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Mères sans surveillance, tome 1 : Roseline par-dessus bord de Joève Dupuis

❤️ Alerte coup de coeur ! ❤️ | ⭐ Service de Presse ⭐

TITRE : Roseline par-dessus bord

SÉRIE : Mères sans surveillance

AUTEURE : Joève Dupuis

ÉDITION : Éditions de Mortagne


GENRE LITTÉRAIRE : Chick-Lit

NOMBRE DE PAGES : 368


RÉSUMÉ : « Félicitations, Roseline ! Vous avez gagné une croisière de luxe sur un méga yacht ! »


La surprise passée, j’ai voulu refuser d’y aller. Une semaine complète à socialiser avec des inconnus ? Non, merci ! Sauf que mes cernes me hurlent de m’octroyer ces vacances…


Mon plan : profiter du soleil, prendre une pause de ma vie et me reposer tranquillement dans mon coin pour recharger mes batteries.


Quelle belle naïveté !


Loin de la routine, je me suis laissée entraîner par le champagne à volonté et le beau Sam qui agit comme un défibrillateur sur ma libido. Cul par-dessus tête, j’ai mis la mère monoparentale en moi au placard pour laisser mon côté femme se lâcher lousse (un peu maladroitement) ! C’est ce qui arrive quand on le refoule depuis trop longtemps…

 

MON AVIS :


Ce n’est pas un secret : je n’aime pas la chick-lit. Normalement. J’ai toujours trouvé les thèmes redondants et clichés. C’est l’une des raisons pour laquelle je ne plonge pas dans ce genre de lecture. Mais en lisant la quatrième de couverture de ce livre-ci, j’ai décidé de lui donner une chance. J’avais lu le livre « À moi la liberté» de la même auteure et j’avais bien aimé, malgré quelques détails qui m’ont chiffonné. Dans cette nouvelle série, Joève nous plonge dans une romance différente. Déjà, la mise en page est immersive et on ne peut s’empêcher de se sentir en vacances. On s’éloigne de plusieurs clichés de la mère célibataire, du coup de foudre, du « j’ai besoin d’un homme pour être heureuse ». Tout est le contraire à ce qui se fait habituellement et c’est l’une des principales raisons pour laquelle j’ai autant embarqué dans l’histoire. Bien entendu, on retrouve quelques clichés du genre, mais ils sont vite effacés par l’humour qui se dégage de ce roman.


L’humour. Parlons-en ! Dès les premières pages, j’ai éclaté de rire ! La réaction de Roseline vis-à-vis ses enfants qui la réveille tôt (trop tôt) m’a fait penser à la phrase fétiche de mon chum lorsqu’il est question de petits humains : bonne raison d’pas n’avoir ! Même lui est parti à rire quand je lui ai lu le passage. Ça lui a donné envie de lire de la romance, c’est peu dire ! En plus, j’ai trouvé ça mignon et très réaliste. L’ambiance humoristique qui se dégage de la personnalité de Roseline a été un énorme coup de cœur. Les jeux de mots m’ont fait sourire. Y’a des trucs vraiment quétaines, mais ça ajoute quelque chose au récit. Exemple la playlist qui accompagne le livre comporte des chansons très… euh… pas de mon genre. MAIS ! Ça ajoutait à l’humour du texte. Vous ne pourrez pas rester insensible en lisant une scène de limbo sur de la compagnie créole, come on ! En vrai, ça n’a juste aucun sens comment j’ai ri. Je me suis presque fait pipi dessus. Il y a une scène vers la fin du livre avec une pâtisserie feuilletée, et un commentaire de Roseline. J’étais tellement crampée que j’ai dû courir à la salle de bain. C’est à ce point.


Même les personnages sont à mourir. Marie, surtout. Elle est déjantée et ne craint pas le ridicule. L’expression « YOLO » lui convient à merveille ! Elle n’hésite pas à plonger dans des situations rocambolesques et à se mettre dans le pétrin, mais elle en sort toujours un sourire aux lèvres, au grand désespoir de sa sœur Roseline. J’aurai adoré avoir un lien comme ça avec ma sœur aînée !


Quant au personnage principal, notre chère Roseline, j’ai tellement d’amour pour elle ! Déjà, j’ai adoré le réalisme concernant la Covid. Certains diront qu’on en a trop entendu parler, mais ici j’ai trouvé ça pertinent, car l’histoire montre l’effet du confinement auprès des familles et surtout des parents monoparentaux. La pauvre femme est prise dans sa séparation, la pandémie, le confinement, le télétravail, bref elle ne sait plus où donner de la tête. Elle laisse tout tomber pour vivre son rêve de devenir pâtissière, mais les difficultés s’enchaînent. Elle est épuisée, n’a plus de temps pour elle et sa vie tourne autour de ses enfants. Plusieurs ont oublié le sacrifice de ces parents durant la période covidienne. Joève Dupuis nous le rappelle avec aisance et humour. Je crois que montrer ses vulnérabilités l’a rendue attachante.


Dans les autres personnages, j’avoue avoir adoré la gang de filles. Elles sont toutes différentes, ont des rêves différents et pourtant, elles s’entendent super bien ensemble. Ça montre que parfois, être dépayser peut apporter du bon et nous créer des rencontres exceptionnelles avec des gens. Mais, il y a en a d’autres que je me suis questionné sur leur présence, exemple Pot de colle et Glu. Ils n’ont pas vraiment joué de rôle avec Roseline, mais je me demande s’ils seront plus présents dans la suite, avec Jessica. Quant à Guillaume, le capitaine et milliardaire, j’aurai adoré qu’il soit là plus souvent. En savoir plus sur lui. Pareil pour Gil.


Et bien entendu : Sam. Le fermier, celui qui est parfait, mais pas trop non plus. Il s’occupe d’un élevage bovin et je me souviens de la face de mon chum quand je lui ai dit ça, c’était hilarant. Il m’a dit : Bon ! Vous les filles, vous tripez sur les fermiers, mais vous chialez quand ils travaillent 18 h par jour ! Il a quand même un peu raison, mais un autre point positif à l’histoire de Joève : elle en parle. Roseline aussi est occupée avec ses commandes et ses enfants, mais leur complicité se développe avec réalisme. Lentement, mais sûrement. Rien d’extrême ou de trop cliché entre les deux. Même Roseline, une fois, est fâchée sans connaître toutes les informations et se traite de folle. Je n’ai pas pu m’empêcher de répondre « vraiment ! » à ma copie. Leur relation est adorable et se construit sur de bonnes bases. Ce qui avait tout l’air d’un amour de vacances, va souvent bien plus loin que ça, quand on trouve une personne avec qui on s’entend bien.


La fin était douce, pas de chichi, pas de cliffhanger, juste de l’amour et de la tendresse. Bon, une opportunité manquée (ou un choix volontaire ?) quant à la dernière phrase, mais je pardonne l’auteure et son éditrice… Presque. Aussi j’ai aimé le petit clin d’œil à son autre romance à la page 230. Je ne sais pas si c’est voulu, mais ça m’a fait sourire.


J’ai très hâte de lire le second tome ! Je ne m’attendais pas à avoir un coup de cœur aussi immense sur une chick-lit, mais comme quoi, il faut toujours laisser une chance.


Pour découvrir les aventures humoristiques de Roseline, cliquez sur le lien :



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