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Harry Potter : Livres vs Films

La série Harry Potter : les livres vs les films. Écrit par JK Rowling.


Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l’emmener à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie où une place l’attend depuis toujours.

Voler sur des balais, jeter des sorts, combattre des Trolls : Harry Potter se révèle un sorcier vraiment doué. Mais quel mystère entoure sa naissance et qui est l’effroyable V..., le mage dont personne n’ose prononcer le nom?


C’est ainsi que débute l’histoire du petit orphelin qui va avoir changé la vie de plusieurs générations depuis la fin des années 90. Je crois que comme toute auteure, jamais JK Rowling n’aurait cru que son premier roman (et la série qui en a suivi) aille autant de succès. Pourtant, c’est le cas et est aujourd’hui, l’un des plus grands bestsellers qu’a connus le monde de la littérature. Il y a tellement de contenu que je ne sais même pas par où commencer. L’auteure? La série? À l’aide. J’écris et je me demande dans quoi je m’embarque, mais la série Harry Potter est ma préférée et je voulais me faire plaisir pour mon anniversaire (aujourd’hui!). C’est grâce à JK Rowling que je me suis dit, en grandissant, que j’allais écrire moi aussi. C’est grâce à son écriture que je me suis forgé ma propre plume. Je suis très loin de son talent, soyons honnêtes, mais elle est ma force et elle est mon « dieu » de la littérature fantastique contemporaine.


Je pourrais vous parler de JK Rowling, mais il en a tellement à dire que je ne sais pas par où commencer. Cette femme est une superhéroïne. Quittant un mari violent, elle décide de devenir mère monoparentale avec une enfant à charge sans le moindre sou. Plusieurs documentaires et films racontent sa vie et je crois que le meilleur d’entre eux se trouve à être « La magie des mots » que je dois avoir écoutés facilement dix fois. Elle a un diplôme en littérature française et en philosophie et a été enseignante d’anglais et de français. Elle écrit depuis son plus jeune âge, mais c’est en 1990, dans un train, que sur une serviette elle écrit les premiers mots concernant le monde d’Harry Potter. Elle écrit ensuite le roman au complet et elle est refusée par des dizaines de maisons d’édition, jusqu’à tant que son manuscrit tombe dans les mains d’une petite fille dont le grand-père est éditeur chez Bloomsbury. Elle voulait la suite. C’est ainsi que le tout prendra des proportions grandioses. Le deuxième livre et ses suites jusqu’à sept furent publiés. Des films commencèrent à sortir. Puis, on ouvre des parcs à thèmes, des objets à l’effigie, puis la série terminée, elle crée Les Animaux fantastiques qui se passent dans le même monde, mais pas à la même époque. Des dizaines de livres en relation avec le monde d’Harry Potter voient le jour. Je pense notamment aux Contes de Beedle le Barde ou Le Quidditch à travers les âges.


Vous allez peut-être être étonnés, mais elle n’a pas écrit que pour le monde fantastique. Elle sort une série de livres sous le pseudonyme Robert Galbraith et on y suit les enquêtes de Cormoran Strike dans quatre romans : L’Appel du Coucou, Le ver à soie, La carrière du mal et Blanc mortel. Je n’ai lu aucun de la série de Strike, je l’avoue, mais aux dires de certaines personnes sur internet, c’est une excellente série. Peut-être me la procurais-je un jour. Qui sait?


Mais là, rentrons dans le vif du sujet. Les sept tomes d’Harry Potter. J’aurais pu faire une simple critique sur les livres, mais je sais que la plupart ont déjà lu les romans ou ont déjà vu les films. C’est pour ça que j’ai voulu donner mon point de vue avec un comparatif pour ceux qui avait fait un, mais pas l’autre. Je ferais également un court commentaire sur le texte scénographique « Harry Potter et l’enfant maudit. ».


Cela va différer d’une critique littéraire, puisque je prends en compte les films. En vous indiquant des scènes qu'il manque dans les films, mais que j’ai pourtant adorés dans les livres, je vous offre une petite critique de la production face à aux choix qu’ils ont faits. Ce ne sera pas une critique traditionnelle, mais comme c’est mon anniversaire aujourd’hui, je décide de m’offrir un cadeau en vous parlant de la série qui m’a fait grandir. J’ose espérer vous passionner autant que moi je le suis.

 

HARRY POTTER À L’ÉCOLE DES SORCIERS


Alors là, on va commencer par quelque chose d’important : le titre. Pour ceux qui ne le savent pas, le titre anglais est « Harry Potter and the Philosopher’s Stone ». Ça ne vous dit rien? C’est normal, parce que dans la traduction française, cela a été modifié pour « Harry Potter à l’école des sorciers ». Pourquoi? Je ne le sais pas. Peut-être parce que ça dévoilait l’un des punchs du film, étant donné qu’Harry, Ron et Hermione cherchent pendant les trois quarts du livre (et du film) qu’est-ce qui se cache sous touffu.


C’est également à partir du film qu’on se rend plus compte des différences à la traduction. Hogwarts devient Poudlard. Neville Longbottom est devenu Neville Londubat. Draco Malfoy est devenu Drago Malefoy. Severus Snape est devenu Severus Rogue. Et cetera. Je ne parlerais même pas des noms des maisons! Si vous vous laissez tenter par la version originale des films (que je vous conseille fortement!) vous vous rendez compte que plusieurs noms dans l’œuvre originale ont des connotations qu’on ne retrouve pas dans la version française et ça, c’est autant dans le livre que dans le film.


