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Nos amours impossibles, te retrouver de Ninon Amey


TITRE : Nos amours impossibles, te retrouver.

AUTEURE : Ninon Amey

MAISON D'ÉDITION : Autopublié


GENRE LITTÉRAIRE : Romance

NOMBRE DE PAGES : 388


SYNOPSIS : Deux ans et demi se sont écoulés depuis que Stanislas est rentré à Paris. Accaparé par ses études et étroitement surveillé par son père, il essaie tant bien que mal d’occulter le passé et les sentiments qu’il éprouvait pour Sofia. Mais le jour où il apprend que la maison secondaire va être vendue et que Mama prend sa retraite, c’est un électrochoc. Stanislas n’a désormais plus qu’une idée en tête : réparer ses erreurs et obtenir le pardon des deux femmes les plus importantes de sa vie. Seulement voilà, les choses ne sont plus telles qu’il les a laissées. Sofia a déménagé et Mama refuse de lui transmettre sa nouvelle adresse.


Stanislas parviendra-t-il à retrouver celle qui n’a jamais quitté ses pensées? Le cas échéant, la jeune femme lui pardonnera-t-elle de n’avoir jamais tenu sa promesse?


La vie offre parfois une seconde chance. Stan et Sofia sauront-ils la saisir ?


JE REMERCIE L'AUTEURE POUR L'ENVOI DE CE LIVRE EN SERVICE PRESSE.






MON AVIS :


J’ai demandé en service presse le deuxième tome aussitôt le premier lu, savouré et pleuré. Sofia et Stan ont réussi à prendre mon cœur d’assaut. Rares sont les romances qui me percutent autant. Ces personnages, on apprend à les connaître, à aimer leur imperfection et apprécier leur compagnie. C’est ce qui est arrivé lorsque j’ai lu le premier tome de cette duologie. Lorsque j’ai lu la dernière page du premier roman, j’ai su que jamais je n’oublierai cette histoire. Lorsque j’ai commencé le deuxième tome, je crois que j’aurais préféré que l’histoire de Sofia et Stan prenne une autre tournure.


Je l’avoue, j’ai moins accroché dans ce livre-ci. Peut-être justement parce que les thèmes principaux que j’avais appréciés ont laissé place à des voix beaucoup plus matures, à des personnages plus vieux de quelques années et donc, des thèmes plus adultes. De plus, l’un des éléments que j’adorais, c’était le couple formé par Sofia et Stan. Dans ce roman, ils sont séparés par la distance, mais également par la peine qui s’est installé avec le temps.


On lit un retour discret du premier tome, mais lorsque les personnages pensent à cette époque, on y ressent de la mélancolie et de la tristesse. La colère a remplacé l’amour, ce qui bouscule un peu notre cœur de lecteur, ce cœur qui apprécie tant Sofia et Stan. D’un côté, on aimerait crier à Stan que c’est un con, et en même temps dire à Sofia de lui pardonner. La réalité est que, dans la vraie vie, n’importe qui dirait à Sofia d’oublier ce garçon qui a brisé sa promesse. Mais dans les romans ? J’aimerais bien que la jeune femme oublie sa rancune et l’embrasse à pleine bouche. En réalité, si ça avait été écrit comme ça, le livre aurait été composé de cent pages et la suite aurait été moyenne.


Dans un sens, on comprend la douleur de Sofia, mais en même temps, comme Amir et Eva, on a envie de la secouer un peu, surtout que maintenant les rôles ont changé. Dans le premier livre, c’était la jeune femme qui était prisonnière de sa famille et de leurs décisions, dans ce roman-ci, c’est Stan qui est confronté aux choix de son père et de sa mère qui préfère se taire face à son mari. Certains pourraient croire que les géniteurs de cette duologie sont les méchants de l’histoire, mais à mon avis, ce n’est pas le cas. Je ne crois pas qu’il y ait d’antagoniste principal dans Nos amours impossibles, outre la vie qui fait bien ce qui lui chante quand ça lui fait envie. Est-ce que le père de Sofia est vraiment un monstre de vouloir épouser de force ses filles ? D’un point de vue moderne, oui, mais si on dévie notre perspective, on voit un homme qui a grandi et a été élevé sous une autre culture. Il pose ses décisions sur ce qu’il connaît et croit le mieux. Quant au père de Stan, bien qu’il soit froid et antipathique, ne veut-il pas ce qui a de mieux pour son fils ? Lui le croit ainsi, mais nous on voit son enfant être brimé dans ses rêves et ses libertés, c’est la même chose pour la jeune femme. Je crois que les « méchants » de l’histoire sont en réalité que des humains, comme n’importe qui. Tout est une question de perspective.


