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Le messager, tome 1 : Phénotype de Marie-Jeanne Rioux

⭐ Service de Presse ⭐ | 📖 Lecture commune 📖

TITRE : Phénotype

SÉRIE : Le messager

AUTEURE : Marie-Jeanne Rioux

ÉDITION: Édiligne


GENRE LITTÉRAIRE : Romance post-apocalyptique de science-fiction

NOMBRE DE PAGES : 420


RÉSUMÉ : Je m’appelle Émeraude et je suis généticienne. Le soir de mon cinquième anniversaire, ma vie a basculé à jamais. Ma mère a disparu et mon père s’est fait assassiner devant mes yeux. Un vieux journal et le souvenir d’un regard nacré : voilà tout ce qu’il me reste. Puis, ces colis déposés face à ma porte par un messager mystérieux : vingt-six cristaux, tous plus précieux les uns que les autres… liés à ce fameux journal.


Je suis le capitaine Aspen Haze, chef de mission. On dit de moi que je suis quasi parfait, mais mes yeux sont défectueux… dépareillés. Je ne suis qu’un échec ayant besoin d’être réparé. Je me souviendrai toute ma vie de mon premier mandat : une aura orange qui m’a happé, une décision irréfléchie et le journal de mon ancêtre déposé sur un lit défait. À partir de ce moment, mon don a pris le dessus et j’ai trahi ma planète… pour elle.

 

AVIS DE MIONE :


Ann-Julie et moi attendions cette sortie avec impatience. Nous l’avons dévorée en quelques heures. Normalement, je ne suis pas très attirée par la science-fiction, ou du moins tout ce qui est univers, vaisseaux et aliens. Dans ce roman, l’auteure présente le genre sous sa forme initiale : la science est mise de l’avant. Ursus est bien une planète différente de la Terre, mais sont absents les vaisseaux et les aliens… à moins qu’on puisse qualifier les ursidiens de cette manière ? Ils sont très loin des petits bonhommes verts, je vous le dis ! Aspen vous donnera chaud !


Généralement, quand je lis, je prends des notes, mais cette fois-ci j’étais tellement absorbée que j’ai oublié de le faire ! J’ai regroupé mes idées et appréciations à la toute fin dans un mélange dépareillé de mots et d’expressions.


L’histoire est extrêmement intéressante ! Même si je n’aime pas trop le sci-fi, le fait qu’on parle d’un différent système solaire ne m’a pas dérangé, au contraire. On se concentre sur le fonctionnement de la société et de son évolution à travers comparaisons et métaphore. Les ursidiens sont avancés technologiquement, mais ils ont perdu leur côté humain, leurs émotions et la spontanéité de la vie. Tout est réglé comme une règle et la diversité ne fait plus partie de leurs gènes, ce qui est une atrocité pour Émeraude, la généticienne. De plus, le fait que le livre montre des changements qui sont apparus sur la Terre à cause de l’utilisation humaine créant les changements climatiques m’a énormément plu. Ça m’a donné une bouffée d’espoir, car ça ne me paraissait pas impossible ni tiré par les cheveux.


Cependant, un élément nécessite d’être mentionné. Lors de ma lecture, j’ai trouvé les descriptions parfois denses. Est-ce un point négatif ? Absolument pas, car elles sont nécessaires pour comprendre le récit et l’environnement dans lequel il se place. Mais, je conseille aux lecteurs d’être dans le mood pour le lire. Si vous vous cherchez une lecture légère, ce n’est pas le temps de plonger dans Phénotype. Il y a beaucoup d’explications, de détails, de choses à comprendre, autant sur Terre que sur Ursus. Disons qu'on voit bien le côté scientifique de l'auteure derrière. Rien n’est oublié et, comme les deux histoires se croisent, il est nécessaire d’être attentif. C’est en plongeant à 100 % que vous allez pouvoir apprécier votre lecture, sinon vous risquez d’être légèrement perdu, ce qui est dommage, car ce roman mérite d’être lu.

De plus, pour avoir lu sa série Les Élus, je peux vous dire que la plume de l’auteure s’est énormément améliorée. On sent sa passion pour son histoire ! Elle est allée à fond dans les détails et les émotions de ses personnages. C’est plus profond et elle n’hésite pas à donner une réponse à tout. Bon, il arrive que, parfois, ce l’est un peu trop et les idées peuvent sembler se répéter, mais je crois que ça donne un côté humain non négligeable, surtout lors des scènes sur Ursus. Cela fait partie de sa plume et ce n’est pas mauvais en soi.


Concernant les personnages, j’ai adoré les protagonistes. Émeraude a tout un caractère et ça fait du bien de lire un roman avec une femme forte. Elle peut sembler être une demoiselle en détresse, mais non, elle n’a pas sa langue dans sa poche et elle n’hésitera pas à se battre s’il est nécessaire qu’elle le fasse. Sans compter son aura mystérieuse. Qui est Émeraude ? On le découvre au fil du récit et c’est du bonbon pour les yeux. J’ajouterais aussi que sa relation avec Shawn est agréable et j’ai un coup de cœur pour les relations fraternelles dans ce genre. J’aurais aimé que celui-ci soit plus présent, mais je sais que ce n’est que partie remise dans le deuxième tome.

