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Nos étoiles contraires : Livre vs Film


TITRE : Nos étoiles contraires [The Fault in Our Stars]

AUTEUR : John Green

MAISON D'ÉDITION : Nathan


GENRE LITTÉRAIRE : Romance

NOMBRE DE PAGES : 331


SYNOPSIS : Entre rire et larmes, le destin bouleversant de deux amoureux de la vie. Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée.


Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate.


Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.



TITRE : Nos étoiles contraires [The Fault in Our Stars]

PRODUCTEURS : Josh Boone, Scott Neustadter et Michael H. Weber


ANNÉE DE SORTIE : 2014


SYNOPSIS : Hazel Grace Lancaster a 17 ans et vit une adolescence particulière : après avoir miraculeusement survécu à un cancer de la thyroïde lorsqu'elle avait 13 ans, elle n'en a jamais vraiment guéri et on vient de lui découvrir des métastases aux poumons. Malgré les traitements lourds et la rechute, elle s'efforce de continuer à vivre le plus normalement possible, bien qu'elle sache que son état peut s'aggraver du jour au lendemain.


Sa mère Frannie, la croyant déprimée suite à cette mauvaise nouvelle, la pousse à participer à un groupe de soutien pour les jeunes malades ; c'est là qu'elle fait la connaissance d'Augustus Waters, venu accompagner son ami Isaac. Gus, ancien basketteur séduisant, est lui-même en rémission d'un cancer des os qui lui a fait perdre la jambe droite.


Entre Hazel et Gus commence alors une relation bien particulière pour deux adolescents de leur âge, entre amitié et amour, insouciance et fatalité. Hazel se refuse à tomber amoureuse car elle ne veut pas causer trop de peine à Gus lorsqu'elle partira, bien que lui soit déjà sous son charme. Par amour pour elle, il va tenter de réaliser son rêve : partir à Amsterdam pour rencontrer l'auteur de son roman préféré - qui se termine au beau milieu d'une phrase et dont elle voudrait connaître la suite.


Au début de ma vie de blogueuse, j’ai écrit un énorme article à propos de la série Harry Potter reprenant le même concept, soit parler du livre en comparaison du film. C’est quelque chose que j’adore faire lorsque l’adaptation connaît un grand succès. Principalement parce que critiquer un livre aussi connu mondialement n’apportera rien. Ce genre d’article hors-série me permet donc de lancer une discussion sur le sujet, et ça, c’est quelque chose que j’adore faire.


Nos étoiles contraires... Je n’avais pas lu le livre lorsque le livre est sorti, mais comme la plupart, je me suis précipitée au cinéma lorsque le film a été annoncé, parce que le synopsis m’intriguait. Vous êtes des menteurs si vous dites que vous n’avez pas versé une seule larme en écoutant ce film. Moi je n’avais pas prévu le coup et, sans Kleenex, j’étais assise sur mon banc en reniflant dans ma manche. Dégueulasse, mais c’est la vérité. J’ai été prise d’assaut par les métaphores d’Augustus, par le jeu d’acteur de Shailene Woodley et Ansel Elgort qui sont, à mon avis, le meilleur casting pour les personnages, et par l’histoire dramatique qui se déroulait à l’écran.


J’ai été subjuguée par l’histoire. Le cancer c’est quelque chose qu’on ne confronte pas assez souvent. La douleur des parents d’Hazel de voir leur fille mourir trop jeune, de la savoir malade, des répercussions sur la vie de l’entourage. La façon dont agit Augustus aussi apporte une vision de fraicheur dans le film et le livre. Il est un peu le côté espoir et bonheur dans la vie de la jeune adolescente. De plus, l’insertion du livre dans le livre, avec Une impériale affliction amène une réflexion sur la vie, la mort et ce qui se trouve après. Parce que personne ne sait ce qui arrive après la mort, comme un lecteur ne sait pas ce qui se passe après la fin d’un livre. Dans Nos étoiles contraires on se demande quand Hazel va mourir ? Qu’arrive-t-il à ses parents ? [SPOILER] Que ce passe-t-il après la mort d’Augustus ? [FIN DE SPOILER] Ce sont des réponses que nous n’avons pas. Exactement comme Hazel en lisant le livre. Elle ne sait pas et nous non plus.


Une adaptation contient aussi plusieurs scènes coupées, car c’est statistiquement impossible de reproduire page par page un roman à l’écran. Or, dans cette reprise du livre de John Green, j’ai été surprise d’y voir presqu’un copier-coller de l’œuvre de l’auteur. Après avoir vu le film, je suis allée directement en librairie me prendre le livre. J’ai été surprise de lire des passages dont les dialogues sont à l’identique, des descriptions détaillées qui étaient présents. C’est déstabilisant tout en étant intéressant. On dit souvent que le livre est meilleur que le film, alors que dans ce cas-ci, j’ai adoré les deux. Je dirais même que j’ai préféré la version adaptée à cause du jeu d’acteur, les mimiques d’Augustus, la musique en arrière-plan.


Il faut se le dire, le personnage d’Augustus Waters est l’un des plus beaux que j’ai pu rencontrer dans une œuvre. Outre le fait que l’acteur est très mignon, ses tics, sa façon de parler, de bouger, de faire vivre, son rôle est venu apporter une touche de profondeur au récit. Même s’il est bien présent dans le livre, je me suis encore plus attachée à lui dans le film. C’est un peu moins le cas avec Hazel, bien que Shailene ai réussi à bien mettre à l’écran son personnage. Dans le livre, elle réfléchit beaucoup plus, mais c’est quelque chose qu’on voit plus qu’on ne ressent.


Je crois que l’élément le plus important du livre et du film ce sont les métaphores. On retrouve Gus qui tente d’expliquer à Hazel plusieurs théories sur la vie, alors que la jeune femme présente à son ami des théories sur la mort et ce qui vient par la suite. Les deux personnages se complètent à la perfection, même lorsqu’ils font face à l’inconnu et qu’ils doivent découvrir les choses comme les autres jeunes adultes qui ne sont pas malades.


Dans le livre : "Tant qu’on ne l’allume pas, la cigarette ne tue pas, a-t-il déclaré. Et je n’en ai jamais allumé une seule de ma vie. C’est une sorte de métaphore. Tu glisses le truc qui tue entre tes lèvres, mais tu ne lui donnes pas le pouvoir de te tuer." - Augustus Waters, Nos étoiles contraires de John Green.


C'est le premier roman dans lequel j'ai gardé autant de citation notées dans mes documents. John Green a réussi à offrir un livre avec des phrases toutes plus magnifique les unes que les autres qui ont gardé leur intensité et leur beauté dans le film.


Nos étoiles contraires est un livre magique, beau, qui en dit beaucoup lorsqu’on se penche sur ce qui se passe entre les lignes. Dans le film, c’est la même chose si on se concentre sur les réactions sur les visages et les décors. Le « Okay? Okay. » a réussi à marquer une génération et le cœur des gens.


Que ce soit le livre ou le film, vous trouverez votre compte pour une belle histoire d’amour. Je conseille la boîte de mouchoir non loin, elle deviendra nécessaire à un moment.


Le seul détail qui m’a déçue dans le livre et le film, c’est que j’aurais aimé que l’histoire se termine au milieu d’une phrase comme Une impériale affliction. Même si la fin est sublime, je crois que ça aurait été encore plus percutant.

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