Une chose également qui m’a déplu dans le film, c’est qu’ils ont coupé dans l’épreuve la plus importante pour avoir accès à la pierre philosophale et c’est celle de Severus Rogue. C’est l’épreuve de connaissance d’Hermione qu’on a complètement zappée. À la place, on lui a donné de la « gloire » avec sa connaissance des plantes, mais ce n’était rien du tout ça! Harry a sa victoire grâce au vol sur balai dans la chambre aux mille et une clés. Ron montre son talent aux échecs, mais Hermione là-dedans? On l’a complètement oublié et j’ai trouvé ça très dommage, car dans le livre, elle risque la mort face à l’épreuve de son professeur de potion. C’est grâce à son ingéniosité qu’elle s’en sort et qu’Harry peut aller dans la dernière pièce.


L’autre chose qui m’a déplu et l’inexistence de Peeves l’esprit frappeur qui ne fera AUCUNE apparition dans les films. Pourtant, ils en ont fait des fantômes et Peeves est important à l’histoire, il rajoute un peu d’humour et met les protagonistes dans des merdes pas possibles. C’est un esprit frappeur en même temps. C’est très décevant de le voir ainsi inexistant. Juste pour Peeves, je souhaite que tout le monde lise les livres. Il chante une excellente chanson à la fin du septième tome!


Par contre, le moment que j’ai particulièrement apprécié fut la scène du miroir d’Erised. Si vous ne le saviez pas, Erised veut dire « Desire » à l’envers. C’est un moment très touchant, autant quand tu es enfants, que lorsque tu es adulte, que le film soit en anglais ou en français. Daniel Radcliffe a joué une excellente prestation durant ce moment du film. On y ressent toute la détresse du personnage, on y voit les étoiles dans les yeux du jeune Harry qui voit ses parents à ses côtés, mais également toute la tristesse dans son cœur de ne pas toucher la main de sa mère et de ne pas ressentir ce toucher. En plus, lorsqu’il va chercher Ron, on voit encore plus la déception d’Harry que son ami ne puisse pas se rendre compte de ce moment incroyable qui vient de se passer.


Le film et le livre sont à la base considérée comme du fantastique jeunesse, limite pour les enfants. Vous allez voir que plus on avance, moins c’est le cas.

 

HARRY POTTER ET LA CHAMBRE DES SECRETS


Le film est très bon. Encore une fois, nous avons la même vibe que dans le premier. Le livre, tout aussi bon. Cependant, il n’est pas remarquable. C’est celui que j’ai lu le moins souvent et qui ne m’est pas resté dans la tête, comme les autres. Pourtant, je peux vous affirmer que c’est le début des coupures qui ont un impact entre le roman et le film et je vous assure, ça ne va pas en s’améliorant.


Premièrement les évènements qui manquent. Tout le monde se souvient de la scène où Drago arrache une page d’un livre (tranquille) (NDA : Une théorie tente de prouver que la feuille déchirer qu’Hermione avait dans la main lorsqu’elle était pétrifiée était en fait la page que Drago a déchirée chez Fleury et Bott. Très intéressante cette théorie!) et où on rencontre Lucius Malefoy pour la première fois. Charmant personnage. Eh bien, dans le livre, Arthur Weasley et Lucius Malefoy se battent dans le magasin de livre, alors que dans le film, il garde son calme pendant que ses enfants se font intimider par un homme dans la trentaine. Génial.


On pourrait aussi noter que Ron reconnaît le nom de Tom Jedusor sur un écusson pour service rendu à l’école. (Oh, mais qu’elle ironie cet écusson!). Il est intelligent Ron, c’est les films qui en ont fait un couillon. Ou encore, on pourrait parler de l’inexistence du professeur fantôme Binns qui est, je crois, le professeur favori d’Hermione.


L’autre évènement qui m’a déplu de ne pas être présent c’est l’anniversaire de mort de Sir Nicholas de Mimsy-Porpington. Là vous êtes tous « qui? » avec un point d’interrogation dans le visage. Cela se trouve à être Nick-Quasi-sans-tête qui se présente à la table des Gryffondor au début du premier film (il dégoûte particulièrement Hermione au passage). On y retrouve son histoire et on y rencontre les autres fantômes de Poudlard, dont ceux des trois autres maisons de Poudlard. On rencontre celle de Serdaigle dans le 8ème film (mais 7ème livre), mais en enlevant cette scène nous n’avons jamais rencontré le Baron sanglant chez Serpentard et le Moine gras pour Poufsouffle. Pourtant le Baron Sanglant sera important dans l’histoire de la Dame Grise. C’est dommage.


Le moment que j’apprécier, cependant, ça se trouve à être la scène du début où Harry rencontre les Weasley. Ils sont une famille particulièrement aimante. On le voit tout de suite, dans le film et dans le livre, à quel point Molly Weasley est une bonne mère et surtout, qu’elle a un grand cœur. Elle a connu les Potter. Je me demande même comment ça Harry n’avait pas fini dans le foyer d’un des membres de l’ordre du phénix après la mort de Lily et James. Peut-être pour l’éloigner du monde magique, je ne sais pas, mais à partir du moment où il rentre dans la vie de Molly, elle le considèrera comme l’un de ses fils (même si elle en a déjà six!). C’est une scène que j’apprécie beaucoup autant à lire, qu’à regarder.

 

HARRY POTTER ET LE PRISONNIER D’AZKABAN.


Alors ici, certaines des omissions ne font pas de sens, car elles sont des informations cruciales sur des personnages importants.


