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L'aventurière des causes perdues de Marie Potvin


TITRE : L'aventurière des causes perdues

AUTEURE : Marie Potvin

MAISON D'ÉDITION : Coup d'oeil


GENRE LITTÉRAIRE : Romance policière

NOMBRE DE PAGE : 350


SYNOPSIS : Évangéline Labelle-Fontaine est folle. Oui, follement amoureuse de son beau Gabriel, si charmeur et indomptable. Il est l’homme de sa vie, son étoile au firmament. Et même si les autres le détestent dès qu’il entreprend ses projets audacieux, elle croit en leur amour inconditionnel. La chanson ne le racontait-elle pas ? Évangéline et Gabriel, c’est jusqu’au dernier souffle !


Voilà pourquoi elle est prête à tout pour le reconquérir après leur rupture, même à monter clandestinement dans la roulotte de l’imposant Simon Duval pour le suivre à plus de mille cent quinze kilomètres jusqu’à Havre-Saint-Pierre. Mais en plein coeur de cette région isolée, les révélations se multiplient et mettent en péril les rêves d’Évangéline. Qui est vraiment Gabriel ? Et pourquoi le sombre Simon veillait-il sur elle au lieu de la laisser sur le bord de la route comme elle l’aurait mérité ?

MON AVIS :


Ouf... Euh... Honnêtement... Je ne sais pas par où commencer. Jamais, de toute ma vie, je n’ai dit autant « hein? » en lisant un livre. Non pas parce que je ne comprenais rien, mais parce que j’étais surprise à chaque bout d’histoire que je lisais. Normalement, j’arrive à bien voir les choses venir, mais là... Pas du tout. Chaque retournement de situations (et croyez-moi, il y en a une tonne!) me choquait encore plus que l’autre d’avant. Déjà... Je croyais lire une romance tranquille, inspiré de la légende acadienne Évangéline. Ce n’est pas tout à fait faux... jusqu’à ce que ça devienne en tournant une page, un roman policier. Je ne croyais jamais devoir indiquer « romance policière » à côté de « genre littéraire ». Non, je suis choquée.

Avant tout, j’aimerais remercier mon amie Janney Deveault de m’avoir offert ce livre après que j’ai évoqué mon intérêt. J’étais intriguée et je suis très heureuse d’avoir lu ce roman, avec toute la complexité qu’il contenait.

Au début, je n’étais pas tout à fait certaine d’aimer le roman. À mes yeux, ça ressemblait à une romance comme les autres où la fille tente de reconquérir son ex qui est particulièrement volage. Pendant ce temps, sa relation avec Simon vient ajouter une petite touche de piquant à l’histoire, malgré que celui-ci soit dans la mire de Géraldine, l’amie d’Évangéline. Bon, ce sont des adultes, donc ils communiquent... Bah non. Ils agissent en véritables adolescents ! Et sur le coup, je préférais la relation qui se bâtissait entre Simon et Évangéline, comparé à l’affaire qui était censée être de l’amour avec Gabriel.

J’ai adoré les éléments de la légende qui ont été incorporés et que le personnage en lui-même connait. Un peu comme une double référence. Et plus on avance dans l’histoire, plus on trouve des similitudes, mais on ne sait pas jusqu’à où vont les similitudes, jusqu’à ce qu’Évangéline et Gabriel soient à l’autel. Je vous rappelle la chanson. Les Anglais qui débarquent, pognent le pauvre Gabriel et l’emmènent on ne sait pas où. Eh bien, c’est à ce moment que le livre PART EN CACAHUÈTE.

Oui, ça méritait les majuscules. Non, mais vraiment, je vous le jure. Déjà, quelques rebondissements qui nous font dire « what the... », la pauvre Évangéline qui succombe au connard qu’est Gabriel (et le pire, c’est que l’auteure nous fait douter jusqu’à la fin , mais non, pour moi, c’est un gros connard et je ne l’ai pas du tout aimé). Puis, il y a le mariage qui tombe à l’eau.

Et c’est là que la romance devient un roman policier, tranquille, juste comme ça, bang, bang, bang et puis ohhh les gangs de rue, pis l’infiltration policière, la prise d’otage, les coups de feu, les plaies par balle.

Vous comprenez pourquoi j’ai dit que ça partait en cacahuète ? À la base, c’était une fille qui rentrait dans une roulotte jusqu’à Havre-Saint-Pierre pour retrouver son ex ! C’était ça la quatrième de couverture ! Le CHOC !

Mais à partir de ce moment-là, j’étais éprise par l’histoire. J’ai dévoré la deuxième moitié du roman tellement rapidement que je crois que je me suis presque étouffé avec. Et j’ai su que la petite romance que j’avais jugée au début, bah en fait c’était un putain de chef d’œuvre. Je ne sacre pas souvent dans mes critiques, mais là... woah.

Vous vous demandez probablement pourquoi j’ai donné 4.5 au lieu de 5 si je considère que c’est un masterpiece. En fait, c’est juste que j’ai détesté Gabriel, que j’aurais aimé qu’il y ait plus de description de Havre-Saint-Pierre que j’ai eu de la difficulté à m’imaginer (j’ai imaginé la Louisiane à cause de la chanson... bref) et parce que la relation entre Simon et Évangéline a pris bien trop de temps à s’établir alors que c’était juste évident. Ça ne mérite même pas un spoiler alert, dès les premières pages, vous comprendrez pourquoi.

Bref, ce livre est d’une extravagance, mais du bon côté. Il est surprenant, riche en émotions (et en montagne russe, my god) et saura vous déstabiliser pas rien qu’à peu près. Vous voulez un livre qui va vous faire vivre un moment ? Prenez celui-là, je vous jure, ça en vaut la peine, ce sera les dix dollars le mieux investis de votre vie.



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