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Les tropes dans la romance


Il y a quelques semaines, j’ai partagé mon avis sur deux romans qui comportait le trope du coup de foudre dans la romance. Un élément qui ne me plaît pas particulièrement, mais qui crée des coups de cœur chez certaines lectrices. J’écris au féminin, car la romance est lue en majorité par des femmes, même si de nombreux hommes apprécient le genre aussi.


C’est de là que m’est venue l’idée de parler de ces tropes et de leur quantité astronomique.


Avant toute chose, qu’est-ce qu’un trope ?


Il n’y a pas vraiment de traduction française pour le terme. Sa définition se trouve à être : Figure rhétorique par laquelle on emploie un mot dans un sens différent de celui qu’il a normalement. [Source : Antidote] Ce n’est pas tout à fait ça que ça veut dire dans le monde littéraire ou cinématographique. En anglais, cela se définit comme : In the arts, a trope is simply a common convention in a particular medium. It refers to anything that gets used often enough to be recognized. [Source : YourDictionnary] En gros, c’est un élément qui est peut-être facilement reconnu.


Vous risquez de comprendre plus ce qu’est un trope avec les exemples nommés ci-dessous au fil de l’article.

Dans la romance, il existe plus d’une centaine de tropes. Ma liste provient de Evie Alexander Author, qui est une auteure britannique de romance. Vous pouvez retrouver les 150 qu’elle détaille dans cet article. Personnellement, j’aimerais me concentrer sur ceux qui reviennent le plus souvent et donner mon avis sur ceux-ci.


Bien entendu, mon opinion n’est probablement pas la même que la vôtre. Chacun a ses goûts et peut apprécier un trope que je n’aime pas et en détester un que j’adore. Je voulais simplement mettre de l’avant certains éléments populaires et la raison pour laquelle ils le sont.

Liste de tropes


Friends to lovers

Ici, on a un parfait exemple de ce qu’est un trope. Que ce soit dans les livres, dans les films ou même dans la musique, on retrouve souvent un récit avec deux amis qui finissent ensemble. Pensez à « You belong with me » de Taylor Swift en musique, la série de roman graphique Heartstopper, la relation de Ron et Hermione dans Harry Potter ou encore deux grands classiques cinématographiques : 13 ans, bientôt 30 et Quand Harry rencontre Sally. Il y a quelque chose d’intéressant avec ce trope, car il peut en mélanger plusieurs, ce qui rend l’histoire profonde. Souvent c’est une question de retour au bercail (hometown) ou un voyage dans le temps si c’est plus de la science-fiction, des fois c’est simplement qu’ils ne voyaient pas leur amour réciproque, ce qu’on appelle un « blind love ». Je trouve que c’est un concept qui peut se placer dans de nombreux genres et c’est ce qui en crée la popularité. Personnellement, j’aime quand c’est bien dosé et non pas sorti de nulle part. Si on ne connaît pas leur backstory en tant qu’amis, ce sera difficile de nous convaincre qu’ils sont amoureux.


Enemies to lovers

C’est mon péché mignon, je l’avoue. J’aime l’expression « les contraires s’attirent » et, au niveau de ce trope, c’est toujours le cas. J’aime que les personnages voient les choses différemment et qu’ils apprennent l’un de l’autre. Le seul détail négatif que je donne à ce trope, c’est que, malheureusement trop souvent, la relation est toxique, ce qui me répugne au plus haut point. Il y a manière à amener une belle romance entre deux ennemis, sans que ce soit nécessairement violent, toxique ou méchant. Si le gars ou la fille traite l’autre comme un/une moins que rien, est possessif, c’est un gros turn off. Mais ça plaît à beaucoup de monde, j’avoue ne pas comprendre pourquoi. On essaie d’éduquer nos futures générations à se respecter et à dénoncer ce genre de comportement, pour mouiller ensuite nos culottes en lisant un livre avec un homme (majoritairement des cas) qui a une banderole de red-flag. Tsé, Christian Grey est juste sexy, car il est millionnaire. Néanmoins, cela reste l’un des tropes les plus populaires qui existent, surtout dans la fantasy. Vous donner la liste serait impossible.


