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Barbe bleue de Steve Laflamme


TITRE : Barbe bleue

COLLECTION : Contes interdits

AUTEUR : Steve Laflamme

MAISON D'ÉDITION : ADA


GENRE LITTÉRAIRE : Horreur policier

NOMBRE DE PAGES : 256


SYNOPSIS : Une journaliste avide d'une solide histoire pour réhabiliter sa carrière.


Un assassin, interné pour aliénation mentale, qui a bien maquillé certains de ses crimes.


Une ancienne épouse marquée à vie par la violence.


Un rituel occulte enterré au coeur de la forêt et qui a changé le destin de plusieurs vies.


Une rencontre qui déchaîne un cycle de violence prévu depuis longtemps.


Charles Perrault affirme, à la fin de Barbe Bleue, que la curiosité coûte souvent bien des regrets. La protagoniste de cette nouvelle mouture du fameux conte l'apprendra à ses dépens en se frottant au monstre qui la fascine...

MON AVIS :


Ce n’est pas un secret pour personne, je n’avais pas du tout aimé Peau d’âne, écrit par le même auteur. J’ai appris par la suite que le livre était classé thriller, mais j’avoue tout de même avoir eu de travers l’histoire (et la fin). Malgré tout, j’avais apprécié la plume de l’auteur, alors lorsqu’il a annoncé un nouveau conte interdit, je me suis dit que j’allais pouvoir me faire une meilleure idée. Est-ce que j’étais inquiète ? Oui. Est-ce que j’ai aimé le livre ? Oh oui.


Après Peau d’âne, je savais à quoi m’attendre pour Barbe bleue, donc le côté policier ne m’a pas surprise. Et même si nous sommes dans une enquête policière, menée par Iris Tellier, j’ai trouvé le côté horreur beaucoup plus d’avant plan que son ancien conte interdit. Bref, j’ai été énormément surprise par l’histoire, disons-le, macabre de Barbe bleue.


L’écriture de Steve Laflamme était à nouveau au rendez-vous. L’auteur sait manier les mots. Il sait surtout quoi dire et sur quoi se taire, ce que j’ai réalisé qu’au milieu de l’histoire. En vérité, j’étais tout aussi perdue qu’Iris concernant Simeon Kovac. Et là, veuillez excuser le manque d’accent dans le nom du tchèque, je n’arrive pas à les faire. Et je n’ose même pas imaginer à quel point ce fut difficile lors de l’écriture de toujours faire ces accents.


Concernant Simeon, aussi nommé Barbe bleue, ce côté narcissique, manipulateur, creepy, on va le dire, m’a donné des frissons de bonheur. J’adore les histoires de tueurs en série, étant une grande admiratrice de True crime. Et honnêtement, plus j’avançais dans Barbe bleue, plus j’avais l’impression d’être la détective dans une réelle histoire. Le réalisme était au rendez-vous, et le paranormal aussi. Simeon est un personnage complexe que l’auteur a su parfaitement développer. Je l’ai adoré dès le premier instant et même à la fin, je voulais en savoir plus. J’avoue l’avoue plus trouver intéressant qu’Iris qui, à quelques fois, m’a tapé sur les nerfs.


Vous savez dans les films, quand le personnage va à la place où, devant votre écran vous vous dites : MAIS NE VA PAS LÀ ? Ben c’est un peu ça avec Iris. Bon, c’est quand même son métier de journaliste de fouiller, mais lorsque, dans une scène, elle est descendue dans le bunker du psychopathe qui avait tué des femmes, j’étais pas bien. Oh non, je n’étais pas bien.


Justement, parenthèse. Je lis beaucoup d’horreur dans ma vie. Ça me détend (ne me demandez pas pourquoi). J’ai lu Stephen King, j’ai lu des auteurs français et bien entendu, québécois. Pourtant, c’est la première fois qu’un livre me provoque une crise de panique. Moi je mets ça comme un point positif, parce qu’un livre d’horreur qui est à deux doigts de me faire crever de peur, c’est super ! Je peux lire des scènes avec du sang, des viols, de la torture, des meurtres, ça va. Mais lorsqu’on rentre dans le paranormal et l’inexpliqué, oh ça non. Sans blague, cette scène dans le bunker : j’ai hurlé. Certains la liront et diront que ce n’était rien, mais pas pour moi. Je me suis presque chié dessus. Fin de la parenthèse.


Bref, plus on avançait dans l’histoire, plus je réalisais à quel point l’auteur avait été fidèle avec le conte original, et ce même dans les plus petits détails. C’est ce qui, je crois, m’a fait le plus adoré le livre. Plus je lisais, plus j’étais surprise, plus je voulais en apprendre sur les meurtres et sur Simeon en tant que personne. Mes prières ont été entendues, surtout vers la fin.


Bon, j’avoue que j’aurais pu enlever un demi-point, parce qu’un personnage dans l’histoire me paraissait louche depuis le début et il s’est dévoilé l’être à la fin. Je n’aime pas ça quand je devine autant. Et ce demi-point aurait pu être aussi à cause de la fin-fin, très paranormale, qui m’a un peu déplu. J’aurais imaginé avec quelque chose d’encore plus fracassant et moins fantastique.


La raison pour laquelle je n’ai pas enlevé de point, c’est parce que le livre a été un coup de cœur et qu’il est devenu mon conte interdit favori. Barbe bleue est un conte que j’affectionne énormément et je suis très heureuse d’avoir lu un livre le mettant autant en valeur.

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