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La Chevalière de Minuit de Amy Guyon de Chemilly

❤️ Alerte coup de cœur ! ❤️ | ⭐ Service de Presse ⭐

TITRE : La Chevalière de Minuit

AUTEURE : Amy Guyon de Chemilly

ÉDITION : Autoédition


GENRE LITTÉRAIRE : Fantasy historique

NOMBRE DE PAGES : 326


RÉSUMÉ :

Une milice endormie depuis l’Antiquité;

Des Artistes aux pouvoirs exceptionnels;

Un équilibre entre l’Ombre et la Lumière;

Sur le point de se briser.


Le 24 septembre 1699, Lutecia


Sa Majesté Lumos vous convie au bal d’Automne en l’honneur de leurs Altesses Émile et Angélique, prince et princesse du Royaume. Toutes les jeunes personnes en âge de se marier et dignes d’être choisies devront y assister. Le bal se tiendra au château d’Hélènie le 1er octobre prochain.

Sa Majesté Lumos Roy de France


Athéna, servante chez les Debeauvoir, vit comme une esclave chez sa famille adoptive.


Ce bal, c’est sa chance de prendre son avenir en main. Son demi-frère lui énonce une seule condition : Lorsque sonnera minuit, Athéna devra rentrer chez elle.

Le bal se déroule de façon inattendue : Athéna découvre que son talent pour la danse est un pouvoir divin offert par Apollon. Cette révélation l’entraînera bien plus loin qu’elle n’aurait osé l’imaginer : Dans une guerre opposant roys, Artistes et dieux, qui ne fait que commencer.

 

MON AVIS :


Je suis une adoratrice de mythologie greco-romaine. Quand j’ai vu ce livre, j’ai été attirée comme un aimant. Lorsque j’ai vu que l’auteure cherchait des blogueurs, j’ai sauté sur l’occasion et je ne le regrette aucunement, car ce livre était incroyable. On peut dire ce qu’on veut sur l’autoédition, sur le manque de qualité de certains, mais il y en a d’autres qui sont exceptionnels de A à Z. Ici, la couverture est sublime, mais le texte est en accord avec ce que ça projette. Est-ce que l’œuvre contient quelques fautes ici et là ? Oui, car tout le monde est humain et dans l’autoédition, il n’y a pas 10 personnes qui passent dessus comme dans une maison traditionnelle. Ce que j’ai relevé, je l’ai envoyé à l’auteure qui a été reconnaissante. Et pour être honnête avec vous, les erreurs qui sont présentes ne gâcheront pas votre lecture, car ils n’ont pas gâché la mienne.


En fait, pour vous dire à quel point c’est un détail, ma première note lors de ma lecture a été (et je me cite) : « Le texte est SUBLIME ! L’écriture est prenante, fluide, parfaitement construite, révisée et corrigée. Outre un petit mot manquant, quelques petites fautes et des répétitions de prénoms de temps à autre, la qualité du texte est époustouflante. » En terminant le roman, j’avais encore la même opinion. La qualité de cet ouvrage se sent dans son entièreté, de la cover, au récit, au texte, à la plume, à la mise en page. L’auteure sait écrire et ses tournures de phrases sont belles et poétiques. D’autres sont un peu cringy, mais ça, c’est moi qui ne suis pas friande de dialogue à l’eau de rose du style « Si tu es là, je ferai un pas de plus vers l’infini ». La scène d’où vient cette phrase, par contre, est extrêmement romantique ! Bref, tout ça pour dire que l’auteure a du talent en écriture et j’ai été comblée de la lire !


L’histoire est incroyable. Un retelling de Cendrillon qui se mélange à la mythologie grecque. Oui ?! Aussi, le mélange d’historique — la France, la cour, les vêtements, les termes (roys et reyne de leur utilisation en vieux français, belle touche !) — et de fantasy — dons d’Apollon, sorciers, druidesses, potions, herbes magiques — était parfait. Bien dosé, pas trop d’un ni de l’autre, on aurait dit un monde inventé, alors que ce ne l’est pas du tout ! Pour ceux qui ne savent pas, Lutecia est le nom d’une ville très connue, mais que les Romains appelaient Lutetia Parisiorum… pour Paris ! Il y a énormément de recherche dans ce livre. Même au niveau des combats, c’est détaillé, précis, comme si l’auteure savait exactement comment se battre avec les armes mentionnées. Quant à la mythologie, elle est là, toujours présente, mais en même temps pas trop non plus. Apollon a un grand rôle à cause du pouvoir des Muses dont Athéna fait partie. Avant que vous vous fassiez une idée : non, Athéna n’est pas la déesse elle-même. Elle porte ce nom pour une autre raison que vous découvrirez tôt dans l’histoire. Sinon, vous rencontrerez Hadès et sa femme Perséphone, ainsi que d’autres personnages du Tartare. Pour ceux qui sont passionnés comme moi, vous allez capoter ! Le mélange de tous ces éléments ensemble donne un roman passionnant.