J’ai parlé de la nouvelle maturité des deux protagonistes principaux. Vieillis de trois ans, ils sont désormais de jeunes adultes qui doivent faire les choix justes pour vivre une vie d’adulte épanouie. Mais sans l’aide d’amis, c’est souvent difficile. J’ai été déçue de l’absence de Mama dans ce roman. Elle mettait beaucoup de joie et de beauté dans le premier tome, alors que dans celui-ci, elle apparaît à certains moments seulement. Elle m’a beaucoup manqué. Néanmoins, elle a été remplacée par quelques personnages hauts en couleur. On apprend beaucoup plus à connaître Eva, la meilleure amie de Sofia, mais on rencontre également les nouveaux amis de Stan : Cléofée et Alban. Ces deux jeunes adultes ont un côté mignon et une raison qui vont aider le jeune homme à prendre ses décisions et faire face à ses émotions sens dessus dessous. Petite parenthèse : j’adore le prénom de Cléofée, je le trouve magnifique ! Du côté de Sofia, on rencontre la colocation et principalement Amir, un jeune homme avec de grandes valeurs que j’ai appris à apprécier. Quant aux autres garçons, eh bien ils ont tous leur petit côté adorable qui mérite d’être découvert.


Dans ma première critique, je parlais un peu du « hasard qui fait bien les choses ». En vérité, lorsque cela arrive dans les livres, je roule des yeux en me disant que ça n’arrive pas dans la vraie vie, mais dans ce deuxième tome, ce hasard est si spontané que j’ai trouvé la scène simplement magnifique. J’ai fait le saut, j’ai retenu mon souffle et j’ai hurlé de bonheur. Même si ce n’était qu’un simple moment, où on retrouve Stan et Sofia dans la même scène, ça l’a fait du bien et qu’est-ce que c’était beau !


En fait, c’est comme ça que je considère cette duologie : beau. C’est doux, c’est mignon, c’est une lecture qui fait du bien. Les personnages sont extraordinaires et l’écriture tout aussi spectaculaire. L’ambiance romantique du récit nous transporte page après page.


Malheureusement, autant j’ai adoré le premier tome et n’ai rien eu à dire de négatif, cette fois-ci, j’ai quelques commentaires. Je crois que la différence narrative entre les deux tomes m’a un peu chagriné. J’étais tellement concentrée sur la relation entre Stan et Sofia, en tant qu’entité à deux, que lorsqu’ils étaient séparés dans ce livre, je ne retrouvais pas la même magie, la même passion. De plus, selon mon goût personnel, il manquait de danse et de peinture, cette union qu’on retrouvait entre les deux protagonistes. Il y en a, mais beaucoup moins et ça l’a fait une différence.


Un autre élément qui m’a perturbé, c’est le temps. Dans le tome un, on voit leur relation grandir à travers un été, alors qu’ici, les jours filent à une vitesse monstre. Déjà qu’il faut rattraper plus de deux ans de séparation, on voit les jours, voire les semaines, défilées l’une après l’autre. Ça a rendu mon intégration dans le quotidien des personnages un peu plus difficile. J’ai eu de la difficulté à me situer chronologiquement dans l’histoire. Également, j’ai noté une incohérence face au temps justement. Vers avril (ou mai ?), les colocataires disent que Macro quitte dans un peu plus d’un mois, alors que rendu en juillet, Sofia dit que « Marco [...] quitte dans quelques semaines ». C’était très dur de savoir quand les actions se déroulaient.


Mon dernier commentaire, et je crois que c’est ce qui m’a le plus déçu, c’est vers la fin, entre Sofia et Stan. Je garde le tout spoiler free, ne vous en faites pas, mais j’ai trouvé les interactions assez soudaines. Ils doivent rebâtir une relation de confiance, Sofia est en colère, Stan est triste et puis soudainement, Sofia pardonne brusquement à Stan alors que le paragraphe d’avant elle était toujours fâchée. Ce manque de gradation dans les événements a fait en sorte que je ne croyais plus au réalisme de l’histoire, surtout qu’après ça, Sofia vit des up et des down perpétuels à propos du jeune homme. J’aurais aimé que ce soit plus fluide, plus romantique, plus passionné. Ça manquait d’engueulade sous la pluie et de baiser volé. Cliché? Absolument. Nécessaire ? Probablement.


C’est cette dernière partie qui a fait descendre la note. Principalement parce que le tome un se construit si graduellement et que le tome deux est beaucoup plus brusque, plus rapide, moins posé dans la réflexion et plus dans l’action. La fin m’a semblé précipitée et j’aurais apprécié plus de douceur rendue à ce niveau-là.


En général, c’est une très belle duologie qui mérite d’être connue. Une perle d’autopublication qui m’a fait découvrir une auteure talentueuse. Je zieute ses autres romans avec attention, car je sais que le deuxième tome de Nos amours impossibles ne sera pas le dernier livre que je vais lire de Ninon Amey.

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