top of page
  • Photo du rédacteurMione

ArKana, tome 3 : La dragone de Christian Mory

⭐ Service de Presse ⭐

Critique du tome 1 : Le temps des légendes 

Critique du tome 2 : Les ombres du passé

TITRE : La dragone

SÉRIE : ArKana

AUTEUR : Christian Mory (Kris Hadar)

ÉDITION : Éditions de Mortagne


GENRE LITTÉRAIRE : Fantasy médiévale historique

NOMBRE DE PAGES : 416


RÉSUMÉ : Au VIe siècle, après la mort du roi Arthur, le monde celte s’effondre : ce sera la « Grande-brisure », mais grâce à la magie des Dieux, ce monde va perdurer dans un ailleurs qui se nomme ArKana…


« Pour quérir le chaudron qui a recueilli le sang de la dragone, le sacrifice est une vie. La loi des anciens Dieux est claire : “Une vie pour une vie, une mort pour une mort !” »


La Frérie de la dragone affronte les pires cauchemars de son existence : les Marais du Levant où la mort rampe, la férocité des envahisseurs cimbres, le courroux du dieu Lug… Heureusement, elle sera aidée d’Aube la Korrigane, de la fée Fedelm et de l’esprit du Grand chêne albinos. Mais cela sera-t-il suffisant pour avoir accès à l’épée magique du futur roy ?


Il y a des victoires qui ont un goût de défaite…


 

MON AVIS :


Ce tome est clairement mon favori de la saga ! J'ai quand même eu un moment de panique à la réception du roman. Je pensais que c'était une trilogie et que j'avais entre les mains la fin. Même si j'adore cette série, elle reste quand même difficile parfois à lire... et j'ai vu qu'il y avait un quatrième tome. Et il est possible que ce ne soit pas le dernier. J'ai eu un rire nerveux en apprenant la nouvelle. Dans un sens, j'étais contente de ne pas dire adieu aux personnages, mais d'un autre, j'étais comme "well shit".


Je le dis et le répète à chacune de mes critiques sur ArKana : ce n'est pas fait pour tout le monde. Le vieux français, le tarot, les informations sur les religions, l'histoire, les mœurs, sans compter les énigmes pas toujours faciles à suivre, y'a de quoi brûler un cerveau. Néanmoins, je trouve que ça vaut la peine d'y mettre un peu de temps, car lorsqu'on embarque dans l'histoire, on embarque vraiment bien.


Ce tome-ci, on se concentre beaucoup sur la magie, contrairement aux deux précédents romans. Le premier se concentrait sur le monde, la culture celte, alors que le deuxième parlait principalement de religion, la guerre que se vouent les Vitaliens et les Éternaliens (les païens et les chrétiens). Pour ce troisième tome, on en découvre plus sur les pouvoirs d'Aëla, ainsi que ceux d'Arnault. La magie s'installe facilement avec des créatures légendaires, la fée Fedelm, les illusions, les dieux qui entre en interférences avec la quête des trois amis. C'est un aspect qui n'avait pas été approfondi encore et j'ai trouvé ça bien instauré, bien présenté. En fait, on nous amène vers cette voie dans le deuxième tome, sans rentrer en profondeur, car il y a de nombreux contextes à comprendre avant de pouvoir s'immerger complètement dans la magie celte.


De plus, j'ai été ravie que l'histoire se concentre principalement sur la quête d'Arnault, Aëla et Guilhem, mais aussi sur l'invasion des Cimbres (Vikings) au pays d'ArKana, créant des difficultés chez nos amis qui doivent les éviter pour atteindre les objets de la dragone, soit la coupe, le bâton et l'épée. On en apprend plus sur les Cimbres (enfin!) et ça apporte un clash supplémentaire à la guerre entre les Vitaliens et les Éternaliens, puisque les Cimbres n'ont pas la même religion !


Niveau recherche, l'auteur m'a à nouveau impressionné. Vous n'avez pas idée de la quantité d'informations qui se trouve dans cette saga. Juste le vieux français m'ébaubit (pour reprendre un terme du 12e siècle qui veut dire étonné), mais quand s'ajoute à ça la culture celte, chrétienne, cimbre, sans compter les religions, les dieux, leur fonctionnalité, les peuples disparus (comme Aube la Korrigane), la magie (à la limite de la science!), même sur la légende d'Arthur et de Merlin l'enchanteur (élément qui m'a surprise et que j'ai ADORÉ). Tout a son importance pour comprendre les énigmes et mettre en place les pièces du puzzle. Mon cerveau est encore ébranlé, mais c'est tellement intéressant que je ne peux m'empêcher de retourner dans cet univers !


Le seul hic, c'est que ce roman est publié à notre époque tout en présentant des mœurs de l'époque. Ça peut créer un choc. On fait donc l'apologie du viol et de l'extermination de peuple. Sans compter la relation d'Aëla et Arnault qui dépasse les simples caresses ici, alors qu'ils ont respectivement 13 et 14 ans. Ayez en tête, si vous lisez cette série, que bien que ça puisse créer un malaise aux premiers abords, l'univers du livre nous immerge au 12e siècle et que tout ce qui y est présenté date de cette époque, incluant les mœurs et croyances. Malheureusement, à cette époque, le viol et la guerre étaient des coutumes. Et une femme était prête à être mariée et à enfanter dès ses premières floraisons. Il faut donc penser à nos deux protagonistes comme s'ils avaient 18 et 19 ans, niveau maturité, et non pas comme de jeunes adolescents. À cette époque, ils étaient des "adultes".


Quant à la fin, j'étais autant fière que déçue. Pourquoi ? Car j'avais compris le rôle de Guilhem, mais également résolu l'énigme concernant Aëla. Donc j'étais fière d'avoir été assez prise par l'histoire pour en comprendre les sens, mais déçue également de ne pas avoir été choquée par les révélations.


Dans tous les cas, avec cette fin, je suis très heureuse de savoir qu'il y aura un quatrième tome et il me tarde de le lire, même si ça me prend toujours un moment pour me mettre dans le bon état d'esprit. Je sais toujours qu'à la fin, ça vaut la peine.

 






Bannière_Mione.png
bottom of page