C’est souvent nommé comme le livre et film préféré de la saga chez plusieurs Potterhead, mais je ne suis pas d’accord. En fait, c’est celui que j’ai le moins aimé. Je ne me suis pas autant attaché au Professeur Lupin et à Sirius Black autant que je le voulais. Je les ai trouvés plus importants dans le cinquième film que j’ai trouvé meilleur. Pourtant, le professeur Lupin est devenu, au film des romans et des films, l’un de mes personnages préférés.


En effet, dans le livre, l’histoire des Maraudeurs est expliquée. On y raconte la relation entre Lupin, Patmol (Sirius Black), Cornedrue (James Potter) et Queudver (Peter Pettigrew) et de la fameuse nuit où ils ont sauvé Severus d’une possible attaque de Lupin en forme de loup-garou. Le tout est vaguement lancé dans le film, mais pas expliqué comme dans le livre. C’est une excellente scène où Harry en apprend plus au sujet de son père et de ses amis.

Aussi, une chose qui me semble incompréhensible dans le troisième film, comparé au roman, c’est le début. Dans le film, Harry s’entraine avec Lumos Maxima, alors que dans le livre il utilise une simple torche. Pourquoi? Parce que l’utilisation de la magie hors de l’école est interdite et Harry en verra les conséquences en cinquième année. Et je passe le fait qu’il fait grossir sa tante (qui le méritait, mais bref). Dans le livre, Harry a enduré la tante Marge pendant une semaine. UNE SEMAINE! Vous imaginez?


Malgré tout, je comprends pourquoi c’est le préféré de la série, car c’est celui qui comporte le moins d’absence entre le film et le livre, mais plus des différences mineures. Malheureusement, les deux principales absences et changements ne font aucun sens. Je trouve ça dommage.


La partie que j’ai préférée dans le film c’est la scène où Harry rencontre Sirius Black dans la Cabane hurlante et se rend compte que son parrain est une personne intègre qui aime son filleul comme son propre fils, sans l’avoir vu grandir. Pour un orphelin, c’est quelque chose d’énorme et c’est une scène très touchante. Dans le livre, la scène est à peine différente. C’est le bout qui m’a fait une boule dans la gorge. C’est tellement bien écrit et on a juste envie de se battre pour Sirius qui a écopé de quelque chose qu’il n’avait pas fait. C’était le meilleur ami de James. Ils étaient comme des frères. Sirius est un personnage brisé, autant que l’est Severus Rogue. Je crois que ce sont tous les deux mes personnages préférés.

 

HARRY POTTER ET LA COUPE DE FEU.


Alors là! Là ça commence à être ennuyeux les changements. Outre le fait que la robe d’Hermione devait être de couleur Periwinkle (une sorte de bleu, violet) qui a fait un SCANDALE énorme dans la communauté, on retrouve plusieurs éléments qui n’ont aucun sens! Je comprends que la couleur de la robe a été changée à cause des tenues des filles de Beaux-bâtons et de l’allure du bal de Noël. Mais le reste, c’est là qu’on se rend compte que ça va être pire en pire.


C’est également à partir de ce film que le rating a été modifié, à cause de la mort de Cedric Diggory à la fin du livre (et du film). Si je viens de vous spoiler, navré, mais après dix ans, ce n’est plus considéré comme un spoiler.


La première chose qui m’a déçu, c’est le peu d’importance qu’on a apporté à Beaux-Bâton et Durmstrang, autant dans le livre que dans le film. On apprend qu’il existe d’autres écoles dans le monde et c’est tout? On n’a pas un petit cours d’histoire? On nous montre des filles pour l’école de France et des hommes pour l’école de la Bulgarie, mais ce ne sont pas des écoles non mixtes, contrairement à ce qui est indiqué. (C’est également grâce à Pottermore qu’on a appris que d’autres écoles existaient notamment au Mexique, en Afrique, au Japon et aux États-Unis. On découvre Ilvermorny dans Les Animaux fantastiques et on risque de parler de Castelobruxo dans le 3ème film.) Je trouve que JK Rowling aurait pu un peu plus approfondir sur le sujet, parce que c’est une grosse découverte pour Harry, autant que pour le lecteur et le visionneur. Il y a eu une lacune importante.


Ensuite, on en parle des filles de Beaux-bâtons? On nous balance des filles qui font fondre les garçons, sans expliquer pourquoi. En effet, dans le livre, on nous parle des Vélanes. Ce sont des créatures à apparences humaines qui arrivent à attirer les hommes grâce à un sortilège. Un peu les sirènes de la terre ferme. Fleur Delacour qu’on rencontre pour la première fois dans le quatrième tome est à moitié Vélane à cause de sa grand-mère. Dans le livre, c’est Arthur qui parle de ces créatures lors du match de Quidditch, car elles sont les mascottes de la Bulgarie.


Parlons ensuite de ce qui mène au fameux baiser entre Hermione et Ron dans le 7ème roman (qui est 100x meilleure que la scène du film). Quelque chose qui a été complètement effacé : Le S.P.E.W. Aussi nommé : Society for the Promotion of Elfish Welfare. C’est une société commencée par Hermione, afin de donner des droits aux elfes de maisons qu’elle trouve maltraitées. On y rencontre Winky, l’elfe de Barty Croupton Sr. et qui finira par travailler dans les cuisines de Poudlard (qui se trouve à côté du dortoir de Poufsouffle by the way!) à la mort de son maitre.


