TITRE : Le virus
SÉRIE : La cité de sang
AUTEURE : Kathleen Thibault
MAISON D'ÉDITION : Éditions de Mortagne
GENRE LITTÉRAIRE : Dystopie
NOMBRE DE PAGES : 396
SYNOPSIS : La terre a été ravagée par un virus qui a rendu toute vie impossible. Ayant prédit la catastrophe, des chercheurs s’étaient déjà mis en quête d’un remède. Des survivants ont été emmenés dans une cité sous-marine, Idrissa, imperméable à l’horreur qui se déroulait à la surface. Avec leur sang, on a fabriqué l’antidote capable de sauver l’humanité.
Cet endroit est tout ce qu’a connu Brynn depuis sa naissance, comme plusieurs générations avant elle. Elle s’y sent en sécurité et fait confiance au gouvernement… jusqu’à ce que des événements l’amènent à douter.
Et si sa vie entière était basée sur un mensonge ?
JE REMERCIE LES COMMUNICATIONS JULIE LAMOUREUX ET LES ÉDITIONS DE MORTAGNE POUR CE SERVICE DE PRESSE.
MON AVIS :
Pour un tout premier roman, j’ai été agréablement surprise par la plume et l’histoire retrouvée dans ce tome un de la cité de sang. Je suis une grande amatrice de dystopie et j’ai vraiment trouvé mon compte avec le récit de Kathleen Thibault. C’est un YA comme je les aime ! (Petit message aux éditrices chez de Mortagne : continuez à publier du YA, vous avez de fabuleuses histoires et y’en faut plus, parce qu’il n’y a jamais trop de Young Adult !)
Je vais commencer par le minime point négatif que j’ai à rapporter. Au début, j’ai eu de la difficulté avec ma lecture, car je trouvais que ça ne coulait pas naturellement. Les informations s’empilaient rapidement en liste d’épicerie et les descriptions n’étaient pas fluides. Néanmoins, dès l’arrivée des péripéties, j’ai vu un énorme changement dans la narration et le blocage a disparu, me faisant lire le reste d’une traite. Ce livre est finalement devenu un véritable page turner !
Quant à l’ambiance, j’avoue avoir eu l’impression de l’avoir déjà lu, car le récit mélangeait plusieurs styles que j’arrivais à reconnaître. Cela n’a pas du tout dérangé ma lecture, au contraire, ça m’a permis d’embarquer encore plus facilement dans l’histoire.
Maintenant, parlons de Brynn et Tanner. Je les ai adorés ! Un gros coup de cœur pour ces deux personnages, opposés, mais complémentaires. Brynn a tout un caractère et est loin de la typique naïve qui croit que le monde tourne autour d’elle. Au contraire ! Elle a ses valeurs, ses convictions, mais elle doit secouer un peu les informations dans sa tête pour survivre et connaître la vérité. Malgré le fait qu’elle ait besoin d’aide, c’est une jeune fille indépendante et courageuse. Pour ce qui est de Tanner, l’arrivée de Brynn bouleverse sa vie. C’est un garçon qui a également ses propres convictions, une mission difficile également, et est un peu le cliché du rebelle ténébreux au grand cœur. Par contre, le fait qu’il ne prenne pas la jeune femme comme une demoiselle en détresse m’a énormément plu. Il la voit comme une alliée et c’est ce qui renforcit leur relation. De plus, avoir leurs deux points de vues dans le roman a été, selon moi, l’un des plus grands points positifs du livre, car on lit le récit avec deux personnalités différentes.
Maintenant, l’histoire. Je l’ai trouvé très originale et j’ai eu l’impression de reconnaître à travers les lignes certains éléments de la pandémie que nous vivons depuis deux ans. Les médias, la propagande (des deux côtés), les propos (des deux côtés), la peur, etc. C’est ce qui est puissant avec la dystopie ! C’est qu’on peut se baser sur un petit élément existant pour créer quelque chose de complètement surréaliste. Du moins en ce moment, mais sait-on jamais. En vérité, le récit de la cité de sang est venu me troubler parce que ça m’a apporté des questions auxquelles je n’ai pas de réponses (même à la fin du roman, maudit, je veux le deuxième tome là là !).
En général, un excellent début pour l’auteure et un potentiel énorme comme série. J’ai très hâte de lire la suite, car je me tarde de retrouver Brynn et Tanner !
