top of page
  • Photo du rédacteurMione

No fixed adress de Susin Nielsen


TITRE : No fixed adress (VF : Sans domicile fixe)

AUTEURE : Susin Nielsen

MAISON D'ÉDITION : Tundra (VF : La courte échelle)


GENRE LITTÉRAIRE : Jeunesse contemporain

NOMBRE DE PAGES : (version anglaise) 281


SYNOPSIS : Vivre dans un Westfalia peut sembler amusant de prime abord. C'est sûrement le cas pendant les vacances. Mais quand la pluie et le froid de l'automne arrivent, que l'école recommence et que ce véhicule devient votre seul refuge, les choses sont tout autres. Surtout si, comme Félix, vous habitez seul avec une mère instable psychologiquement qui vous interdit de parler de votre situation précaire à qui que ce soit, même pas à vos meilleurs amis.


Mais Félix a un plan. Un plan fou qui pourrait leur permettre, à sa mère et à lui, de trouver, enfin, un endroit où vivre décemment. Un roman qui célèbre la force de l'amitié et met magnifiquement en lumière la réalité de ceux et celles qui ont la malchance de se retrouver à la rue.


LANGUE DE LECTURE : Anglais.

MON AVIS :


Je suis tombée sur la version française de ce livre complètement par hasard en faisant des recherches pour un projet. C’est finalement la version anglaise qui a atterri dans ma bibliothèque principalement à cause du prix payé. Je suis heureuse de l’avoir acheté, de l’avoir dévoré et de vous en parler aujourd’hui.

No fixed adress est le titre anglais et original de ce roman. Il existe une traduction, mais je l’ai lu dans sa langue originale et d’une traite. C’est un petit livre, quand même assez doux malgré le sujet difficile, qui m’a pris moins de 3h à terminer.


Le personnage de Félix est âgé de douze ans. Il vit avec sa mère, Astrid, qu’il n’appelle pas maman à sa demande. Son géniteur, Daniel, n’est pas dans les parages et on apprend pourquoi un peu plus tard dans le roman. Bref, on retrouve un petit garçon intelligent, avec beaucoup d’imagination, mais surtout, un très grand cœur. Astrid est une mère aimante, mais dont les décisions laissent à désirer. Propice à la dépression et incapable de garder un emploi après plusieurs malchances, elle se trouve coincée à vivre dans un van avec son fils. Malheureusement, ce qui devait être temporaire s’étale sur plusieurs mois, faisant du secret de leur itinérance un lourd fardeau pour le jeune adolescent.

Ce que j’ai apprécié, c’est que le livre soit écrit au « je » et nous sommes donc directement dans la tête de Félix. Lorsqu’il explique quelque chose, on le voit avec ses yeux d’enfants. On est loin du ressenti du personnage, car celui-ci est très terre à terre et réfléchi beaucoup. Néanmoins, on arrive à ressentir ce qui se passe et comment les personnages vivent ces moments.


Il est vrai que j’ai voulu juger Astrid, surtout pour ses mauvais choix, ses mensonges qui lui viennent bien trop facilement et ce côté égoïste que même son fils lui reproche. En même temps, on se rend compte qu’elle aime son garçon, même si sa fierté tend à passer par-dessus ça. Malgré tout, j’ai été incapable de lui en vouloir et Félix non plus n’arrivait pas à détester sa mère. Comme on voit l’histoire à travers ses yeux, c’est normal qu’on ressente de l’amour pour elle malgré tout.

Toutes les références et l’amour de Félix pour le jeu-questionnaire télévisé Who, What, Where, When apportent un côté mature au texte et permettent une immersion totale dans le quotidien du jeune adolescent. Et même lorsque les solutions viennent à manquer et qu’il est de plus en plus affaibli par sa situation, il reste lui même tout au long du livre.

C’est un roman difficile à critiquer, parce que je crois qu’il doit être lu pour être compris et j’espère que vous seriez tenté de lui laisser une chance. Vous pourriez être surpris et vous attachez rapidement au petit garçon du récit. Ce n'est pas un coup de cœur, mais c'est tout même une œuvre que j'ai apprécié dans son entièreté.

C’est une belle histoire remplie d’amour, de persévérance, d’humilité, avec une touche enfantine qui rend le tout doux. Le sujet principal du livre reste l’itinérance et la pauvreté, mais on l’oublie presque tellement Félix apporte le côté beau de la vie à chaque épreuve qu’il fait face.

7 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
Bannière_Mione.png
bottom of page