Puis finalement, le point des dragons. On en parle du fait qu’un élève de quatorze ans qui se fait pourchasser par un dragon et qu’aucun professeur ou membre du ministère lève le petit doigt pour l’aider? Crève Harry, rien à foutre. C’est quoi ça?


En plus, au niveau des dragons, dans le film on oublie de mentionner le nom important : Charlie Weasley. C’est grâce à lui que Ron apprend la première épreuve du Tournoi des Trois (Quatre) sorciers. On aperçoit Charlie sur la photo dans le 3ème film et il n’est presque pas mentionné dans aucun des films, sans faire aucune apparition. On a rencontré Bill dans le 7ème film, Percy dans le 2ème, mais Charlie, deuxième enfant des Weasley : rien du tout. Pourtant, on parle souvent de lui dans les romans. On parle de son élevage de dragons en Roumanie, du fait qu’il a pris soin du dragon Norbert (Norberta) qu’avait reçu Hagrid dans le premier livre (et film).


Je ne parlerais pas du « HARRY DID YA PUT YOUR NAME IN THE FIREH » de Michael Gambon comparer au « said calmy Dumbeldore » dans le roman. Y’a des memes, tout le monde en parle, c’est la même chose chaque année quand on parle de la Coupe de Feu. Bref, Google est votre ami.


Le moment que j’ai préféré dans le livre et le film, il y en a deux. Premièrement, le bal de Noël. Quand j’ai vu pour la première fois Hermione dans sa belle robe rose, ses cheveux de côté, j’ai dit à ma mère que je voulais lui ressembler à son mariage. (Ça n’a pas fonctionner by the way). Mais ce que j’aime de cette scène, c’est Ron et Hermione. On commence de plus en plus à voir dans les films la relation amour-haine entre les deux amis. Dans le livre, on s’en rend compte depuis la partie d’échecs et dans chaque roman il y a une petite scène entre les deux qui nous montre leurs sentiments l’un envers l’autre. Je comprenais Ron et en même temps j’avais envie de le traiter de con, mais je connaissais une personne qui agissait exactement comme lui, au même âge, à l’exacte même époque. Alors Ron, I got u. Je trouve que c’est une belle scène où on nous montre que l’amitié et l’amour peuvent être déstabilisés et qu’il existe une fine ligne entre les deux.


La deuxième scène, ce sont les funérailles de Cédric. Dans le livre, on parle d’un gars fier, sûr de lui, un peu arrogant, il me fait penser à James Potter au niveau de la personnalité, mais un peu plus sage. C’est le cas typique d’un Poufsouffle. Il est brillant et Peter Parkinson lui a offert un visage un peu plus naïf. J’ai préféré le Cédric du film à celui du livre. Mais dans le livre, on a une grande scène pour l’enterrement de l’adolescent qui était au mauvais endroit au mauvais moment. Dans le film, on a une petite scène à la fin avec un bout du speech de Dumbledore. Je trouve qu’ils ont passé rapidement la mort du Poufsouffle dans le film, comparé au livre où la scène est magnifique. C’est ma deuxième scène préférée du roman et je pense qu’on aurait pu y mettre un peu plus d’attention.


Comme vous pouvez le voir, les changements deviennent de plus en plus importants. J’aurais pu écrire dix pages sur Harry Potter et la Coupe de feu, mais je me suis limité au plus important.

 

HARRY POTTER ET L’ORDRE DU PHÉNIX.


Le cinquième livre est l’année de Ron Weasley, pourtant c’est passé inaperçu et renvoyer au sixième film. En effet c’est dans sa cinquième année que Ron devient gardien dans l’équipe de Quidditch et il devient même préfet de Gryffondor (sous l’œil très fier de sa mère Molly) aux côtés d’Hermione. On voit Ron comme un personnage complet dans le cinquième roman, mais on passe à côté de tout ça, pour laisser la place à Harry Potter et à l’Armée de Dumbledore.


Justement en parlant de l’Armée, dans le film, c’est Cho qui dévoile le secret sous le Véritasérum, ce qui cause une rupture des sentiments d’Harry envers la jeune asiatique, mais dans le livre, c’est la meilleure amie de Cho. C’est un changement minime, mais important. Je crois qu’ils ont voulu changer ça pour faire terminer la « relation » qu’entretenaient les deux adolescents.


Je n’ai pas beaucoup de choses à dire au niveau des différences, mais je peux vous parler de mes scènes préférées, après vous avoir parlé d’une scène qui m’a brisé le cœur.

Dans le film, on apprend un peu l’histoire de Neville et de ses parents. Dans le livre, c’est complètement différent. C’est en visitant Sainte-Mangouste (l’hôpital) qu’Harry, Ron et Hermione, apprend que Alice et Frank Londubat sont devenus « légumes ». Frank encore plus qu’Alice, à cause du sortilège Doloris utilisé de trop nombreuses fois sur eux, par Bellatrix Lestrange. Alice communique avec son fils grâce à des enveloppes de bonbons. On apprend également que la prophétie d’Harry aurait pu également concerner Neville, mais Voldemort a choisi les Potter cette soirée-là. C’est une scène très triste sur l’histoire de Neville que j’ai apprécié lire. J’aime en apprendre plus sur les personnages.


