney n'est pas assez longue pour ça.

Si vous êtes un fanatique d'horreur, c'est un roman pour vous. Si vous êtes du genre à sursauter en voyant votre ombre, je ne vous conseille pas, vous allez faire des cauchemars jusqu'à votre dernier jour.

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