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Dans l’ombre de Zachary T.1 de Cynthia Havendean


⭐ Service de Presse ⭐


Dire que Zachary est cruel et sadique n’est pas assez fort pour décrire toutes les atrocités qu’il peut commettre dans ce court roman. Inspiré de tueurs en série célèbres comme Norman Bates ou Ted Bundy, Zachary nous entraîne dans les méandres de son esprit et nous plonge dans ses perversités les plus horribles.



TITRE : Dans l’ombre de Zachary T.1

SÉRIE/STAND-ALONE : Tome 1 de 4

AUTEURE : Cynthia Havendean

MAISON D'ÉDITION : Les Éditions Édiligne

ANNÉE : 2021


GENRE LITTÉRAIRE : Psychothriller

NOMBRE DE PAGES : 196

LU EN ANGLAIS/EN FRANÇAIS : En français

ORIGINE : Québec

PUBLIC CIBLE : 18 ans et +


RÉSUMÉ : « Il est glaçant, sadique, macabre. »

Zachary Jeff’Ossen Ross, un tueur en série dans la même veine meurtrière que Norman Bates.


J’ai un trouble du dédoublement de la personnalité. J’ai la conviction qu’on est deux à vivre dans ma tête, deux individus

distincts. Moi, le bon gars, citoyen irréprochable ; et lui, ce psychopathe dont j’entends la voix et dont je vois le reflet

démoniaque dans le miroir. Il me sourit. Il hante mon esprit depuis l’enfance. Il me pousse à faire des choses abominables.

Parfois, à sillonner les routes la nuit pour violer, mutiler et tuer des prostituées que j’abandonne en bordure de chemin ou en forêt.


Qui sera la prochaine ?


Toi.

Je t’épie.

Je te veux.

Je t’aurai.


Retourne-toi, je suis juste derrière toi, Nora…


MON AVIS :


Zachary est un personnage provenant de la série Somber Jann de la même auteure. Bien que vous puissiez le lire sans avoir lu ne serait-ce qu’un tome de cette autre série, je vous conseille fortement de la lire avant. Pourquoi ? C’est une excellente série, beaucoup moins sombre que Dans l’ombre de Zachary, mais qui nous transporte dans un monde dangereux avec des personnages très attachants. Aussi, lorsque vous poursuivrez la lecture des tomes suivants, vous rencontrerez justement les Somber Jann. Les romans font beaucoup de clins d’œil à leur récit et il est agréable, même si ce n’est pas nécessaire, de découvrir d’autres facettes de ces personnages.


Zachary n’est pas attachant. C’est un tueur en série qui commet des crimes qui vont vous donner envie de vomir. Par contre, même si on ne l’apprécie pas du tout, on est animé de cette curiosité morbide de vouloir comprendre qui il est et de voir jusqu’où il ira. C’est un sentiment très contradictoire. Je pense que cela démontre que l’auteure arrive à nous captiver par des scènes très sanglantes et terrorisantes. Celle-ci ne se gêne pas pour repousser les limites et présenter des situations à vous glacer le sang. Le sadisme de Zachary est à son comble dans ces romans. Je ne vous conseille pas de les lire si vous êtes une âme sensible. Cependant, je ne suis pas du type à aimer les romans sur des tueurs en série ni les scènes trop gore, mais j’avoue avoir apprécié ma lecture.


Ce qui m’a conquis dans ce roman, c’est de pouvoir comprendre Zachary (même si rien n’excusera jamais ses crimes). L’auteure nous plonge dans sa tête en optant pour une narration à la première personne du singulier. Pour mieux représenter les traumatismes qu’a vécus Zachary étant enfant, l’auteure nous dépeint deux personnalités qui sont si opposées qu’elles ne cessent d’entrer en conflit. Je trouve que l’auteure a bien su représenter cette dualité et nous faire comprendre aisément les changements soudains de personnalité de Zachary, passant d’une identité à l’autre. Si vous ne l’aviez pas compris, Zachary a un trouble dissociatif de l’identité. J’aimerais quand même porter à votre attention que les personnes atteintes de ce trouble ne sont pas comme Zachary ou toute autre représentation dans les films. Ne vous méprenez pas sur ce trouble, il n’est pas synonyme de tueur en série.


Zachary a vécu des choses horribles étant enfant. Je ne vais pas vous les relater ici — allez découvrir le roman —, mais je dois dire que l’auteure a fait un bon travail de recherche. Tous les traumatismes que vit notre antihéros sont immondes et forgent sa personnalité (ses deux personnalités, en fait). Sans que ce soit exagéré ou tiré par les cheveux, les sévices dont souffre Zachary permettent de comprendre la source de son trouble. Sa mère est un être humain monstrueux et les descriptions explicites de ce que subit Zachary sont effroyables. Aussi, sa maison m’a tellement dégoutée que j’avais l’impression d’être sale seulement en lisant la description. Beurk !


Un autre aspect qui m’a particulièrement plu est l’idée que les romans sont construits comme les épisodes d’une série. Ils sont séparés par scène et on pourrait se croire dans une série télévisée comme Bates Motel. Mon côté cinéaste a été charmé par cette manière de concevoir le roman. Ne vous inquiétez pas cela ne perturbe pas la lecture, même que cela la rend plus fluide.


Finalement, je veux noter le travail incroyable de Pierre Rig Rodrigue qui a créé les images à l’intérieur du roman. Celles-ci sont très représentatives des scènes que l’on voit. Elles sont superbes et juste assez macabres. Cet ajout au récit nourrit encore plus l’idée cinématographique derrière la construction du roman. Toutefois, je vous préviens ! Les images ne rendent pas le roman plus enfantin. Prenez garde !



 

EN BREF :


Couverture/résumé : La couverture nous laisse présager qu’on aura droit à un bon thriller avec un tueur en série. Même si on ne connaît pas le personnage de Zachary présent dans la série Somber Jann, le résumé et la couverture nous indiquent bien de quoi il s’agit.


Univers/personnages : Bien que j’aille lu la série Somber Jann, j’ai été surprise d’apprendre tout l’univers autour du personnage de Zachary. Le personnage de sa mère, de son oncle, Alan, la maison dans laquelle il a grandi, tous ces éléments m’étaient inconnus et rendent le personnage encore plus crédible et plus vivant (même si je ne souhaite jamais rencontrer un homme comme Zachary…).


Début du récit : Le prologue nous donne un juste aperçu du roman que nous nous apprêtons à lire. Rapidement, on comprend la psychologie de Zachary et on a envie (ou pas) de le suivre dans sa folie.


Fin du récit : J’ai beaucoup apprécié la fin qui nous laisse imaginer la suite (bien que dans le deuxième tome, on reprenne là où on s’est arrêté). Particulièrement, j’ai aimé l’ajout d’une image qui nous donne permet de voir l’étendue du carnage.


Note générale : L’auteure nous donne l’impression de plonger dans la tête d’un véritable tueur en série. Son côté vraisemblable fait trembler de peur.


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