La première est une scène entre Harry et Sirius devant le fameux arbre généalogique des Black. On y découvre qu’ils sont liés aux Malefoy (Narcissa Malefoy, la mère de Drago, est née Black, sœur de Bellatrix Lestrange (née Black aussi) et aux Tonks (Andromeda Tonks [la mère de Nymphadora] est la sœur de Narcissa et Bellatrix [Oui oui!]). Sirius raconte l’histoire de sa famille à Harry et c’est une excellente scène dans le livre qui nous fait avoir encore plus pitié de l’homme, mais surtout, nous fait comprendre ses actions. C’est un personnage plein d’amour qui a eu une vie très difficile, car il est très différent de sa famille. Il passe la majorité de son adolescence chez les Potter, sa deuxième famille. C’est un lien très fort qui se bâtit entre Harry et son parrain. J’ai été très triste à la mort de Sirius que j’ai trouvée autant non nécessaire que très nécessaire. Il fallait montrer à Harry que Voldemort est bien présent et que ses adeptes peuvent causer autant de dommages que leur maitre. Cela donne à Harry une force de se battre. La scène dans le film m’a brisé. On voit Remus Lupin retenir Harry qui est détruit de voir mourir son oncle. Mais on en parle de Remus? Il vient de voir son dernier ami mourir. Après avoir perdu James, il perd Sirius à cause de Voldemort. Pourtant, il met ses émotions de côté pour protéger Harry, qu’il considère également comme un fils. C’est à ce moment qu’on comprend que le lien qui unissait Remus, Sirius et James était plus que puissant. Je ne parlerais pas de Peter, c’est un connard, merci.


La deuxième scène c’est celle du combat entre Dumbledore et Voldemort. On voit le « Dark Lord » avoir de la difficulté, c’est le début de ses problèmes, face au directeur de Poudlard. Pourquoi? Parce que c’est lui qui lui a tout appris. L’élève n’a pas dépassé le maitre et c’est à ce moment-là que Voldemort s’en rend compte. Il réalise que Harry est intouchable tant et aussi longtemps que Dumbledore est dans le chemin. Ce que j’aime de cette scène, c’est un peu l’hypocrisie qui se forme chez le vieil homme. On apprend dans le 7ème tome que Harry doit faire face à Voldemort « au bon moment », alors ici, il ne fait que le protéger, car ce n’est pas le moment. Comme le dit Severus, il attend que Harry soit un porc prêt pour l’abattoir. Alors ici, on voit Dumbledore comme le protecteur, on voit la relation qu’il a avec l’adolescent, pour se rendre compte que tout est mensonge deux tomes plus tard. Cependant, j’apprécie qu’on nous montre, enfin, le talent du sorcier.


Ma troisième scène préférée, elle est dans le film. Lorsque les membres du ministère viennent chercher le directeur pour l’amener à Azkaban, Dumbledore refuse et disparaît grâce à son phénix. Le personnage de Kinglsey Shacklebolt dit au Ministre de la Magie que le vieil homme a du style. Ça donne une petite touche d’humour dans la noirceur des films. Je vous le rappelle, à la base, c’était une série pour enfant! Je peux vous assurer que ce n’est plus du tout le cas.

 

HARRY POTTER ET LE PRINCE DE SANG-MÊLÉ.


Ici. Oh mon dieu. Ici. J’avais tellement d’attente pour le film dès que j’ai fini le roman. On apprenait tellement de choses, des trucs particulièrement importants. Avant la venue du 7ème tome, c’était mon préféré. Je crois en fait que c’est toujours mon préféré, car le livre se pose beaucoup sur Voldemort, mais également sur Severus Rogue, le fameux Prince de Sang-Mêlé. Dans les deux cas, le livre nous offre une autre vision des personnages, on raconte leur histoire.


Saviez-vous que le nom « Prince de Sang-Mêlé » vient de la mère de Severus qui s’appelait Eileen Prince? C’est Hermione qui le découvre, il me semble, dans le roman (Je ne suis pas certaine de cette information!). Bref, petite information gratuite. Même si on en apprend plus sur la vie de Severus Rogue dans le 7ème tome, ici on en apprend plus sur ses origines. Un père violent, une famille pauvre. Une mère sorcière, un père moldu. Comme Voldemort. (You said what ? Je m’en viens sur ce sujet).


Harry, autant dans le livre que dans le film, apprend l’existence des Horcruxes grâce à Horace Slughorn. Avant d’apprendre cette information importante, Dumbledore montre à Harry la vie complète de Voldemort. De ses origines (les Gaunt) et comment sa mère a charmé un moldu grâce à un philtre d’amour pour enfanter Tom Jedusor, un sang-mêlé qui agit comme un sang pur. Non seulement toutes ces informations sont coupées du film, mais c’est également la partie la plus importante du sixième tome. Je ne comprends aucunement pourquoi ils ont coupé ces informations dans le film.


Je crois, honnêtement, que dans ce sixième film, on est passé à côté de l’importance de l’histoire de Severus et de Voldemort pour se concentrer sur les déboires amoureux de Ron avec Lavande et la jalousie d’Hermione. On se pensait à la limite dans une série d’amour pour adolescent. Ça, c’est sans parler de Ginny avec Harry! On donne enfin son importance à Ron, mais seulement avec un film de retard.


Les épisodes explicatifs du Transplanage (qu’on découvre au début du film) sont complètement effacés pour laisser place au Quidditch.

Même si j’apprécie qu’on montre enfin, qu’Hermione a des sentiments pour Ron, j’aurais préféré que la scène des oiseaux dans le film soit effacée pour laisser de la place à Voldemort. J’aurais aimé qu’on nous montre, comme dans le livre, l’importance de l’histoire du personnage.


En sortant du cinéma, je n’avais jamais été aussi déçue après un film.


Malgré tout, j’ai eu des scènes que j’ai adorées!