Juste un petit point négatif ici, malgré des péripéties qui s’accumulent, j’ai trouvé que le passage du cirque, bien que nécessaire, vers la fin du livre, un peu trop en longueur, surtout que la fin paraît précipité à côté dû à l’urgence de la situation narrative.


Concernant les personnages, il y a beaucoup, mais juste assez. Athéna, protagoniste inspirante qui est prise avec une quête identitaire, puisqu’adoptée à la naissance par des parents égocentriques qui l’utilise comme une servante. Heureusement, elle a son frère Timothée qu’elle adore et qui prend soin d’elle. J’ai aimé sa personnalité et sa relation avec sa sœur. J’ai été déçue de le voir disparaître rapidement au début du récit… M’enfin, j’ai été déçue jusqu’à un certain point, disons. Pour revenir à Athéna, elle manque de courage, mais cela change lorsqu’elle arrive à Hélènie, ce que j’ai adoré, parce que son évolution ne se fait pas tout d’un coup. Elle n’a pas le choix de devenir mature, car la responsabilité du monde tombe sur ses épaules et sur celles de ses acolytes les Muses. Je me suis attachée à elle dès les premières pages. On rencontre bien entendu le Roy Lumos et ses enfants, Emile et Angélique. J’ai adoré Emile, que j’ai trouvé très doux, mais j’aurais aimé qu’on en sache plus que Angélique. Ensuite, il y a Sybille, la pythie, qui aurait aussi nécessité un plus de développement… et c’est pareil pour les Muses.


Malgré ma note parfaite et mon coup de cœur, ceci est l’élément négatif le plus important de ma critique. Il manque de profondeurs sur plusieurs personnages qui auraient mérité d’être mieux présentés. Les Muses sont importantes à l’histoire et on passe par-dessus eux rapidement. Heureusement, ils ont une personnalité assez distincte qui les rend intéressants, surtout Julien, la Muse de la sculpture et de la peinture. Iseult aussi se démarque, mais plus que Pierre et Marie. Le seul qui prend le devant de la scène c’est Arthur, la Muse de la musique, qui est le love interest d’Athéna. Bien que leur relation grandie rapidement, j’ai aimé leur complicité, leur compréhension l’un de l’autre et l’amour profond qu’ils se vouent. Finalement, il y a Anne et Tristan. (Non Tristan ne finit pas avec Iseult, mais ça aurait été hilarant) Anne est une femme dans un monde d’homme, alors elle est rejetée malgré ses capacités mécaniques et de combat. Heureusement, elle prend sa place auprès d’Athéna et d’Arthur et ne laisse pas Tristan lui marcher sur les pieds.


Quant à ce dernier, j’ai été mitigée sur sa personnalité et j’ai trouvé étrange le comportement d’Athéna à son égard. Au début, elle le trouve correct, ils s’échangent mutuellement un service, puis soudainement, elle se met à douter de lui et à le traiter comme un ennemi, alors qu’il devient assez imbu de lui-même. C’était soudain, mais heureusement ça se calme pour offrir au lecteur une belle histoire d’amitié.


Maintenant… la fin. Il y a un retournement de situation que je n’ai pas vu venir et que je crois que personne ne pouvait voir venir tellement ça sort de nulle part. Au début, j’étais fâchée et même déçue. J’avais même descendu la note à 4,5 à cause de ça. Puis, le chapitre suivant est venu tout expliquer. C’était incroyable. Un coup de génie presque impossible à prévoir si on ne porte pas attention aux tout premiers chapitres. Mais, au moment de lire ces pages, j’ai réalisé que tout nous était présenté à l’avance, je ne l’avais simplement pas vu. C’est la preuve ultime du thème du livre : l’ombre et la lumière doivent toujours être en équilibre. Jusqu’à la toute fin, cela va avoir été le cas. Que ce soit dans la bataille finale ou bien dans les dilemmes des personnages. Encore une fois : incroyable.


Je conseille fortement cette lecture, car malgré quelques détails, c’est un coup de cœur et je suis ravie d’avoir découvert une auteure autoéditée au Québec avec autant de talent.


C’est votre tour de vous faire votre opinion. Vous pouvez acheter le roman en cliquant sur les liens ci-dessous selon votre pays de provenance :




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