Rivals

Ce trope, je le considère comme « petit frère » du Enemies to lovers. Les rivaux ne sont pas nécessairement des ennemis, mais ils ne s’entendent pas pour autant. Dans la série « Mes premières fois », la protagoniste se retrouve dans un triangle amoureux avec son rival depuis l’enfance. Au final, on finit par s’attacher à eux. C’est souvent une question d’intelligence, de compétition, ce qui peut parfois être toxique, mais lorsque s’est bien amené, peut être intéressant. Un classique du genre en cinéma se trouve à être Monsieur et Madame Smith, avec Brad Pitt et Angelina Jolie. Eh oui !


Forbidden love [Amour interdit]

Ah qu’on l’a vu souvent celui-là ! Au début, il faisait partie de mes péchés mignons, mais avec le temps, à force de le voir, je me dis qu’il y a quelque chose de redondant avec le genre. Cela n’empêche pas que ma série livresque préférée, Fallen de Lauren Kate, contient ce trope. La relation entre Luce et Daniel est damnée par Dieu, rien de moins ! Malheureusement, comme j’ai dit quelques phrases plus haut, on finit par faire le tour. Que ce soit une malédiction, un secret, un bordel monstre, il y a toujours quelque chose qui finit par revenir dans toutes les histoires. Et bien souvent, les personnages finissent ensemble quand même. Regardez Peeta et Katniss. Vous verrez aussi souvent ce trope dans les livres et les films historiques qui mettent de l’avant des personnages interraciaux ou de différents statuts sociaux.


Secret identity/billionaire/royal [Identité secrète]

Ça, je l’avoue, c’est un trope qui me fait lever les yeux au ciel. Une bonne partie d’entre vous a probablement vu le film « Mon prince et moi », qui en soit est un excellent film, assez bien ficelé et qui apporte une touche humoristique au genre. Le problème, c’est que ça l’a été vu et revu. Regardez Edward dans Twilight. Le gars à un siècle et des poussières ! Et il y a quelque chose de toxique dans ce genre de trope. Je suis pour les romances qui prônent la communication et l’honnêteté. Commencer une relation avec un mensonge comme base, ce n’est pas super, vous ne trouvez pas ?


Best friend’s brother/sister [Le frère ou la sœur de mon meilleur ami]

Le classique « je suis en amour avec le sibling de mon meilleur ami », qui finit souvent en friends to lover, quand la personne réalise qu’elle est en amour avec le meilleur ami. Exemple de ce trope, la série The Kissing Booth. Je n’ai rien d’autre à dire, souvent ça finit en malaise ou bien l’histoire au complet est malaisante. Il y a des cas où c’est intéressant, mais à mon avis, pas souvent.


Soul mates [Âme sœur]

Non. Celui-là fait partie de mon top 3 des tropes que je déteste le plus. Qu’on croit en la destinée, en l’âme sœur, que notre meilleur ami depuis l’enfance est clairement le meilleur partie parce que c’était écrit dans les étoiles… argh. Une relation, ça se construit. Ça se crée à partir de points communs, d’aventures, de travail sur soi. Si tu finis ta vie avec ton high school sweetheart, ce n’est pas parce que c’est ton âme sœur, c’est parce que vous avez travaillé ensemble pour faire fonctionner votre relation, car vous vous aimez. Je trouve que c’est un trope qui manque énormément de réalisme. Même dans la série Fallen de Lauren Kate, il y a une explication logique derrière le côté « âme sœur », c’est déjà mieux que lorsque c’est juste pitché, ce qui arrive bien trop souvent… Lorsque c’est expliqué, je vous dirai que c’est intéressant, surtout lorsqu’il y a quelque chose de fantastique derrière, mais quand c’est une romance contemporaine entre une New-Yorkaise qui arrive et qui rencontre le barista au passé trouble… meh.

Fake relationship | Marriage pact [Fausse relation ou pacte de mariage]

Non. Next.

EDIT : Okay, Purple Hearts était excellent, mais c’est une exception, okay ?


Wedding fever—runaway brides/jilted/best men/wedding planners

Trope extrêmement populaire au début des années 2000. On dirait que Kate Hudson a tourné tous les films à ce sujet. Peut-être que c’était une période trouble où les gens avaient peur de l’engagement ? Peut-être était-ce simplement parce que la pression sociale était trop forte ? Je ne sais pas. Même au Québec on a vu ce trope. Je l’ai lu dans À moi la liberté de Joève Dupuis et c’est surtout un genre qu’on retrouve dans le chick-lit.