Dans le livre, j’ai adoré la scène de la mort de Dumbledore (qui a été complètement butché dans le film, donc je ne compare même pas!). On voit la détresse d’Harry qui perd à nouveau un mentor. La scène des funérailles est l’une des plus belles scènes depuis le bal de Noël. On ressent la tristesse, la détresse, l’amour que portent les sorciers à leur ancien directeur. J’aime l’incompréhension qui règne chez le trio à propos de Rogue qui, à leurs yeux, a causé la pire trahison qui soit. Déjà qu’ils ne lui faisaient pas confiance, c’est la goutte de trop!


Une autre chose que j’ai aimé du livre, c’est le début de la relation entre Lupin et Tonks. Je trouve que c’est un couple vraiment très mignon et je comprends Remus d’avoir peur de se lancer dans le bonheur et de se laisser avoir des sentiments pour la jeune métamorphe. Je vous en reparle lors de la critique du 7ème tome.


Finalement, dans le film, ma scène préférée c’est la soirée de Slughorn. L’humour qui se dégage avec Hermione qui a fait la terrible erreur d’inviter Cormac McLaggen est très drôle. Ça apporte un peu de légèreté dans l’histoire sombre qui règne autour de Drago.


Mon autre scène favorite qu’on voit autant dans le film que dans le livre, c’est la bataille entre Harry et Drago. Dans le film, on voit toute la vulnérabilité du Serpentard qui se voit déchiré dans une décision qu’il n’a jamais eu le choix. Harry ne le voit pas comme ça et le voit comme un traître. Pourtant, je pense que Malefoy, tout comme Rogue, est un personnage particulièrement incompris. Il n’a pas le choix et a été élevé dans la magie noire. Comment peut-il agir autrement? Il ne connaît rien d’autre. On aperçoit également la relation entre Severus et Drago. Je crois que c’est là qu’on commence à réaliser que le professeur de Potion a des sentiments lui aussi et que malgré tout, arrive à s’attacher à certaines personnes. Même s’il ne l’avouera jamais, on comprend dans le 7ème tome qu’il s’est attaché à Harry et au lieu de le voir comme un ennemi, il l’a vu comme le fils de la femme qu’il a le plus aimé.

 

HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT.


Là, j’ai beaucoup de choses à dire, car il manque BEAUCOUP de choses et il y a eu également beaucoup de changements. Je suis contente qu’ils en aient fait deux films, mais pourtant, il manquait plusieurs éléments importants. Surtout au niveau de l’histoire.

La première scène du film se trouve à être celle des Sept Potter. On coupe, à l’écran, Tonks qui tente d’annoncer une nouvelle qu’on comprend à la fin seulement. Non seulement elle et Remus se sont mariés, mais ils attendent un enfant : Teddy Lupin. On apprend dans le livre, lorsque Remus visite Harry au cotage de Bill et Fleur, qu’Harry devient le parrain de Teddy. Dans l’épilogue, on apprend qu’après la mort de ses parents, Teddy est élevé par Andromeda (un peu comme Neville élevé par sa grand-mère), mais passe du temps chez les Potter. James, à la gare 9 et 3/4, annonce à tous qu’il a vu Teddy embrasser Victoire (la fille de Bill et Fleur), lors de l’épilogue. Dans le film, on apprend simplement l’existence de Teddy lorsque Harry voit Lupin grâce à la pierre de résurrection et lui dit « Remus… votre fils ». C’est particulièrement décevant, surtout sachant que l’histoire se répète (l’histoire de l’orphelin).


Puis, il y a le mariage de Bill et Fleur qui est très beau, mais était-il nécessaire? On aurait pu se concentrer sur quelque chose d’autre, mais je comprends la nécessité de légèreté pour le film qui est très sombre. Dans le livre, on en profite pour parler de la famille Weasley, mais c’est également la scène où Harry rencontre Elphias Dodge qui lui raconte un peu de la vie de Dumbledore. C’est à ce moment qu’il comprend que l’homme qu’il a connu n’est pas le vrai.


C’est le début de plein de manque entre le livre et le film. Lorsque Harry, Ron et Hermione sont au Square Grimmaud, il manque la scène où Harry trouve une lettre dans la chambre de Sirius avec une photo de lui sur un petit balai volant offert par son parrain. La lettre est déchirée et on apprend plus tard que c’est Severus qui a la deuxième partie, celle avec la signature de Lily. C’est une scène qui aurait pu être gardée, car cela est quelque chose d’important pour Harry qui découvre encore un peu plus de chose sur son passé et sur ses parents et parrain.


On passe également par-dessus toute la préparation du plan pour aller au Ministère. J’avoue que ce n’était pas nécessaire au film, mais ce sont des pages super intéressantes dans le livre, que je conseille fortement!


Vient ensuite la fuite en forêt et les tentatives de détruire l’horcruxe. C’est également le début des conflits entre Harry et Ron, ce que j’ai trouvé désolant, autant dans le livre et dans le film. C’est déjà difficile comme période, pourquoi chambouler une amitié qui est solide depuis le début (si on oublie la petite partie dans le 4ème tome)?


Il manque le fait qu’Hermione a pris un tableau au Square Grimmaud, qui se trouve à être un ancien directeur de Poudlard dont le nom m’échappe et qui leur fait un lien direct avec Poudlard. C’est de cette manière qu’ils apprennent pour Rogue en tant que directeur de l’école et non pas à cause de la radio. Ils reçoivent également des informations sur l’épée de cette manière. C’était un élément important qui a été remplacé avec quelque chose de banal.


