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Démé-Ter, tome 1 : Le Corbeau Blanc de Jo Colleen

⭐ Service de Presse ⭐|❤️Alerte coup de cœur ! ❤️

TITRE : Le Corbeau Blanc

SÉRIE : Démé-Ter

AUTEURE : Jo Colleen

ÉDITION : Autoédition


GENRE LITTÉRAIRE : Dystopie

NOMBRE DE PAGES : 436


RÉSUMÉ : Elle est esclave.

Il est citoyen.

Ensemble, ils vont devoir fuir l’œil de la Mort.


Après la Regenèse, les vestiges du continent européen sont répartis entre trois souverains immortels. Ils règnent au sein de la coalition de Démé-Ter où la magie est asservie.


Diane est esclave, dame de compagnie et garde du corps d’une comtesse. Accusée de vol, elle est trainée par le légendaire Thanatos jusqu’à l’arène de la capitale pour y purger sa peine. D’étranges dons magiques se manifestent alors en elle.


Galène, voleur hors pair, est rongé par la culpabilité de son erreur. Sera-t-il prêt à tout risquer pour la réparer, y compris ce pour quoi ses parents se sont sacrifiés ?

Et qui est ce Corbeau Blanc dont l’ombre plane sur Diane ?


Démé-Ter, les trois couronnes, est une saga où se côtoient magie, corsets et gladiateurs dans une aventure qui se joue de l’Histoire.

 

MON AVIS :


Je commence ma critique avec des excuses envers l’auteure. J’ai du retard sur la date de publication prévue sur Simplement.Pro. Au moment où je devais entamer ma lecture, je suis tombée malade et par la suite, j’ai eu de la difficulté à me concentrer sur ma liseuse. Ce qui est une catastrophe en vrai, car ce livre, je l’ai adoré. Du début à la fin, j’en ai apprécié chaque moment et je vais me procurer une copie papier pour ma bibliothèque, en même temps que le deuxième tome. La qualité de ce roman est digne des plus grandes œuvres populaires américaines. Je verrai facilement cette série devenir un film. Elle le mériterait.


Malgré un début un peu lent, l’intrigue vient tout de suite accrocher. On rentre dans un monde postapocalyptique qui a su renaître de ses cendres plusieurs siècles auparavant afin de retourner à une civilisation divisée en trois royaumes qui ressemble à celle des Romains. En effet, les Temps Perdus, notre époque, ont été anéantis par la technologie et les changements climatiques. Les riches ont su survivre aisément et sont devenus citoyens. Les pauvres qui ont réussi à s'en sortir, eux, ont mérité le statut d'esclave. Et certains d’entre eux ont développé des dons qui leur permettent de posséder des facultés magiques. Les trois souverains, Servius, Méagane et Léopold, immortels, tentent de contrôler ces personnages pour leur propre pouvoir. Le plus surprenant dans ce livre, c’est la combinaison de styles qui s’imbrique parfaitement. L’Antiquité romaine s’entremêle au Steampunk avec des tramways à vapeur et des armes victoriennes, tout en apportant une touche de fantastique qui s’installe comme si c’était un fait banal. Le récit est si bien ficelé que tout nous paraît normal, alors que c’est un mélange étonnant.


En plus d’avoir une histoire entrainante qui nous incite à en savoir plus, la plume de l’auteure est magnifique. Le texte a une belle profondeur et le choix de mots est précis pour nous permettre de ressentir chaque scène, autant en nous imaginant le monde, que dans les émotions des personnages. C’est très bien travaillé et je ne peux nier un talent unique. Rares sont les romans qui me poussent à le lire presque d’un coup, car je suis plongé dans l’intrigue. Je voulais comprendre tout ce qui se déroulait, voir où menait la quête principale, soit la fuite de Diane et Galène, les deux protagonistes, de Démé-Ouest, territoire de Servius, vers Démé-Est, territoire de Léopold pour trouver Athénaïs, en danger dans le palais, où son mari, le Prince, est un homme violent. Sans compter que Diane est poursuivie par la garde et un chasseur de prime pour être une esclave en fuite… Il se passe beaucoup de choses !


