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À jamais sans toi, tome 1 de Nadège Roy


TITRE : À jamais sans toi

AUTEURE : Nadège Roy

MAISON D'ÉDITION : Édiligne


GENRE LITTÉRAIRE : Romance dramatique

NOMBRE DE PAGES : 353


SYNOPSIS : Menant une existence en apparence parfaite, Faith a fini par oublier, à travers son mariage, la femme qu’elle était. Habitée d’une profonde solitude, son monde est chamboulé le soir où son fils de neuf ans revient à la maison avec Donovan, un nouvel ami. D’un simple regard, elle sait que sa vie ne sera plus jamais la même.


Rapidement, un lien indicible et infiniment respectueux se tisse entre eux. Mais ce qui n’était que de l’affection évolue en sentiments bien plus forts lorsque, bien des années plus tard, l’homme qui se trouve devant elle n’a plus rien du garçon qu’elle a recueilli et aidé. Alors qu’elle est ébréchée par ses souvenirs, le mal qui la ronge ne fait que prendre de l’ampleur. Et Donovan, étant le seul qui la comprenne vraiment, a bien l’intention de rappeler à Faith ce qu’elle vaut en la libérant de sa cage dorée.


Les dix-sept années qui les séparent ne seront peut-être pas le plus gros obstacle dans leur relation teintée d’interdits...


JE REMERCIE LES ÉDITIONS ÉDILIGNE POUR L'ENVOI DE CE SERVICE DE PRESSE.

MON AVIS :


J’ai dû prendre du temps pour moi après la lecture de cette duologie, car oui, au moment où j’écris cette critique, j’ai lu les deux tomes. J’ai tellement eu mal que je savais que je ne pouvais pas écrire mon avis tout de suite. Il y a des livres qui fracassent et d’autres qui détruisent. Moi, j’ai été détruit. Malgré les avertissements de l’auteure, j’ai pleuré ma vie et je vous conseille l’achat d’une boîte (ou deux) de mouchoirs pour passer à travers.


Déjà, on a une romance qui sort des clichés traditionnels, je n’en ai jamais lu de pareille. Elle est unique et je crois que c’est ce qui en fait sa plus grande beauté. Néanmoins je tenais à parler du seul élément négatif que j’ai à donner à cette duologie et c’est le mélange de culture. J’ai eu l’impression de lire un film américain à la Nicholas Sparks, mais écrit à la française, alors que le livre est publié au Québec. Ne soyez pas étonné de lire des « potes », « nana » et autres expressions de la France. J’avoue que ça m’a énervé au début, mais on finit par s’y habituer. De toute façon, l’histoire de Faith et Donovan vient prendre toute la place, on en oublie l’écriture. Mais Nadège écrit très bien ! Peut-être même trop je dirai… Je lui en veux encore et je n’ai toujours pas fait mon deuil des personnages.


En commençant le livre, je dois avouer que j’ai trouvé la relation entre Donovan et Faith un peu étrange et très peu conventionnelle. Elle a dix-sept ans de plus que lui, mais là n’est pas le problème. C’est le fait qu’elle a élevé Donovan qui vient mettre un petit malaise. Je vous assure, celui-ci se dissipe rapidement. D’un côté je me suis dit qu’il y a un côté maternel qui s’est installé lorsqu’il était enfant avec les « mon ange », mais vers les onze ans du garçon, je ressentais déjà une chimie entre les deux qui allait bien au-delà de la relation parentale. On comprend que, oui, Faith a élevé Donovan, mais pas comme un fils. En vrai, et c’est bizarre dit comme ça, mais elle a élevé l’homme qui la comblerait. C’est tellement difficile à expliquer ! L’auteure a réussi avec un doigté exceptionnel à ne pas rendre leur relation interdite ou malaisante. Au contraire… j’ai trouvé qu’ils étaient faits l’un pour l’autre, même lorsqu’elle agissait en mère avec lui.


Je lève mon chapeau à Nadège d’avoir réussi à détourner le fait que sa protagoniste a agi en mère pour construire leur histoire d’amour. Leur chimie est intense et j’ai adoré leur personnalité. Les deux personnages ont vécu des atrocités et ensemble, arrivent à vivre. À respirer, tout simplement. C’est magique, c’est indescriptible. Je sais que ce sont des personnages de fictions, mais je ressentais leur amour, je ressentais leur passion, leur fusion. C’est… hallucinant.


Faith m’a marquée, car elle est jeune. Vingt-six à vingt-huit ans dans les flash-back et trente-six dans le présent, mais elle agit comme si elle en avait trente-cinq, puis quarante-cinq, car elle est traitée comme une boniche bourgeoise des années cinquante. Sa lumière s’éteint sauf auprès de Donovan. C’est un personnage profond qui souffre en silence. J’ai été émue par son parcours et le fait que l’auteure ne lésine pas sur les thèmes difficiles comme l’entourage toxique, la violence conjugale (pas toujours physique), le manque de confiance en soi, les traumatismes, etc. Quelle puissance ! Et c’est pour ça je crois que j’ai autant détesté Marc (le mari) et Elena (la mère de Faith). Ils étaient si atroces que je serrais les poings dès qu’ils avaient une ligne de dialogue. C’était au point où je leur souhaitais une mort horrible.


Quant à Donovan… quel personnage ! C’est lui qui est venu me chercher dans l’histoire. J’avais envie de le prendre dans mes bras, tout le temps. Comme Faith, je voulais guérir ses blessures, je voulais le rendre heureux. J’ai aimé son côté réfléchi, son côté rationnel et son côté aussi un peu rebelle. Il veut le bonheur de la seule femme qu’il ait aimé et il refuse la situation dans laquelle elle est prisonnière. C’est un personnage plus qu’attachant. De tous les livres que j’ai lus, c’est de loin mon personnage favori de tous les temps.


Puis vient Joshua, le fils de Faith et meilleur ami de Donovan. Je l’ai trouvé tout aussi extraordinaire. Si au début il est présenté comme un jeune homme superficiel qui ne pense qu’à faire la fête, on découvre rapidement qu’il a un grand cœur et qu’il est attentif en plus d’être particulièrement intelligent. C’est à mon avis, la surprise du roman. Son évolution est parfaite.


Je dois aussi souligner que j’ai adoré la scène des premières règles de Faith avec Hunter. Voir dans un roman un personnage masculin qui ne réagit pas mal aux règles et qui, au contraire, est compréhensif… wouah ! Merci !


La fin est très intense, on ressent le mal être de Faith et Donovan et ça n’a pris que quelques secondes avant que j’embarque sur le tome deux.


La raison pour laquelle je n’ai pas mis une note parfaite, c’est vraiment à cause du début, le fait de m’adapter à l’écriture et que le récit est un peu lent sur le premier quart, malgré tout, il reste un coup de cœur, même sans le cinq étoiles. C’est une série à lire une fois dans sa vie, mais je vous avertis : ayez le cœur solide et soyez fort psychologiquement. Vous allez perdre un bout de vous-même en terminant la lecture de l’histoire de Faith et Donovan.



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