Lorsque Ron part, c’est l’une des scènes les plus tristes que j’ai vues. Cette chicane entre lui et Harry est déchirante. C’est là qu’on comprend que Ron vit mal d’avoir comme meilleur ami le grand Harry Potter, qu’il est mis de côté, par tout le monde, qui préfère le brun au rouquin. C’est très déstabilisant comme scène, surtout lorsque Ron lui cri qu’il ne comprend pas sa détresse, car il n’a plus de famille. C’est choquant comme propos et on se rend compte de la douleur que vit le personnage. C’est une scène du film qui m’a bouleversé énormément.


S’en suivent les recherches à Godric’s Hollows. La scène du cimetière dans le film est très belle, mais ils ont omis des passages importants. Le fait que Harry passe devant la maison où il est né, en ruine, et où Harry y lit des dizaines de notes d’espoir adressées à lui et ses parents. On a également passé par-dessus la statue à leur effigie qui se change magiquement lorsqu’un sorcier s’approche d’elle dans le square de Godric. C’est un hommage qui aurait pu être un peu plus exploité. Surtout qu’on a beaucoup laissé de côté l’histoire de James et Lily Potter.


Après la scène avec Batilda, où Hermione ne semble pas comprendre assez vite la situation, vient l’épisode de l’histoire de Dumbledore. En lisant le livre, j’attendais ce passage dans le film avec impatience. On apprend que son père a tué trois moldu et qu’il est en prison pour cela. On apprend que sa sœur est morte après un échange de sortilège entre lui, Grindelwald (qu’on rencontre dans Les Animaux fantastiques) et le frère d’Albus, Abelforth. Certaines théories sur Ariana disent qu’elle serait peut-être un obscurus (qu’on apprend la signification dans Les Animaux fantastiques grâce à Newt Scamander). On apprend un côté d’Albus Dumbledore qu’on ne connaissait pas avant, celle de la quête du « Plus grand bien ». Le fait d’être passé par-dessus l’histoire de Dumbledore est illogique, mais comme ils ont fait la même chose avec Severus, Voldemort, à quoi je m’attendais? C’est une scène très intéressante dans le livre que je vous conseille fortement de lire.


La scène de danse qui a été ajoutée au film était malfaisante et inutile. Je ne m’attarde même pas là-dessus. La scène a été faite que pour ceux qui ship Harry et Hermione ensemble, c’est un fait.


Ron revient, ils détruisent le collier. Avec la bague et le journal, ça fait maintenant trois. Ils commencent à chercher dans la vie de Voldemort qu’est-ce qui pourrait être des horcuxes. C’est dans le livre qu’on apprend l’histoire de la coupe de Poufsouffle, mais surtout de la Dame Grise et du Baron Sanglant. Par contre, c’est en entrant dans la salle commune de Serdaigle qu’il découvre pour le diadème et non pas grâce à Luna.


En parlant de Luna, je suis déçue que la scène où Harry découvre qu’elle a peint ses amis sur son plafond chez elle ait été coupée (ainsi que la scène de la corne explosive qui a été aux oubliettes). On en apprend un peu plus sur « Loufoca Lovegood » et encore une fois, les personnages secondaires sont oubliés.


Le deuxième film est commencé, Dobby est mort (repose en paix Dobby) pour sauver son « ami Harry Potter ». Une scène que j’ai adorée dans le livre et dans le film. Un très bel hommage à l’elfe de maison, chapeau sur ce côté-là. La scène du manoir Malefoy est passée. Ils ont appris l’histoire des Reliques de la mort (Au fait, l’histoire se trouve dans le Conte de Beedle le Barde qui est en vente chez vos libraires. On y retrouve également d’autres histoires bien intéressantes). Ils finissent par avoir la coupe et rencontrer Abelforth, pour finalement aller à Poudlard. Fine.


Arrivé à Poudlard, on a un peu d’humour dans le film avec Harry qui tente d’expliquer ce qu’il cherche avec aucun indice, ce que lui fait remarquer Seamus. Une scène avec Rogue apparaît et un combat avec McGonagall s’en suit. J’ai aimé cette scène, car cela montre encore une fois que Severus est mal compris. En tant que directeur, il tentait de protéger le mieux qu’il pouvait les élèves des Carrow envoyés par Voldemort à l’école, mais également devait jouer l’agent double en tant que Mangemort. Elle est difficile la vie de Severus.

Hermione et Ron vont détruire la coupe dans la Chambre des Secrets. Dans le film, c’est là où se passe leur baiser (ce qui m’a énormément déçu, car on a attendu huit films pour presque rien voir! Alors que, comme je l’ai dit plus tôt, dans le livre, Hermione et Ron s’embrassent lorsque celui-ci indique à Hermione qu’il faut sauver les elfes de maisons.


Bref, Harry trouve le diadème, il est détruit dans le feu de Goyle [RIP]. Encore une fois, une scène de film très cool à vois. Non seulement on apprend que Ron et Hermione sont en couple. Mais on voit également Harry sauver Drago et Blaise Zabini, car sa conscience ne lui permet pas de laisser son ennemi derrière. Drago n’n’a, en fait, rien fait de mal, sauf avoir été élevé par la mauvaise famille. Dans le film on le voit du côté des « gentils ».

Le journal. La bague. Le collier. La coupe. Le diadème. Cinq, il en manque deux : Nagini et Harry.


