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Le gambit écarlate de Patrice Cazeault

❤️Alerte coup de cœur ! ❤️

TITRE : Le gambit écarlate

AUTEUR : Patrice Cazeault

ÉDITION : Corbeau [ADA]


GENRE LITTÉRAIRE : Suspense horreur

NOMBRE DE PAGES : 300


RÉSUMÉ : Mélodie Fontaine, 23 ans, participe à son premier tournoi d’échecs. Quand elle arrive à l’hôtel reculé où a lieu la compétition, elle est surprise de l’accueil que lui réservent ses adversaires. Malgré ses exploits en ligne, ils la considèrent comme une intruse. Et comme l’ennemie à abattre. Elle ne peut faire confiance à personne. Lorsqu’une tempête de neige paralyse le village, la rivalité entre les joueurs prend une tournure encore plus dangereuse. Mélodie est aspirée malgré elle dans un jeu macabre. Et seule la victoire peut lui assurer la survie…

 

MON AVIS :


Il y a de ces livres qui impacte notre vie de lecteur. Celui-là en est un. J’ai joué aux échecs longtemps, je suivais même des cours sur l’heure du midi à l’école. Mes parents m’avaient offert un échiquier en verre que j’adorais. J’ai toujours aimé le côté stratège des échecs et, lorsque j’ai vu ce livre, j’étais intriguée. Je craignais d’être déçue, je l’avoue. Je l’ai donc loué en numérique… et je l’ai dévoré. Au moment où j’ai atteint la dernière page, j’ai su que je devais me procurer l’œuvre en format papier pour l’exposer dans ma bibliothèque, mais aussi que je venais de lire un masterpiece que je n’anticipais pas. Si ça vous est déjà arrivé, vous comprendrez le sentiment, sinon laissez-moi vous l’expliquer.


Quand on est fracassé par un roman avec lequel on n’avait aucune attente, aucune idée de ce qui allait se produire, une sensation d’extase vient se loger dans notre abdomen. Notre souffle est coupé, les questions fusent, le mode analyse embarque pour essayer de déchiffrer le phénomène. On repasse en revue des passages pour finalement déposer le livre sur une table ou directement dans notre bibliothèque en déclarant qu’on ne se remettra pas de notre lecture facilement.


Pour vous dire à quel point j’ai été troublée par ce roman, je l’ai lu au début du mois de novembre, j’écris cette critique en janvier et je m’en souviens encore comme si je l’avais lu hier. Oui, c’est ce genre d’œuvre. Et je n’emploie pas le mot « masterpiece » devant beaucoup de livres, je peux vous en assurer.


Le gambit écarlate présente Mélodie à un tournoi d’échecs. Elle est amatrice et doit faire ses preuves auprès des grands. Elle est accompagnée de son idiot de petit ami, Jason, que j’ai espéré voir mourir dès son apparition. Malheureusement pour moi, le côté écarlate du roman arrive assez tardivement. Il se passe plusieurs problèmes avant que le sang se mette à couler parmi les invités de l’hôtel. Nous ne sommes pas dans un récit d’horreur gore où se mêlent torture et hémoglobine à profusion, mais plutôt dans une danse macabre en 8x8 où se mélangent suspense et réflexion. Comme si le livre était lui-même une partie d’échecs.


C’est en réalisant ça que j’ai compris le génie de l’œuvre que je tenais entre mes mains. Le thème des échecs ne faisait pas que partie de l’histoire. C’était l’histoire. Les stratégies, les péripéties, les personnages, tout est calculé, tout est précis, comme lorsqu’on bouge les pièces d’un échiquier.


L’idée en soi est originale, mais, la monter comme Patrice Cazeault l’a fait, je n’ai jamais vu ça avant. J’ai été bouche bée par son esprit méthodique et je suis rarement impressionnée à ce point. Découvrir une œuvre aussi parfaitement construite et réfléchie, c’est inestimable. Que chaque élément ait sa place à un moment précis pour que le reste de la partie puisse se jouer, c’est, je le répète, du génie.


Pour être honnête avec vous, j’ai eu envie de relire le roman plusieurs fois pour l’analyser en profondeur. Pour jouer la partie, jouer le livre. C’était tout simplement exceptionnel.


Je ne sais pas ce que je pourrais vous dire d’autre. C’est le genre d’histoire que vous devez vivre par vous-même pour comprendre mes propos. Plongez dans l’écarlate et ayez l’esprit aiguisé, sinon vous finirez comme moi : prosterné devant le roi.


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