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Anna : Tanner's Cure, tome 1 d'Atena Stories


TITRE : Tanner's Cure

AUTEURE : Atena Stories

MAISON D'ÉDITION : Autoédition


GENRE LITTÉRAIRE : Fantastique

NOMBRE DE PAGES : 367


SYNOPSIS : Anna Becker croyait sa vie bien ordinaire. À vingt-trois ans, elle vit dans un appartement avec son conjoint, et occupe un emploi à temps partiel en alternance avec ses études. Rien en vue pour ternir son bonheur.


Jusqu'au jour où le vent tourne.


En plus d'avoir le cœur brisé par la trahison d'Arthur, Anna découvre qu'elle est atteinte d'une maladie rare et méconnue. Elle est aussitôt admise à l'ISSOB, un institut spécialisé, pour y recevoir un traitement particulier. Seulement, cet institut n'est pas ce qu'il semble être, et le traitement révèle des effets secondaires qu'elle n'aurait jamais cru possibles...


JE REMERCIE L'AUTEURE POUR L'ENVOI DE SON LIVRE EN SERVICE DE PRESSE.

MON AVIS :


Lorsque j’ai vu passé l’offre de service de presse sur Instagram, j’ai été envoutée par la sublime couverture et la C4 qui me semblait prometteuse. Je vais être honnête, je n’ai pas été autant charmée par l’histoire que je pensais l’être. Il y a des points positifs et d’autres, plus négatifs. Je crois que l’auteure a du potentiel, qu’il y a un bon travail derrière son œuvre, mais je me suis demandé si c’était le genre de livre pour moi. Laissez-moi approfondir.


L’histoire débute assez rapidement avec le personnage d’Anna, qui est, semblerait-il, malade, à cause de migraines et qui se voit offrir un traitement à l’ISSOB qui est trop beau pour être vrai. La protagoniste sait que c’est trop beau pour être vrai et ne veux pas vraiment aller à l’institut, ce qui est compréhensible, mais s’y voit forcé à cause de sa « maladie », que très vite en tant que lecteur, on comprend que ce n’est qu’un prétexte.


J’ai eu de la difficulté à m’attacher au personnage d’Anna parce que je n’ai pas réussi à saisir correctement sa personnalité. Je la trouvais un peu trop intense à mon goût, donc ce fut complexe pour moi de ressentir quelque chose à son égard. Contrairement à elle, le personnage d’Aiden est tout de suite venu me charmer. Ce côté un peu badboy, perturbé, bref le beau brun tourmenté, vient toujours ajouter quelque chose de bien à une histoire. J’ai aimé comment il était décrit et la rupture à laquelle il est confronté dans son lui intérieur. Même si les émotions sont un peu en mode yo-yo et que la ligne directrice semble faire des zigzags, la relation entre Anna et Aiden est l’un des plus grands points positifs au roman.


Je crois que c’est la raison pour laquelle je trouvais que la mention de l’ex-copain et l’ex-meilleure amie m’agaçait au plus haut point. Au bout d’un moment, on sait, on a fait le tour, laissons-les derrière et oublions-les.


De plus, l’écriture est quelque chose qui m’a freiné à plusieurs reprises. L’auteure sait amener son action et mettre en place ses éléments, là-dessus, je n’ai rien à redire. On voit qu’elle a des idées. Le problème c’est que le texte est écrit à la française. C’est une auteure québécoise, qui place son histoire à New York, mais qui écrit avec des expressions venant de France. Ce mélange français/québécois dans la narration et les dialogues m’a déboussolée. Je m’attendais à quelque chose d’un peu plus soigné et américanisé. Surtout que plusieurs mots ont été francisés, par exemple scanneur au lieu de scanner. Ou encore le fait que « Æ » revenait souvent dans les dialogues, mais je n’ai aucune idée de ce que c’est censé être. Eh? Aww? Oh? Ah? Arf? Là-dessus, je mets la mention « étrange ». Le livre se lit bien, mais il y a aussi quelques coquilles et parfois la syntaxe aurait mérité une plus grande révision. Ce sont des détails, mais qui ont bouleversé ma lecture.


Je sais que présenté comme ça, il se peut que plusieurs d’entre vous ne soient pas tentés. Je précise toujours que mes critiques sont personnelles. J’ai vu d’excellents commentaires sur l’œuvre et je ne fais que dire mon ressenti.


Le mystère concernant les expériences du laboratoire est intrigante et est la raison première pour laquelle j’ai continué ma lecture. Autant j’avais l’impression de lire quelque chose que je connaissais déjà (style X-Men ou Sky High, bref une histoire simili de super héros), j’ai vite découvert que ce n’était pas tout à fait le cas. Le tout a mené à une fin assez captivante et pleine d’action qui, je l’avoue, me pousse à vouloir lire le deuxième tome.


Cependant, j’ai encore un élément négatif à apporter et c’est la construction de l’institut médical. Bon, on comprend vite que tout est louche, et que les personnes qui sont à l’intérieur sont soit brainwashed ou bien t’empêche de sortir. Bien qu’ils soient « prisonnier-volontaire », disons-le comme ça, l’ISSOB prépare des fêtes et a des règles un peu étranges. Ça reste un institut médical, avec des gardiens en grand nombre. Le fait que les fêtes comportent de l’alcool, qu’un personnage attaque un autre devant des gardiens et que ceux-ci ne fassent rien avant que ce soit « too much » et juste le fait que le personnage qui a attaqué soit « too much », est venu rendre lourde la lecture. J’ai vu ça comme de petites incohérences.


En général, j’ai lu un livre qui était bien, mais qui aurait pu être meilleur. J’ai vu les idées de l’auteure dans le roman, j’ai vu son potentiel, mais je crois personnellement qu’il manque un retravaille pour que l’histoire puisse être apprécié à sa juste valeur.



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