Amnesia [Amnésie]

C’est un trope qui peut être intéressant, je l’ai moi-même utilisé dans une de mes œuvres, mais j’avoue aussi que c’est souvent surutilisé. Je crois qu’il faut une explication scientifique pour que ce soit bon et surtout, que toute l’histoire ne tourne pas autour que de l’amnésie. Je suis coupable de cette erreur.


Holiday romances/flings [Romance de vacance]

Les romances de Noël sont un excellent exemple de ce trope. Justement, le film The Holiday, avec Cameron Diaz et Kate Winslet, est un excellent exemple. Ce qui est intéressant avec ce trope, c’est lorsque la relation dure après l’amour de vacance, ou du moins reprend. Comme dans Grease, par exemple. Mais comme j’ai dit, c’est le genre qui revient sans cesse dans les livres et films de Noël, pis je crois qu’on a fait le tour.

Pen pals [Partenaire d’écriture]

Ça, c’est un trope qu’on voit un peu moins souvent et que je trouve intéressant, car il peut jouer sur plusieurs niveaux. Le côté lettre, un peu plus ancien, plus ancré dans l’imaginaire historique, vient apporter quelque chose de romantique qui ne s’épuise pas. Bien entendu, je ne vous parle pas de roman épistolaire, on a tous, ou presque, dus vivre le calvaire des Liaisons dangereuses. Cependant, un pen pals dans la littérature contemporaine vient ajouter quelque chose de romantique, car on est habitué à la messagerie instantanée. Dans Jeanne Moreau a le sourire à l’envers de Simon Boulerice, c’est grâce à un échange de lettres que Léon rencontre Léonie. C’est aussi un trope qui a été réinventé plusieurs fois dans des livres et des films, pour se souvenir de quelqu’un décédé. PS : I love you, est un excellent exemple de ça.


Orphan [Orphelin]

Vu et revu et revu. L’orphelin ou l’orpheline, pauvre enfant misérable qui doit sauver le monde, à qui il arrive une histoire extraordinaire ou découvre une identité cachée. Harry Potter. Rien d’autre à ajouter.


Widow/widower [Veuve, Veuf]

Ça, c’est un thème intéressant, mais que j’appelle également quétaine. C’est intéressant, parce que les œuvres qui comportent ce trope montrent qu’on peut réapprendre à aimer, à vivre, après le décès d’un être cher, de sa moitié. Mais c’est quétaine dans un autre sens, parce que c’est souvent l’histoire de la fille ou du gars qui retourne au bercail et qui tombe sur son amour d’adolescence et que finalement ils étaient destinés ensemble. Plusieurs tropes, juste parce que quelqu’un est mort. Je suis aussi certaine qu’en lisant la description, vous avez pensé à de très nombreux films ou livres.


Last to know [Derniers à savoir]

Très vite relié au friends to lovers, ce trope est souvent utilisé lorsqu’il est question d’amour entre deux meilleurs amis qui ont grandi ensemble et qui n’ont pas réalisé que leurs sentiments se sont développés. Tout le monde autour d’eux le voit, mais pas eux. Dans En route vers nowhere de Sophie Laurin, c’est exactement ce qui se passe entre Sara et Sébastien. C’est intéressant comme trope, mais souvent redondant, parce que tout est sur leur nez et la seule chose qu’on se dit tout le long c’est : ALLUMEZ !

Love triangle [Triangle amoureux]

Ce trope est dans la majorité des romances, il n’y a rien d’autre à dire là-dessus. C’est un péché mignon pour beaucoup de monde, incluant, moi.


If I can’t have you, nobody will [Si je ne peux pas t’avoir, personne ne t’aura]

Les romances toxiques, c’est non. C’est malsain, c’est juste non. Il n’y a rien de cute ou de romantique à la jalousie et la possessivité. Comme j’ai expliqué plus haut, on essaie d’apprendre aux jeunes femmes et aux jeunes hommes à être respectueux et à dénoncer les comportements violents et malsains, que ce soit psychologique ou physique. Ce genre de trope n’aide vraiment pas à changer les mentalités et, au contraire, je crois que ça aide les narcissiques manipulateurs (homme ou femme) à avoir un contrôle sur leurs victimes. Ce genre d’œuvres ne devraient pas exister.

