TITRE : Le dilemme du renard
SÉRIE : Les héritiers du Briacan
AUTEURE : Ariane T. Lessard
MAISON D'ÉDITION : Autoédition
GENRE LITTÉRAIRE : Épopée médiévale
NOMBRE DE PAGES : 181
RÉSUMÉ : Brisemer est tombée. Aslander Bornemal, le Rion d’Aertagne, a réussi à réunifier les deux royaumes. À ses yeux, il n’y a plus de doutes : il est le digne héritier du premier Rion. À son retour à Piermont, il entreprend la construction d’un immense mausolée pour remercier son ancêtre. Malheureusement, une ombre l’empêche de savourer sa victoire. L’héritière déchue du royaume du sud est introuvable. Cette dernière s’est échappée lors des hostilités et plusieurs espèrent la revoir reprendre sa place légitime. Aslander n’a pas le choix. Il doit rapidement retrouver Elaura Doucigne à tout prix. Ce n’est qu’avec elle qu’il pourra recréer une lignée parfaite.
De son côté, Killian accepte de prendre ses fonctions de doyen à Millelys, le village des montagnes. Il fait cependant la rencontre d’un homme mystérieux qui l’informe qu’il peut enfin éponger l’une de ses dettes. Il devra toutefois faire un choix difficile : doit-il écouter son honneur ou son devoir ? Jusqu’où est-il prêt à aller pour garantir la paix si avidement recherchée au Briacan ?
Et où se trouve Elaura ? Personne ne le sait. La dernière fois qu’elle fut aperçue fut sur la plage de Brisemer. On raconte qu’elle se serait enfuie par la mer...
ATTENTION : Ceci est un deuxième tome, si vous n'avez pas lu le premier tome, vous risquez des spoilers. Je vous invite également à lire la critique du livre un.
MON AVIS :
Malgré une première critique qui a pu sembler mitigée concernant l’histoire, j’ai continué la lecture de la série, surtout que je l’avais maintenant en format papier ! J’ai adoré ce deuxième tome et c’est là que j’ai réalisé que l’auteure avait mis son potentiel de l’avant. Est-ce qu’il restait des défauts ? Oui. Est-ce que c’était catastrophique ? Pas du tout. Ça ne m’a pas freiné dans ma lecture et pour moi, c’est ce qui est important.
En commençant ce livre, j’ai adoré comment l’histoire suit directement la fin du tome un. De plus, ce deuxième tome débute exactement comme le premier : avec Elaura sur le bord de l’eau. Même si le contexte est différent et qu’on ressent bien l’ambiance plus sombre, j’ai aimé cette comparaison. Lorsque j’ai commencé ma lecture, j’avais peur d’être perdue, car j’avais lu le premier tome plusieurs mois auparavant, mais j’ai tout de suite embarqué ! J’ai reconnu les événements rapidement et la personnalité des personnages s’est réinstallée facilement au courant de ma lecture. J’ai trouvé que c’était une excellente suite.
Au niveau du récit, j’ai trouvé que c’était beaucoup plus profond sur l’histoire, même si je trouvais que ça passait vite. En effet, il y a plusieurs événements qui se déroulent, mais surtout des problèmes à régler, surtout avec Elaura (qui est littéralement en fuite !) et Aslander. Concernant ce dernier, j’avoue que j’ai eu l’impression que ses passages passaient trop vite. On passait d’une journée à l’autre paragraphe par paragraphe. C’est une critique que j’avais déjà mentionnée dans ma première critique. Le récit reste rapide, mais tout de même immersif.
Ce que j’ai adoré le plus c’est le personnage de Killian ! Quel coup de cœur pour cet homme humble, courageux et avec un grand cœur. La chimie entre lui et Elaura est, à mon avis, l’un des plus grands points positifs du roman. J’ai aimé ses scènes, surtout lorsqu’il devient doyen. On comprend qu’il est perdu entre son devoir, ses responsabilités et ses envies. Il a la tête pleine et c’est ce qui l’a rendu humain.
Malgré tout, j’aurai aimé une plus grande profondeur émotive entre les personnages. Elle est là, beaucoup plus que dans le premier, ça, c’est vrai, mais j’aurai poussé la note encore plus loin, car chacun a sa personnalité, ils vivent leurs émotions différemment, ont des valeurs différentes, une manière de voir les choses à leur façon. Mettre l’accent sur leurs différences et leurs ressemblances aurait été amené une plus grande profondeur au récit, mais c’était tout de même très bon. J’avoue par contre que la relation entre Ander et Elaura m’a manqué, j’adorai leur complicité.
Quant à Aslander, je l’ai encore plus détesté, mais c’est quelque chose de positif, car ça montre le côté problématique du personnage. On rentre de plus en plus dans sa tête, on tente de comprendre, on voit bien qu’il est tourmenté, mais qu’il ne fait que les mauvais choix. C’est un excellent personnage juste à cause de ça.
Mais j’ai aussi un gros point négatif à relever et c’est l’une des principales raisons pour laquelle ma note n’est pas parfaite. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de répétitions d’événements. Exemple, un personnage parle d’une chose, ensuite un autre personnage raconte le même événement, mais avec sa version des faits. J’ai trouvé ça un peu redondant pour l’histoire, car on sait déjà de quoi il est question et donc ça alourdit le texte, surtout que la majorité du temps, ça n’ajoutait pas de détails ou d’information importante. Ce n’était qu’un point de vue différent.
Ma curiosité a aussi été piquée concernant le druide et la magie qui se faufile dans l’air du Briacan. J’avoue que j’étais assez intriguée pour vouloir fouiller dans le tome trois avant même de terminer ma lecture du deuxième. Je me suis retenue, ne vous en faites pas !
Le dilemme du renard est un superbe deuxième tome qui répond à plusieurs questions tout en nous en ajoutant, ce qui est un classique. La plume de l’auteure prend plus sa place et de maturité au fil du récit et c’est un point non négligeable à mentionner. J’ai tout de suite embarqué dans le troisième livre, car je voulais découvrir le dénouement de l’histoire d’Aslander, Killian et Elaura.
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