Quant à Aspen. Sortez l’air climatisé, car il vous donnera chaud. Bien qu’il puisse paraître badboy sur les bords, c’est un gros nounours (sans jeu de mots avec Ursus) avec des émotions, qui tente de comprendre ce qu’il ressent, car ce n’est pas normal sur sa planète. On ressent tout de suite son empathie et, malgré ses airs mystérieux, on finit par s’attacher à sa personnalité. Ce qui est intéressant avec ce personnage, c’est de découvrir la vie sur Ursus à travers son histoire et son expérience. C’est fou comment leur technologie est dix fois plus avancée, bien que l’on comprendre que celui-ci est plus un fléau qu’autre chose.


La relation entre Émeraude et Aspen a ses bons et mauvais côtés. Ils ont une complicité incroyable et j’ai adoré leurs moments ensemble. Néanmoins, et c’est mon seul élément négatif, j’ai trouvé que leur attirance mutuelle se développait trop rapidement à mon goût. Bien que le jeune homme ait été son messager pendant treize ans et qu’ils discutent par codes pendant quelques semaines, la suite se passe vite. En même temps, je suis une admiratrice des slow burn, donc c’est vraiment mon goût personnel qui parle ici.


La fin est arrivée trop vite en plus d’être choquante. J’ai dû faire un deuil et j’ai besoin de la suite.

 

AVIS DE ANN-JULIE :


Cette romance dystopique n’a pas grand-chose à envier aux romans post-apocalyptiques de nos voisins du sud. L’univers est si bien construit que j’ai eu l’impression de me retrouver dans les livres de certain.es auteur.es états-unien.nes. C’est peu dire pour vous témoigner à quel point j’ai embarqué dans le récit et que je voyais les événements se dérouler comme un film dans ma tête.


J’ai adoré le concept du récit, ce monde où les êtres humains ont découvert une autre planète et ont essayé d’élever la race humaine au point d’éliminer petit à petit leur humanité. Cette obsession pour la perfection physique fait écho à des enjeux sociaux de notre époque avec l’avènement des réseaux sociaux, de la téléréalité, des influenceur. euses, etc. À trop vouloir atteindre des standards de beauté, à se modifier abusivement – on peut noter là une métaphore avec l’altération de nos images, de nos photographies ou de notre corps pour plaire –, on se perd. Je trouve le message du roman très puissant.

Naturellement, on reconnaît les connaissances biologiques de l’auteure dans ce récit. Les explications sur le génome humain sont claires et plus que vraisemblables. On sent qu’une véritable réflexion a été faite et j’ai aimé me retrouver dans un milieu comme la génétique, que je ne connais pas beaucoup. En plus d’être un roman agréable à lire, on en apprend plus sur le fonctionnement du code génétique.

J’ai adoré les relations entre les personnages du roman. On sent qu’elles sont profondes et mutuelles. J’aime beaucoup le duo Shawn et Émeraude. J’espère que, dans le second tome, on pourra les voir encore plus. D’ailleurs, j’ai adoré suivre leur normalité avant que tout dérape. Cette quiétude et ce nouveau mode de vie où les humain.es vivent en harmonie avec la planète sont une belle vision de l’avenir. J’ai trouvé que l’on en voit suffisamment avant la tournure dramatique des événements.

La relation entre Aspen et Émeraude m’a beaucoup plus également. J’aime le fait qu’Aspen soit si naïf et perdu dans ses sentiments et qu’Émeraude lui montre ce que c’est de vivre des émotions. J’ai trouvé leurs moments doux et sensuels. Par contre, bien que le genre du roman soit une romance – c’est important de le soulever avant —, j’aurais aimé plus d’actions pour découvrir le monde d’Aspen. J’ai eu l’impression que les « vilains » du récit, comme la mère d’Aspen et Erin, sa partenaire, attendent patiemment de les attraper. Mon impression a été qu’elles savaient tout depuis le début et les regardaient sans agir. J’ai eu du mal à comprendre leurs motivations, à part vouloir faire souffrir Aspen pour aucune véritable raison. Comme je le dis, c’est une romance. Ainsi, il est normal que l’on assiste à des longues scènes comme celles vécues par Aspen et Émeraude, mais j’aurais voulu encore plus d’actions, plus de problèmes et de péripéties.


Toutefois, je peux dire que, pour bouger, la finale est fracassante. Dès qu’Émeraude se retrouve entre les mains des « vilains », tout se bouscule et on termine le roman sur un sentiment d’urgence. On veut savoir ce qui va se passer ensuite ! J’ai d’ailleurs très hâte de découvrir le tome 2 qui, j’en suis persuadée, terminera cette série aussi bien qu’elle l’a commencée.

Toi aussi, tu veux connaître l’histoire d’Émeraude et d’Aspen ? Clique sur le lien :



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