Love at first sight [Coup de foudre]

C’est l’un des tropes que je déteste le plus. Je trouve ça quétaine, je suis incapable de trouver ça romantique. Ce trope se base sur le physique pour créer une relation amoureuse, ce qui est franchement toxique, en plus d’aller dans des extrêmes qui ne sont pas nécessairement plaisants. Des phrases roses bonbons catchy dans le genre : « Dès que je t’ai vu, j’ai cru voir un ange » ou « Tes parents ont cueilli toutes les étoiles pour les mettre dans tes yeux », c’est passé date. Personnellement, un gars me dit ça, c’est turn off direct. J’aime quand les relations sont réalistes, qu’elles se construisent en discutant, en apprenant à se connaître, en ayant du challenge. Le coup de foudre, c’est tout l’inverse. Je sais que c’est un trope populaire, mais ce n’est clairement pas pour moi.

Love potion [Potion d’amour]

Très commun dans le fantastique et la fantasy. Tout dépendant le outcome, ça peut être intéressant. Dans la série The Potion Diaries de Amy Alward, la potion d’amour est utilisée comme déclencheur pour une quête, mais tourne différemment le sujet. La princesse Evelyn tombe en amour avec son reflet, une sublime métaphore sur les gens qui sont self-centered. C’est une réinvention du trope intéressant. Mais on sait ce qui est arrivé à Ron dans Harry Potter et ça, c’est moins plaisant.


Return to hometown/reunion romance [Retour au bercail]

Assez commun dans les histoires de style country. Un besoin de ressourcement, de renouveau, on retourne à la maison pour se rendre compte que « there’s no place like home » et que l’amour se trouvait là depuis le tout début. C’est le genre de cliché quétaine qui est le fun de temps en temps, mais qui est également vu et revu. C’est aussi l’histoire de toutes les chansons country qui existe. C’est aussi un péché mignon.


Ugly duckling – beautiful all along [Le villain petit canard, le rejet, qui a toujours été beau/belle]

Les histoires du nerd et de la populaire, de la nerd et du populaire rentrent dans cette catégorie. Comme si une personne qui est intelligente et bonne à l’école ne pouvait pas être jolie. On l’a vu passé souvent. Duff, Elle a tout pour elle (ou Il a tout pour lui), Une histoire de cendrillon (avec Hilary Duff et Chad Michael Murray) et même Jane Eyre ! Comme quoi même à l’époque, il y avait cette affreuse mentalité qu’on ne peut pas être un outcast et joli. C’est assez triste comme trope, car c’est quelque chose qui touche beaucoup de vulnérabilité, surtout à notre époque où le physique prend une trop grande importance. La morale de ce trope, c’est d’apprécier qui on est à l’intérieur, mais c’est dommage que la première chose qui est mise de l’avant, c’est à quoi tu ressembles et ce que tu vaux pour ça.


Men in uniform [Hommes en uniforme]

On peut-tu en revenir ? Okay, c’est beau un gars dans un uniforme serré, mais encore une fois, le physique avant tout…


Office romance/work colleagues/boss/employee [Romance au bureau]

Ce trope donne la pire idée ever : sortir avec un collègue. Je déconseille, c’est une catastrophe si ça ne fonctionne pas. Si vous aimez votre lieu de travail ou votre métier tout simplement, c’est le genre de romance à ne pas reproduire dans la vraie vie. Est-ce qu’on peut considérer ça comme un fantasme ? Clairement, comme avec les hommes en uniforme. Mais je ne vois pas l’utilité de mouiller ses culottes pour quelque chose qui n’est clairement pas une bonne idée.


Dark secret | Broken in some way [Sombre secret, détruit]

Péché mignon pour moi, ici. Les bruns ténébreux avec un voile de mystère, ça ne devrait pas être aussi sexy, mais ce l’est. Damon dans Vampire Diaries est clairement toxique, mais Ian Somerhalder a un sexappeal indéniable qui rend le personnage incroyable. C’est ma seule exception dans la toxicité parce que… Damon. Mais, j’ai toujours adoré le mystère, quand tout n’est pas dévoilé au premier regard, qu’il y a une évolution dans le personnage, que celui-ci apprend avec l’aide d’un autre personnage, car, dans la vraie vie, c’est ça. On est humain, on fait tous des erreurs et l’important, c’est d’apprendre et d’évoluer. C’est ce qui m’attire autant dans ce trope, car il y a toujours une part d’apprentissage et d’évolution. Also… Damon.

