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Militant, tome 1 : Soulèvement de Dïana Bélice

⭐ Service de Presse ⭐

TITRE : Soulèvement

SÉRIE : Militant

AUTEURE : Dïana Bélice

ÉDITION : Éditions de Mortagne


GENRE LITTÉRAIRE : Dystopie

NOMBRE DE PAGES : 240


RÉSUMÉ : 2042


Le réchauffement climatique a mené le monde à sa limite critique.


Alors que l’équilibre de la Terre est sur le point de se rompre, les Industries Montès mettent tout en œuvre pour lancer un projet d’exploitation des ressources du Grand Nord qui aura des répercussions désastreuses sur toute la planète.


Filios Terrae, une organisation qui milite pour la préservation de l’environnement, tente le tout pour le tout afin de contrer leurs plans.


L’un de ses membres fondateurs, Mathis, fait l’étrange rencontre de Tokhe. Cette entité lui confère alors des capacités surhumaines qui le propulsent aux premières lignes d’une lutte d’envergure, bien plus grande qu’anticipée.


Quels sont les liens qui unissent le sort de la planète, les Industries Montès et Tokhe ?


Au péril de sa vie, Mathis ne tardera pas à le découvrir.

 

MON AVIS :


La lecture de ce livre m’a prouvé qu’il faut toujours s’essayer lorsque vient le temps de lire des œuvres qui ne sont pas originalement notre genre habituel. Je ne suis pas une grande admiratrice de superhéros. J’ai vu les derniers Avengers parce que j’ai un frère qui me casse les oreilles avec Marvel (je t’aime quand même bro), mais en vérité, ce n’est pas un monde qui m’intéresse. De plus, je suis très loin d’être écoanxieuse ou affectée par l’environnement. Je sais, je mérite le bucher. Néanmoins, j’adore la plume de Dïana et j’aime ses œuvres, alors je voulais découvrir sa nouvelle série. Je suis contente d’avoir pris le temps, car j’ai raffolé de ma lecture.


On rentre très rapidement dans l’action. Le prologue apporte une touche de mystère, car on a aucune information pour comprendre ce qui se passe. Même si l’année 2042 est assez proche de notre propre année de vie, certaines choses sont nouvelles, il était donc nécessaire de se replacer dans ce monde légèrement différent. Heureusement pour le lecteur, les réponses arrivent assez vite, ce qui nous laisse le temps de nous habituer aux personnages et à leur quotidien. Enfin, lorsque passent les catastrophes qui s’accumulent au début. C’est assez intense, car tu es pris dans l’adrénaline du récit sans vivre le moment présenté. Ça prouve que Dïana a le talent pour nous transporter dans son action.


Seul élément à mentionner, et je ne sais pas si c’est voulu, mais je pensais que c’était jeunesse ou du moins, pour adolescent, mais j’ai trouvé le texte assez mature au point de questionner la tranche d’âge du public cible. Certaines scènes sont assez crues et graphiques. Je pense que ça se rapproche plus du jeune adulte que du jeunesse, ce qui n’est pas une critique négative en soit, personnellement j’adore cette maturité au récit.


J’ai vraiment aimé l’histoire. Comme je l’ai dit au début de cette critique, je ne suis pas écoanxieuse, mais certains détails du roman m’ont rendue anxieuse ! Tout est plausible et affreusement réaliste. De plus, comme la date est proche, on dirait qu’on se sent encore plus interpellé. Néanmoins, je remercie l’auteure d’avoir mis de l’avant que malgré le devoir de tout un chacun concernant l’environnement, le problème réside surtout dans les multinationales et les riches. Parce que, oui, recycler votre bout de plastique ne changera rien au fait que l’usine au coin de votre rue est en train de polluer l’atmosphère à la vitesse de la lumière.


Je me permets par contre un extrait que j’ai adoré :

En Amérique du Nord, on s’est longtemps crus à l’abri d’événements climatiques démesurés. Or, la planète nous démontre le contraire avec de sales coups en pleine gueule. Tout d’un coup, on est attaqués par cette Terre qu’on s’imaginait posséder, dominer. On jouait les fiers proprios, alors que, dans les faits, on n’a toujours été qu’une bande de vulgaires locataires.
Et il est temps de payer le crédit accumulé.

Outre le thème de l’environnement et de la crise climatique, un autre élément se présente sous la forme de Tokhe dans le livre : le côté science-fiction à la limite du fantastique. J’avoue que j’ai trouvé que le tout s’amenait d’une manière beaucoup plus réaliste que je le redoutais. On est loin de Peter Parker qui se fait piquer par une araignée radioactive. Avec Mathis et Tokhe, j’ai trouvé qu’on se rapprochait plus du principe derrière le personnage de Tony Stark avec un léger soupçon de magie (extraterrestre ?) à la Gardien de la Galaxie dont les réponses ne sont pas fournies à la fin du premier tome. En même temps, je me doutais bien qu’on n’en saurait pas plus sur Tokhe aussi rapidement. Ainsi, même si je ne suis pas une grande admiratrice de superhéros, j’ai été agréablement surprise par cet aspect, que j’ai, au final, adoré.


