top of page
  • Photo du rédacteurMione

Inquisiteur : deuxième partie de Jean-Sébastien Viard


TITRE : Inquisiteur : Deuxième partie

SÉRIE : Le cycle des compagnons de l'oubli

AUTEUR : Jean-Sébastien Viard

MAISON D'ÉDITION : Relate


GENRE LITTÉRAIRE : Heroic Fantasy

NOMBRE DE PAGES : 357


SYNOPSIS : Toujours poursuivis par l’inquisiteur, les compagnons quittent le château d’Acremont pour Sarzac, dans l’espoir d’obtenir la protection du duc d’Isaine. Inconscients des dangers qui les guettent, ils se lancent dans un voyage qui les mènera aux limites de leur résistance et de leur amitié.


De son côté, Marken Reynard peine à faire avancer une enquête dont personne ne semble vouloir, lui y compris. Troublé par la renaissance du culte du Dragon, inquiet du succès de la Maison des morts, il devra se confronter aux fantômes de son passé s’il veut parvenir, un jour, à percer le mystère du transgrest de Montgaillard.


Parallèlement, la tension ne cesse de monter entre les prétendants au trône.

Qui veut soulever le peuple d’Éléos ? Qui tente d’influencer les dirigeants du culte de Thyr ? Qui s’acharne sur le duc d’Isaine ? Qui est responsable de l’amnésie des compagnons, et que devaient-ils oublier ?


De nombreuses questions, mais combien de temps pour y répondre ?




JE REMERCIE L'AUTEUR POUR L'ENVOI DE SON LIVRE EN SERVICE DE PRESSE.

MON AVIS :


Si vous saviez à quel point j’avais hâte de lire ce roman ! J’ai embarqué avec tellement d’aise dans le premier livre, je guettais la sortie avec impatience. Ironiquement, au moment où je l’ai enfin eu entre mes mains, j’ai eu ce qu’on appelle un « reading slug », soit une panne de lecture, et au final, la critique sort plus tard que prévu. C’est un peu en lisant ce roman que j’ai réussi à me sortir la tête de cette panne et que j’ai pu apprécier les livres à nouveau, donc merci à l’auteur pour ça.


J’avais une certaine crainte en embarquant dans la suite d’Inquisiteur, principalement à cause des personnages et des événements du premier livre. Il y en avait tellement ! J’étais inquiète de ne plus me souvenir de quoi que ce soit. Ça l’a été un peu le cas, mais j’ai replongé assez aisément dans le récit et après quatre ou cinq pages, j’ai reconnu les personnages et j’ai pu replacer la chronologie. Par contre, je crois qu’un petit rappel au début du livre aurait été bien, sinon je conseille la lecture des deux parties l’une à la suite de l’autre.


Ce qui a aidé à me reconnaître, c’est le glossaire à la fin. Je ne sais pas si l’auteur m’a écouté, mais j’avais écrit ça dans ma première critique :

En termes d’éléments négatifs, la seule chose que j’aurai à reprocher c’est la quantité astronomique de personnages. Même les plus secondaires ont de l’importance et arrive un moment où ça commence à être difficile à suivre. L’auteur a mis un glossaire à la fin de son roman, mais listant seulement les personnages principaux. Je crois que, s’il lui est possible dans le futur de mettre tous les personnages, ça aiderait beaucoup à la compréhension de certains passages.

J’ai été entendue ! J’en ai presque remercié Thyr moi-même ! Tous les personnages, même le boulanger du coin est listé. Ça l’a été un très grand outil lors de ma lecture, car, à nouveau, il y a une quantité astronomique de personnages. Avec ce glossaire, je pouvais savoir facilement et rapidement qui était qui et me replacer rapidement. L’élément négatif est devenu un point positif juste à cause de ça, car j’ai pu apprécier tous les personnages. C’est fou de se dire que malgré le fait qu’il y en ait autant, j’ai pu m’attacher et comprendre chacun d’entre eux (ou presque). J’ai réussi à reconnaître le rôle de chacun, et ça, c’est à mon avis, un exploit !


Dans ce tome-ci, j’avoue avoir eu un coup de cœur pour Varan (j’ai peut-être mal écrit son nom), Frondeur et Archer. Ils avaient un petit quelque chose de spécial dans le récit. Varan et Archer ont encore des choses à nous dire, je le sens. Une aura de mystère les entoure et je suis prête à gager qu’on va en savoir plus dans la suite de la série. Je l’espère du moins, car je les ai vraiment aimés.


Quant aux cinq compagnons de l’oubli, soit Pointu, Ferraille, Frondeur, Archer et Caillasse, plus on avance, plus on en apprend sur le transgret et sur qui ils sont en tant que personnes. On découvre peu à peu leurs identités et des concordances avec certains événements. Même si on ne connaît pas encore l’identité d’Archer et de Caillasse, j’ai une hypothèse pour l’homme, mais la dame m’est encore complètement inconnue. J’ai l’impression qu’elle est haut placée dans la société, mais rien ne fonctionne avec la timeline. C’est à rendre fou ! Caillasse, qui es-tu bon sang ?!


J’avoue avoir trouvé l’histoire un peu plus lente quant à son rythme que le précédent tome. Ici, on s’est concentré un peu plus sur la psychologie des personnages, les combats — un peu répétitif selon moi — des compagnons lors de leur chemin vers Sarzac et la politique d’Éléos. La quête principale est un peu mise de côté, bien qu’on en apprenne un peu plus entre les événements et décisions qui prennent place auprès de certains personnages, notamment la Main noire. Eh bien qu’on ne connaisse toujours pas la vérité sur le transgret, j’ai adoré le fait qu’on en apprenne plus sur l’Histoire d’Éléos. Grande passionnée du sujet, j’ai aimé en découvrir plus sur les différentes religions du territoire, ce qui est en soi un grand pas, car cela affecte la quête principale. J’ai trouvé que malgré que le récit soit un peu plus lent, prendre le temps de mettre l’accent sur l’histoire religieuse, politique et sociale du livre était une bonne chose. Ça va nous permettre de mieux comprendre les alliances et les conséquences qui auront lieu dans la suite.


Néanmoins, j’ai un commentaire négatif à dire et c’est le fait qu’au début du livre et à quelques reprises, il y a le terme « voiture » qui est revenu. J’avoue que ça m’a déstabilisé, parce qu’en voyant le mot voiture, j’ai pensé directement à une Kia ou une Subaru, alors que dans ma tête, le livre se place plus dans un monde médiéval tout droit sorti de Kingdom Come. Alors j’ai un peu été déçue de ce terme moderne dans l’histoire, on dirait que j’ai eu de la difficulté à me faire une idée claire du moyen de transport.


Outre ça, l’auteur a encore réussi à me faire sacrer à la fin de son roman. Plusieurs questions ont été répondues, mais il y en a une cinquantaine d’autre qui s’est ajoutée ! Mausus ! C’est de la torture et à nouveau, JE VEUX LA SUITE !


Jean-Sébastien Viard a du talent pour le Heroic Fantasy. Je suis comblée avec son histoire et jamais déçue. Bien que ce tome-ci a quelques petits défauts, je suis officiellement conquise jusqu’à la fin de la série. Si vous aimez le genre, vous allez adorer la quête des compagnons de l’oubli.




Bannière_Mione.png
bottom of page