Arrive LA scène qui m’a fait pleurer et m’a fait lancer mon livre à travers la pièce : la mort de Severus Rogue. À mes yeux, il est mort en héros, tentant de raisonner Voldemort sur cette guerre et tente, toujours, de protéger Harry. À la mort de Severus, autant dans le livre que dans le film, il lui dit qu’il a les yeux de sa mère, ce qui est énormément triste. Tout le long et toute sa vie, Severus n’aura vécu que pour Lily Evans et aura donner sa vie pour protéger son fils.


On retrouve les souvenirs de Rogue dans la pensive et DIEU MERCI, cette scène était dans le film. Même si on dépeint Severus comme « accro » à Lily, il faut bien comprendre que celle-ci était sa seule amie et la seule source de bonheur dans une vie de merde. Alors quand il a perdu son amitié, il était détruit. La scène où Rogue prend le corps de Lily dans ses bras dans le film, il me semble qu’elle n’est pas dans le livre. Je sais qu’il visite la maison, mais je ne me souviens pas de la présence de cette scène. À vérifier! Bref, c’est ma scène préférée du tome 7 et c’est également ma scène préférée dans le film.


Mon autre scène préférée dans le film c’est lorsque la bataille fait rage et que la composition « Courtyard Apocalypse » d’Alexandre Desplat. C’est une musique qui nous prend aux tripes, qui nous fait rentrer dans l’action et j’ai adoré cette composition au point où je l’écoutais pour m’endormir le soir.


Harry finit par apprendre son sort, aller devant Voldemort, on apprend la mort de Fred, Lupin et Tonks en particulier. On voit Lavande être tuée par Greyback [le loup-garou qui a attaqué Bill].


Vient finalement le combat final. Harry, véritable détenteur de la baguette de Sureau, réclame son pouvoir involontairement lors du duel, ce qui fait que le sortilège de Voldemort rebondit sur lui et le tue. Dans le livre, le corps de Voldemort tombe sur le sol et c’est fini. Dans le film, il s’envole en cendre dans le ciel. Honnêtement, j’ai préféré la fin du film et je m’explique. En faisant disparaître Voldemort en cendre, on montre que tout ce qu’il n’était, c’était qu’un faux corps crée par magie. Sans son âme [car il ne restait plus que celle dans son « corps »] il n’est plus rien. Ainsi, le corps disparaît en même temps que son âme, car elle n’est rien elle non plus, à part un sortilège de magie. C’est peut-être super philosophique, mais j’ai adoré.


On retrouve finalement nos héros 19 ans plus tard avec un épilogue que je vous laisse découvrir.


Avant de passer à mon dernier point, j’aimerais vous parler d’une scène qui a été tournée, mais coupée, mais que vous pouvez trouver sur YouTube. C’est la scène d’adieu avec les Dursley. On voit une réconciliation entre Dudley et Harry, ce que je trouve attentionné, mais le plus gros de la scène se passe entre Harry et sa tante Pétunia. En effet, elle se rend compte que même sans être une sorcière, elle fait partie du monde de la magie et que celle-ci lui a encore enlevé quelque chose. Elle dit à Harry : « Tu n’as pas seulement perdu une mère, cette nuit-là, à Godric’s Hollow, j’ai également perdu une sœur. » C’est à ce moment qu’on comprend qu’on a complètement zappé les émotions de Pétunia. Bon, elle n’était pas obligée d’être une merde envers son neveu, car il est un sorcier, mais quand même, en effet, elle a perdu une sœur cette soirée-là.


Bref, c’est ce qui conclut ma critique et ma comparaison des sept tomes d’Harry Potter, maintenant il me reste un point à parler.

 

HARRY POTTER ET L’ENFANT MAUDIT.


Non, je n’ai pas vu la pièce sur scène. Oui, j’ai lu le script. Oui, j’ai détesté cette histoire. En fait, non seulement ce n’est pas écrit par JK Rowling, mais je refuse que cette histoire devienne « Canon », c’est-à-dire qu’on la considère comme une suite de la série. Il se passe des affaires qui n’ont aucun sens. En exemple, Bellatrix et Voldemort qui ont une fille. What the actual… Je ne veux pas en parler longtemps, mais je veux juste dire que si vous me parlez de cette « œuvre » que je considère simplement comme une mauvaise fanfiction, je risque de ne pas vous répondre. Vous pouvez le lire, mais vous risquez, comme moi, d’avoir des points d’interrogation au visage.


Si vous voulez de bonnes fanfictions, au lieu de ce torchon qu'on considère de la littérature, je vous conseille les suivantes :





Ps : Veuillez excuser mon amour pour les fanfictions Dramione, mais ce sont, à mon avis, les meilleures fanfictions en français qui existent sur Harry Potter.


Je peux également vous conseiller mon compte : https://www.fanfiction.net/mionewatts où vous trouverez un « One shot » qui consiste en une histoire d’un seul chapitre [on pourrait appeler ça également une nouvelle si vous voulez] et ma série « L’Histoire de la Lune » qui n’est pas terminée qui est une histoire d’amour entre… tenez-vous bien, Luna et Severus. Vous n’avez pas le droit de me juger!

 

Bref, j’espère que cette critique va vous avoir plu, je sais qu’elle est longue, mais j’ose espérer que je vous ai poussé à aller lire les livres pour y déceler vos propres scènes favorites et faire vos propres comparaisons avec les films. Ce petit hors série à mon anniversaire m’a plût et j’espère que c’est pareil pour vous. Rester à l’affût, à partir du 6 juin prochain, les critiques seront à tendance d’une semaine.


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