Kidnapped [Kidnapping]

Hell the fuck not. Red flag. RED FLAG. Syndrome de Stockholm en vue. La Belle et la Bête c’est cool juste parce qu’elle a une bibliothèque pleine et que la vaisselle se fait toute seule. Outre ça, c’est NON.


Road trip

C’est un trope intéressant lorsqu’il y a une évolution, une réflexion, ou bien un purpose au voyage. Souvent c’est une façon pour le personnage de se trouver, alors que celui-ci est en quête d’identité. Mais un road trip c’est aussi la pire expérience à faire avec quelqu’un que tu ne connais pas ou du moins, autant que tu le croyais. C’est l’occasion parfaite pour les chicanes et pour que la marde pogne. C’est donc un 50/50 dans les chances de réussite. Bien souvent, les histoires se ressemblent et c’est ce qui rend le trope meh.

Opposites attract | Rich vs poor [Opposés qui s’attirent, Riche vs Pauvre]

Les opposés qui s’attirent, c’est quelque chose que j’aime, car, comme dit plus haut, ça permet une croissance dans les personnages, un apprentissage. Quelqu’un de spontané avec quelqu’un d’organisé permettra d’équilibrer le tout et c’est la même chose avec quelqu’un qui est trop coincé et quelqu’un qui aime faire la fête. Il faut toujours un juste milieu. Cependant, le côté « statut social » est un peu vu et revu. Quant au côté « riche et pauvre », eh… Si c’est construit dans le but d’aider, l’histoire peut être intéressante. Quand le personnage riche est juste imbu de lui-même et que le personnage pauvre est une liste de stéréotypes, ça en devient lourd. Dans Rap pour violoncelle seul, j’ai trouvé qu’il y avait un équilibre adéquat entre Malik et Marius. Outre leur différence d’âge, leur statut social et leur revenu vient jouer une place importante dans l’histoire. Mais dans les deux cas, il n’y a pas d’excès et dans les deux cas, il n’y a pas de profitage. C’est ce qui crée une belle histoire avec ce trope.

Time travel [Voyage dans le temps]

Si mon frère lit cet article et tombe sur mes prochains commentaires, je vais me faire étriper. Je ne tripe pas trop sur le voyage dans le temps, car je trouve que c’est une venue trop facile pour les créateurs. Ton personnage a fait une bêtise ? Voyage dans le temps pour réparer son erreur. Il a besoin d’une deuxième chance ? Voyage dans le temps. Il doit apprendre de son passé ? Voyage dans le temps. Le classique, c’est le fameux Conte de Noël, avec le fantôme du passé, présent et futur. Bien entendu, il y a un apprentissage intéressant, et j’aime quand le personnage ne peut pas changer son passé, il peut juste apprendre à construire son futur. Ça reste que c’est un trope qui est souvent mal utilisé et trop utilisé.


Je vous ai présenté 28 tropes sur des centaines. C’est, à mon avis, ceux qui reviennent les plus souvent dans les œuvres. En soi, ce n’est pas une mauvaise chose, car on peut toujours réinventer une recette gagnante, l’important, c’est d’être original.


Mais, ces tropes ne sont pas aux goûts de chacun. Plusieurs ne seront pas d’accord avec mes commentaires, d’autres le seront, tout dépend de ce qui vous rejoint le plus à un certain stade de votre vie. Souvent, on va vers quelque chose d’interdit, qui nous est inaccessible, c’est un fantasme qu’on peut lire et regarder, mais qu’on ne voudrait pas vivre. Quelquefois, c’est une forme de catharsis. D’autres fois, c’est parce qu’on l’a vécu et que ça nous fait du bien.


Les tropes sont là pour une raison, ils sont là pour nous aider à connecter avec l’histoire et les personnages. L’important, c’est de bien doser et de ne pas aller dans les clichés.


Avez-vous des tropes préférés qui n’ont pas été mentionnés ? Quel est votre avis sur ceux que j’ai listés ?

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