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Inquisiteur : Première partie de Jean-Sébastien Viard


TITRE : Inquisiteur : Première partie

SÉRIE : Le cycle des compagnons de l'oubli

AUTEUR : Jean-Sébastien Viard

MAISON D'ÉDITION : Relate


GENRE LITTÉRAIRE : Heroic Fantasy

NOMBRE DE PAGES : 353


SYNOPSIS : La vieille dynastie, qui est à la tête de l’Empire élosien, est sur le point de s’achever. Au moment où les grands seigneurs se préparent à remplacer l’impératrice vieillissante, un puissant transgrest va mettre en péril l’équilibre du pays. Quel sera le rôle de ces cinq personnages, qui s’éveillent dans une tour en ruine, frappés d’amnésie? Sont-ils responsables d’un acte de sorcellerie ou sont-ils, au contraire, victimes d’une terrible malédiction? L’inquisiteur Marken, envoyé par la Main noire, parviendra-t-il à les arrêter avant qu’ils ne se placent sous la protection du duc d’Isaine? Et saura-t-il déjouer la menace de l’ancien culte, qui semble ressurgir?


Une saga prenante située dans un univers fantastique, empreint de réalisme médiéval. Un monde où les intérêts religieux se mêlent aux complots politiques. Une intrigue traversée par la camaraderie, la romance, l’honneur et le courage, avec une pointe d’humour.


JE REMERCIE L'AUTEUR POUR L'ENVOI DE SON OEUVRE EN SERVICE DE PRESSE.

MON AVIS :


Certains d’entre vous, les lecteurs, me connaissent ou me suivent depuis assez longtemps pour savoir que je ne suis pas du genre à avoir la langue dans ma poche. En fait, je suis pointilleuse et assez critique quand il est question de livres. Je l’avoue, lorsque l’auteur m’a contacté pour son œuvre, j’ai hésité. La couverture me laissait perplexe et j’avais eu quelques services de presse indépendants qui avaient mal tourné. Mais, le synopsis m’intriguait et je me suis dit Go ! Un dicton dit qu’il ne faut jamais juger un livre par sa couverture. Je crois que ce proverbe a été créé pour ce livre-ci, parce que je j’aurai fait une énorme erreur en refusant l’offre de l’auteur.


Dès les premières pages du livre, j’ai été charmée par l’ambiance et l’écriture de l’auteur. Moi qui avais commencé ma lecture un peu à reculons, je me suis vu plonger dedans sans être capable de m’arrêter. Plus j’avançais, plus j’adorais. À peine ai-je atteint le trois quarts que je savais que ce serait un coup de cœur, et c’est le cas.


J’ai trouvé très agréables la construction du récit et la plume de l’auteur. Outre quelques répétitions de noms de personnages par-ci, par-là, je n’ai rien à lui reproché, au contraire. Il maîtrise très bien la description et sait mettre de l’avant certaines informations. Son écriture est très élaborée et elle m’a fait penser à Tolkien. Et attention, je précise cette comparaison. L’auteur d’Inquisiteur avait une écriture comparable à celle de celui du Seigneur des anneaux, mais sans les descriptions longues et interminables. Il y a un portrait de l’environnement, mais pas du tout pénible.


Le monde médiéval, quant à lui, je l’ai adoré. J’avoue avoir eu quelques difficultés avec la carte de temps à autre, mais rien de dramatique. La narration a bien mit en avant les lieux et c’est un des points phares qui a mené à ce que j’adore ma lecture.


Également, j’aimerais préciser que malgré que le monde soit dans le style médiéval, l’ouverture d’esprit, notamment en ce qui concerne l’homosexualité, m’a extrêmement plu.


Concernant l’histoire, eh bien, comme dit plus haut, j’ai plongé dedans et j’ai été incapable d’en sortir avant d’arriver à la fin. Je voulais tout savoir, tout comprendre. J’avoue que la fin m’a légèrement rebuté, puisqu’on a pas toutes les réponses, qui j’imagine vont arrivés dans la partie deux que j’attends impatiemment. Bref, pour vous mettre en contexte, lorsque de la magie est détectée dans l’Empire Elosien, on appelle l’événement un transgret. C’est la Main noire (qu’on peut comparer avec l’Inquisition [vous voyez d’où vient le titre ?]) qui se charge de poursuivre les transgresseurs et les punir en les condamnant à mort. Oui, pas de pitié pour les hérétiques.


À partir de cette information, on réalise que la timeline du livre est coupée en deux : avant le transgret et après le transgret. Dans ces timelines on suit plusieurs événements et personnages. J’avoue que j’ai eu de la difficulté à m’orienter à quelques endroits, trouvant ça un peu mélangeant. Et, si vous voulez rire de moi, j’ai compris que l’auteur indiquait quand nous étions « avant » en début de chapitre, seulement à la moitié du livre. Pas fort, je sais.


Bien que je pensais trouver ces multiples facettes difficiles pour ma compréhension de lecture, j’ai trouvé au contraire que ça l’intriguait encore plus. Je voulais savoir ce qui se passait après chaque scène, mais celles-ci étaient coupées par d’autres événements, ailleurs dans l’Empire. Ça a amené de la frustration, je l’avoue, mais je n’en veux pas à l’auteur.


En termes d’éléments négatifs, la seule chose que j’aurai à reprocher c’est la quantité astronomique de personnages. Même les plus secondaires ont de l’importance et arrive un moment où ça commence à être difficile à suivre. L’auteur a mis un glossaire à la fin de son roman, mais listant seulement les personnages principaux. Je crois que, s’il lui est possible dans le futur de mettre tous les personnages, ça aiderait beaucoup à la compréhension de certains passages.


En général, c’est un excellent heroic fantasy qui m’a intrigué du début à la fin. Je le conseille vivement, surtout si vous aimez le genre, vous ne serez pas déçu. Quant à moi, j’attends la suite de la deuxième partie avec grande impatience !

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