top of page
  • Photo du rédacteurMione

Les soeurs Fayel, tome 1 : Le vol d'Izrinar de Rachel Gilbert


TITRE : Le vol d'Izrinar

SÉRIE : Les soeurs Fayel

AUTEURE : Rachel Gilbert

MAISON D'ÉDITION : Éditions du Bouclier


GENRE LITTÉRAIRE : Fantastique

NOMBRE DE PAGES : 440


SYNOPSIS : Val-Tonin est une petite ville québécoise sans histoire. Du moins, c’est ce que croit la majorité de ses habitants... Arrivées avec leurs parents dans la région il y a six ans, les sœurs Smith, Dahlia, Rose et Amaryllis, peinent à s’intégrer. Elles ne sont pas normales, elles en sont convaincues, ne serait-ce que parce qu’aucune d’entre elles ne se souvient de quoi que ce soit avant Val-Tonin. Isolées, elles trompent leur ennui en s’aventurant dans les bois alentour, où elles découvrent un artéfact étrange qui fait basculer leur existence : Izrinar. L’objet, auquel les sœurs semblent mystérieusement liées, réveille en elles des pouvoirs jusque-là insoupçonnés, à la fois merveilleux et effrayants.


Toutefois, les propriétaires d’Izrinar ne comptent pas laisser son vol impuni. En urgence, les sœurs se voient forcées de fuir vers Londres, d’énigmatiques ennemis à leurs trousses. Au cours de ce long et périlleux voyage, les obstacles s’annoncent nombreux et les menaces, incessantes. Car, bien malgré elles, les sœurs viennent de plonger dans un conflit dont les enjeux s’étendent même hors du monde tel qu’elles le connaissent.


Mais au-delà de tous ces dangers, les sœurs pourront-elles obtenir ce qu’elles recherchent depuis toujours : la vérité sur leur passé?


 

JE REMERCIE LA MAISON D'ÉDITION DU BOUCLIER POUR L'ENVOI DU LIVRE EN SERVICE DE PRESSE.

MON AVIS :


Ce livre me faisait de l’œil depuis un moment et j’ai été ravie d’avoir été approchée pour le lire. Je ne vais pas mentir, j’ai eu de la difficulté avec le début du roman, mais plus j’avançais dans l’histoire, plus j’appréciais ma lecture et au final, j’ai fermé le livre en ayant hâte à la sortie du deuxième tome.


L’histoire commence avec trois jeunes filles vivant un village du Québec : Dahlia, Rose et Amaryllis. Point d’honneur à cette dernière, j’adore son prénom ! Très rapidement, on comprend qu’elles sont laissées à elle-même et l’aventure commence lorsqu’elles sont poursuivies après avoir volé un objet mystérieux qui refuse de se séparer d’elle. Moi, j’appelle ça un vol involontaire, mais on réalise que c’était probablement la destinée des filles de tomber en possession du fameux Izrinar.


J’ai eu de la difficulté à m’attacher aux protagonistes, car je les ai trouvés beaucoup trop matures pour leur âge. La plume de l’auteure est descriptive, mature et réfléchie et j’adore comment elle écrit ses scènes, c’est immersif ! Mais je trouve que c’est ce qui a bloqué mon attachement auprès des filles. Dahlia, qui n’a que 13 ans, agit comme si elle en avait 17. Amaryllis, qui est une enfant, agit également comme si elle avait trois ou quatre ans de plus. Ce décalage m’a déplu. J’ai trouvé étrange que personne ne réagisse à voir trois enfants se promener seules en plein milieu de la ville, avec des sacs en plus.


Outre ça, j’ai trouvé que Dahlia faisait confiance rapidement à madame Saint-Pierre. Bien que je comprenne la situation, j’ai trouvé ça beaucoup trop rapide et malgré cet empressement, le début de l’histoire, à mon avis, prend du temps à démarrer. J’ai eu de la difficulté à rentrer dans le livre et ça l’a débloqué lorsque les filles rencontrent le personnage d’Elmer que j’ai adoré!


À partir de ce moment, le récit a pris un rythme agréable et a donné des indices et réponses intéressantes pour attirer ma curiosité. Ce fut encore plus intense lorsqu’elles ont quitté Londres pour Paris. C’était un enchaînement d’aventures et j’étais plus en profondeur dans l’histoire. Les questions commencent à se répondre et donc la lecture est devenue plus fluide, car je comprenais beaucoup plus. Comme les filles, lorsque les personnages secondaires parlaient de ce pays invisible ou de magie ou d’autres éléments, j’étais tout aussi perdue qu’elles.


J’avoue par contre qu’un élément concernant lesdites réponses m’a agacé et c’est de toujours repousser le moment où on va en apprendre plus. Dahlia pose sans cesse les mêmes questions et elle obtient obstinément la même réponse : plus tard. L’attente devenait énervante et même le personnage en avait marre après un moment. Je l’avoue : moi aussi. Ça devenait décourageant. J’aurai préféré du compte-goutte au lieu du « attends » et « attends encore ».


Malgré tout, ce que j'ai préféré et qui a mené à la note que j'ai donné, c'est l'originalité de l'histoire. J'ai trouvé qu'on sortait des clichés, des sentiers battus. On a du fantastique, certes, mais je n'ai jamais réellement lu une histoire ressemblant à celle-ci. La magie est différente, les actions le sont également. Même le monde magique ne ressemble en rien de ce que j'ai déjà vu ! Cette originalité m'a plu et c'est la raison pour laquelle j'ai apprécié autant ma lecture malgré les petits accrochages que j'ai ressenti.


Sinon, pour revenir aux personnages, j’ai adoré Dorkiyan et Fëdori. Leur personnalité est venue mettre de la lumière dans le récit et effacer tous les moments un peu plus frustrants que j’ai rencontrés à ma lecture, surtout envers certains personnages. Malgré ce qu’on apprend vers la fin, mon avis reste inchangé.


J’avoue que la fin du livre rattrape beaucoup le début. L’histoire est intrigante, les personnages sont malgré tout bien intéressants et la plume de l’auteure est très belle. Elle sait nous faire voyager dans son récit. Malgré quelques défauts que je considère un avis bien personnel, j’ai très hâte de lire le deuxième tome et en apprendre plus sur les origines des sœurs Fayel. Je vous le conseille si vous aimez le genre !



Bannière_Mione.png

©2019 by Le monde imaginaire de Mione. Proudly created with Wix.com

bottom of page