Je me permets une parenthèse anecdotique. J’ai lu la première scène qui met de l’avant le style superhéros de Mathis avec une chanson en arrière-plan dont l’ambiance me donnait l’impression d’être comme dans un film. Même si les paroles de ladite chanson ne fonctionnaient pas avec le contexte du moment où Mathis se retourne vers une possible catastrophe et s’élance vers le danger, je pouvais ressentir les mots de Dïana sur les notes de la chanson que j’écoutais. C’était absolument épique et je vivais la scène comme si Mathis se confrontait à lui-même, comme s’il était en train de découvrir à quel point ses nouvelles capacités pouvaient être incroyables. J’étais dans un véritable film et j’ai su à ce moment précis que je vivais un moment exceptionnel en lisant ce livre. C’est le genre d’émotion qui est difficile à aller chercher et, souvent, ça tombe par hasard avec une chanson pas du tout prévu. Pour les curieux, la chanson est Parachute de Kyndal Inskeep. Cependant, je ne peux pas vraiment vous dire quelle scène sans vous spoiler. J’ai juste eu la chance de vivre ce moment. Je ne suis pas inquiète que vous puissiez expérimenter à fond l’instant décrit, car c’est assez profond pour nous donner l’impression d’y être sans que ce soit le cas.


J’ai toutefois un élément négatif à relever. Bien que les retournements de situations à la fin s’enchainent, j’ai trouvé qu’il manquait de lumière de réussite à travers le roman. Chaque péripétie amenait un sentiment légèrement défaitiste qui m’a un peu agacé. Ça l’a créé une rapidité non nécessaire au récit. De plus, j’avais vu venir le cliffhanger de la fin dès le début.


Concernant les personnages, j’ai plusieurs choses à dire. Premièrement, j’ai ADORÉ la diversité culturelle des personnages. Ça l’a fait changement et j’ai trouvé ça rafraichissant. Mathis est incroyable. Je l’ai aimé dès les premières lignes. Il y a ce petit quelque chose qui attire le lecteur. Un charme qu’on peut facilement concevoir. De plus, il n’est pas invincible, malgré Tokhe. Il est plus anxieux qu’il le laisse paraître avec sa détermination. Même si la peur le guette de temps à autre, le courage qu’il dresse devant les situations auxquelles il fait face permet de ressentir le côté humain du personnage. La seule chose que j’aurais à critiquer, c’est que je l’ai trouvé un brin trop crédule à un moment du livre. Il se retrouve face à face avec l’ennemi qui lui lâche une information sous forme de bombe et, tout de suite, Mathis le croit sans se questionner sur la véracité de ses propos. J’ai trouvé ça un peu trop facile et, ironiquement, pas assez traumatisant pour le héros.


Il y a également Kiane que j’ai beaucoup affectionné. J’aime sa franchise. Elle est directe et c’est mon genre de personnalité. Même si elle se rapprochait de Mathis trop rapidement à mon goût, sa présence apportait un vent de fraicheur, surtout lorsque le groupe se retrouvait en présence de Lola.


Outre Montès, qui est l’antagoniste, un autre personnage m’a fait suer durant ma lecture. Et c’est Lola. Elle me tapait sur le système et je trouvais que sa motivation n’était pas pure. Son comportement envers Mathis et Kiane est abusé. Ses propos sont dégueulasses et son agression par rapport au jeune homme m’a laissée amère. Le pire c’est qu’il se sent coupable alors que c’est elle le problème ! Non, vraiment, j’ai haï Lola. Sa personnalité me répugnait, son agissement m’énervait… J’avais juste envie qu’elle tombe dans une crevasse ou se fasse percuter par une météorite. Je ne sais pas si c’était volontaire de la part de l’auteure, mais argh. J’ai aimé la détester et je suis curieuse de ce qui va advenir de ce personnage dans les prochains tomes. Mais si elle pouvait mourir rapidement, je serais contente.


Ce premier tome m’a surprise dans le bon sens et je suis ravie d’avoir pris la peine de sortir de mon genre de lecture habituel. Ce n’est pas un roman que j’ai vu ailleurs, c’est original et je crois que ça risque d’en freiner certains, malheureusement. Ils ne savent pas ce qu’ils manquent ! J’attends la suite et je vous conseille fortement ce roman. Autant pour vous sensibiliser sur l’environnement, que pour passer un agréable moment de lecture.


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