TITRE : Le crépuscule violet
SÉRIE : La Chronique des Joyaux
AUTEURE : Mélanie Dufresne
ÉDITION : Autoédition
GENRE : Fantasy épique
NOMBRE DE PAGES : 264
RÉSUMÉ : Sept joyaux. Six châteaux.
Les précieux sont des créatures immortelles dont la mission est de veiller au bien des habitants de leur château. Pour les aider dans leurs fonctions, un seigneur et un maître d’armes règnent à leurs côtés.
Mais les Terres du Nord sont rongées par un mal insidieux. Après des siècles de paix, les souvenirs de la Guerre des Sylphes ne sont que des échos lointains, mais il n’en reste pas moins que l’équilibre a été rompu et qu’il faudra en payer le prix.
Sabaya est la précieuse du château Violet, pétillante et aimée de ses gens.
Tout bascule lorsque le maître d’armes du château Violet est tué par des gargouilles, des bêtes hideuses et sanguinaires. Son seigneur se lance alors dans une mission périlleuse pour trouver un nouveau candidat, la laissant seule pour protéger ses gens.
C’est à ce moment qu’un mercenaire séduisant mais sans attache fait irruption dans sa vie. Jonas. Tout les oppose. Alors qu’elle ne vit que pour assurer l’avenir de son château, il ne rêve que de venger sa famille. Les moments passés ensemble éveillent des sentiments plus intenses que l’amitié, bouleversant toutes les certitudes de Sabaya.
À l’aube des combats, Sabaya est déchirée entre la tentation et le devoir. Comment pourra-t-elle résister à son charme alors que la magie s’en mêle? Jonas pourrait être la clé de leur survie à tous, mais encore faut-il qu’il accepte de porter le manteau de la responsabilité.
Plongez dans l'univers de fantasy épique de la Chronique des Joyaux, avec ses châteaux grandioses et leurs habitants uniques, là où l'aventure rencontre l'amour.
⭐ Je remercie l'auteure pour l'envoi de son livre en service de presse ⭐
MON AVIS :
Quel livre ! J’adore découvrir des auteurs québécois qui s’autoéditent, on trouve parfois de véritables joyaux. Okay, désolé, le jeu de mots était trop facile. Je suis tombée sous le charme de l’histoire de Samaya et de Jonas. Un fantasy qui a de la gueule, une quête épique avec des passages forts, le genre de roman que j’adore. De plus, je note en point positif que l’homosexualité est un élément normal, ce qui apparaît de plus en plus dans notre littérature : MERCI ! La plume de l’auteure est très immersive et j’avoue avoir été prise dès les premières pages du récit.
Un cliché original
L’utilisation des femmes/joyau dans les livres est extrêmement utilisée, au point où le thème est devenu cliché. Pourtant, dans cette série, l’idée est originale et sort de ce que j’ai déjà lu auparavant. Les joyaux sont le centre du fonctionnement du monde et sont protégés par des précieux ou des précieuses, comme Samaya, la protagoniste. Celle-ci n’est pas humaine, bien qu’elle en ait l’apparence. Elle est le joyau et les responsabilités qui s’accompagnent peuvent être parfois difficiles, surtout lorsqu’elle doit s’occuper du château Violet sans maître d’armes. Elle est loin d’être une jeune femme ordinaire, mais le côté enfantin à sa personnalité lui donne un côté très attachant. Tout de suite, je l’ai apprécié par sa bonté et son grand cœur. Elle tient à son peuple, c’est normal, car elle en est le conduit, mais c’est bien plus que ça.
Quant à l’autre protagoniste, Jonas, un jeune caravanier qui cherche à libérer son père, a également un très grand cœur. Bien qu’il ait un passé douloureux et qu’il a vécu et commis beaucoup d’horreur, il est doux et attentionné. Il est toujours prêt à aider les autres ou à mettre sa vie en danger pour sauver ceux qu’il croit mérite d’être sauvée.
La chimie et la connexion qui se crée entre Jonas et Samaya est passionnelle, limite fusionnelle. Je l’ai ressenti dès leur première rencontre. Plus ils en apprennent l’un sur l’autre, plus ils se complètent tout en étant opposés. Jonas cherche des joyaux pour payer la rançon nécessaire pour sauver sa famille, alors que Samaya est un joyau elle-même. Ce lien fort les unit et crée quelque chose de prévisible à la fin, tout en nous offrant un confort et un sourire aux lèvres. Ce sont deux personnages que j’ai adorés par leur complicité.
Néanmoins, il y a beaucoup de personnages et j’ai trouvé parfois difficile de placer, qui est qui et surtout qui fait quoi. Entre la cour du seigneur, les précieux, les caravaniers, les locaux, les soldats, ça fait beaucoup de monde. C’est normal dans un fantasy, mais j’avoue avoir eu un peu de misère à positionner les personnages correctement à quelques reprises.
Et bien que j’ai adoré l’histoire, j’avoue aussi avoir trouvé le récit un peu lent. J’aurai aimé plus d’informations sur les Sylphes – et la guerre –, les précieux, les joyaux, les châteaux, bref l’histoire passée, le nord ! C’est probablement mon côté historienne, mais je trouvais qu’il en manquait un peu de ce côté-là. Je sais que c’est un premier tome, mais le wordbuilding n’était pas assez complet à mon goût. C’est le principal élément négatif que j’ai à mentionner, parce que le reste était excellent. Un véritable bijou à dévorer ce livre !
Une fin qui laisse envie
Si vous aimez les combats épiques, vous serez servi. Bien que l’ennemi était prévisible depuis le début, du moins pour moi, je suis curieuse de savoir à quoi tout cela va mener. Les combats magiques à l’aide du joyau sont puissants, mais montrent également le lien relationnel entre la précieuse et son maître d’armes. La nécessité même de cette relation. Ensemble, ils sont capables de protéger le château Violet, mais pendant combien de temps ? L’ennemi est féroce et risque de réserver des surprises aux personnages.
J’attends la suite avec impatience, et surtout d’en apprendre plus sur le château Carmin. Ce genre de roman fantasy mérite sa place dans ma bibliothèque et je le conseille à tous ceux qui aiment le genre. L’écriture, le récit, les personnages, croyez-moi, vous serez conquis.