Je prends également le temps de souligner mon appréciation pour plusieurs thèmes soulevés dans le texte : la violence psychologique et physique, que ce soit familial ou dans une relation amoureuse. L’esclavagisme, l’homosexualité qui est interdite, le contrôle de la population, mais aussi les droits des femmes qui sont bafoués. On a avancé dans le temps, mais la civilisation est retournée à l’époque des Romains. Les femmes ne sont plus que des procréatrices. C’était intéressant de voir un côté défendeur dans un univers où il est impossible de faire changer les choses comme on le pourrait à notre époque.


Les personnages sont attachants, tous autant qu’ils sont. Diane, la protagoniste qui partage la narration avec Galène, a une magnifique personnalité. En dépit de son statut d’esclave, elle ne se laisse pas marcher dessus. Elle a du caractère, elle est forte, et ça, même les personnages du livre en font la remarque. Elle a eu la possibilité de recevoir une éducation culturelle, mais d’apprendre à combattre malgré l’interdiction qui sévit dans les lois des trois couronnes. Le Comte l’élève comme sa fille, afin qu’elle soit présente pour sa propre progéniture, Athénaïs. Diane a un grand cœur et s’attache à la jeune femme dont elle est la dame de compagnie. Leur relation est bien plus forte qu’un simple lien entre une esclave et son maître. Elles sont amies, sœurs de cœur, et je vous laisse découvrir à quel point elles sont proches en lisant le livre.


Quant à Galène, j’ai aimé la vulnérabilité du garçon. On est loin du badboy ténébreux. Bien sûr, il a une part de mystère qui est rapidement partagée à Diane. On se concentre surtout sur qui il est, sur les traumas qui l’ont mené à croiser le chemin de Diane dans leur enfance, puis plusieurs années plus tard. Il est doux avec elle, même si parfois il tente de la contrôler. Diane est indépendante et il le découvrira assez vite, car elle est du genre à faire à sa tête. On voit l’évolution de ses sentiments envers la jeune esclave. Leur relation se fortifie au fil de leurs péripéties et j’ai bien aimé comment c’était construit.


Il y a également un autre personnage qui fut, pour moi, un énorme coup de cœur et, je crois, la raison pour laquelle j’ai autant apprécié certains moments qui étaient peut-être un peu plus longs. Ursul. L’Ourson Trublion. Ancien gladiateur, celui-ci ne peut s’empêcher de commettre des méfaits pour retrouver l’adrénaline de l’arène et Ariana, une esclave sous le joug du propriétaire de l’arène de Démé-Ouest. Le lien qui unit Ariana, Ursul et Galène ressemble à celle d’une famille. Ils s’entraident, ils sont proches et c’était beau à voir. Surtout entre Ursul et son « petit chat ». Le combattant m’a énormément fait penser à Haymitch dans Hunger Games. Il me faisait ressentir la même énergie, physiquement, je ne pouvais pas m’empêcher d’imaginer à Woody Harrelson. Il y avait quelque chose chez Ursul qui m’amenait directement dans Panem. Je l’ai adoré. C’est mon personnage favori.

Un des derniers personnages outre Athénaïs qu’on découvre un peu plus vers la fin du roman, c’est le Thanatos, le chasseur de prime. Présenté comme un monstre à fuir, dans la mesure où il serait la Mort elle-même, il rencontrera Diane qui, sans étonnement, n’aura rien à faire de la réputation de l’homme redoutable. On aura la possibilité d’en apprendre beaucoup sur le fameux Thanatos, mais je vous laisse en découvrir les détails en lisant le livre, car ça vaut la peine. Petit indice : il est bien plus vieux que le laissent paraître son physique et la technologie, il connaît ça. Je n’en dis pas plus !


La fin amène un cliffhanger, comme toute bonne dystopie. Cette série mérite d’être lue et je crois que tous ceux qui aiment le genre ou l’un de ceux mentionnés plus haut sauront apprécier l’histoire de Démé-Ter.


Fais-toi ton propre avis en te procurant le premier tome de Démé-Ter, Le Corbeau Blanc, en cliquant sur le lien selon ton pays de provenance :



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