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J'ai écrit un roman !

Le titre l’indique : j’ai écrit un roman. Oui, un vrai de vrai.

J’ai autopublié deux recueils de poésie et publié un roman-feuilleton en numérique l’année passée. Mais un roman ? Jamais. Un vrai livre qu’on tient dans nos mains, qu’on tourne les pages du bout des doigts, qu’on hume l’odeur du papier et de l’encre. Maintenant, c’est chose faite.

Je précise que ceci n’est pas une critique, bien évidemment. Il faut quand même être particulièrement imbue de soi-même pour critiquer sérieusement sa propre œuvre ! Non, je prends tout simplement un moment pour vous parler de mon livre avec humilité simplement parce que j’en suis fière et parce qu’il est publié dans une collection que je critique normalement.



Seul contre elle est le 59e roman à paraître dans la fameuse collection jeunesse Tabou. Le sujet se concentre principalement autour de l’agression sexuelle vécue par un garçon, mais j’ai pris la décision d’entourer plusieurs sortes d’agressions. Ainsi, Noam n’est pas la seule victime et j’ai aussi voulu montrer qu’une agression sexuelle, que ce soit vécu par un garçon ou par une fille, n’a pas d’importance : cela reste un crime.

Pourquoi avoir parlé de ce sujet ? Parce que c’est, à mon avis, un tabou dans un tabou. On parle de plus en plus des agressions sexuelles, à travers dénonciations ou publications médiatiques, mais la majorité du temps, le texte s’adresse aux femmes et uniquement à elles. Le préjugé du « gars violeur » et de la « femme victime » est assez tenace dans notre société. Je tenais donc à faire une place, du moins comme je le pouvais, aux hommes qui sont eux aussi victimes. D’autres hommes ou de femmes, car ça arrive. Parler des victimes masculines n’enlève rien aux victimes féminines et c’est ce que je tente de démontrer dans ce roman. Chacun à sa place et ses traumatismes. Parfois, vaut mieux s’entraider que de rejeter quelqu’un simplement à cause de son genre.

J’espère qu’avec l’histoire de Noam, une parmi des milliers, je vais réussir à atténuer ces préjugés, à mettre en lumière des victimes qu’on garde dans l’ombre et qui remplissent le chiffre noir des victimes qui n’ont pas dénoncés. J’espère de tout cœur que mon roman pourra aider quelqu’un, que ce soit un adolescent, une adolescente, ou une personne adulte. Mon livre cible un sujet, mais prend en compte une communauté qui souffre et qui doit apprendre à vivre avec ses blessures.

Je suis fière de mon œuvre et je sais que je n’aurais pas pu faire mieux, au moment où je l’ai écrit et révisé. Il se peut que des gens ne l’aime pas. C’est correct. Il se peut que d’autres l’adore, c’est correct aussi. En tant que blogueuse, j’ai l’habitude de critiquer, me voilà donc de l’autre côté de la clôture. Mais je suis prête, car on ne peut pas tout apprécier dans la vie. Et je sais que je ne suis pas parfaite et que j’ai encore du chemin à parcourir pour m’améliorer, mais cela n’enlève en rien ma fierté et la confiance que j’éprouve quant à l’histoire contenue dans Seul contre elle.

Si vous lisez mon roman, n’hésitez pas à me glisser vos commentaires, publiquement, en privé, sur Goodreads, sur Facebook, bref, n’hésitez pas ! J’ai même très hâte de vous lire.

Merci de croire en moi, en ma plume d’auteure et celle de blogueuse.

Mione alias, Jessica.

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