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Au Crépuscule de ses paupières de Serg Péhaisse

⭐ Service de Presse ⭐

TITRE : Au Crépuscule de ses paupières

AUTEUR : Serg Péhaisse

ÉDITION : Autoédition


GENRE LITTÉRAIRE : Poésie

NOMBRE DE PAGES : 100


RÉSUMÉ : Il y a des lumières qui marquent vos vies, sans les attendre,

sans même les voir venir.


Elles arrivent et bouleversent votre quotidien, vos habitudes, vos rêves. Puis, elles sont là comme si de rien était, comme si elles avaient toujours été présentes et le simple fait d'imaginer qu'elles pourraient s'éteindre vous lacère les tripes et le cœur, si profondément qu'il vous est impossible de penser à quoi que ce soit d'autre.


Lucie est une lumière, la plus rayonnante certainement, mais, également, la plus éphémère.


Illustration : Agathe Lucia

 

MON AVIS :


Je suis consciente que les critiques de poésie ne sont pas les plus populaires sur le blogue. Je sais aussi que j’ai critiqué plusieurs œuvres de Serg sans que ça lui offre une plus grande visibilité. Pourquoi je le fais ? Car j’adore sa plume et la personne incroyable qu’il est. En ouvrant ce blogue, j’ai pu rencontrer des auteurs de France qui m’ont marqué. Serg est l’un d’eux. C’est quelqu’un avec beaucoup de talent, mais qui n’a pas la visibilité qu’il mérite. Je le remercie de m’avoir fait confiance plusieurs fois pour lire ses textes et en parler.


Saviez-vous que l’auteur verse une bonne partie de ses revenus d’auteur à la maison d’édition Mes Mains en or qui travaillent à rendre accessible la lecture pour des enfants avec une déficience visuelle ?


Avec ce titre, l’auteur complète son épopée poétique. J’ai lu tous les actes et je peux donc me positionner sur mon favori. Contrairement à ce que l’auteur croyait, mon coup de cœur reste pour À l’Aube de ses yeux, dont vous pouvez trouver la critique ici.


Ce fut très serré avec ce nouveau recueil, mais il y a quelque chose dans l’autre qui m’a beaucoup plus parlé.


Un élément que j’ai adoré, c’est le prologue narratif avec Lucie, que j’ai trouvé magnifique. J’adore quand l’auteur s’offre la liberté d’ajouter une narration en prose en plus de ses poèmes. Je le dis et le redis : il doit écrire un roman ! Une nouvelle, un essai, peu importe ! Sa plume est sublime, puissante et touchante. Dans ce passage, on ressent l’amour et la nostalgie, on aurait dit un berceau de souvenirs.


Les poèmes se suivent dans une histoire, beaucoup plus que les autres, et, comme pour À l’Aube de ses yeux, ceux-ci complètent la préface. En gros, c’est un cercle qui construit une ode à l’amour. Beaucoup plus prononcé que dans ses prédécesseurs même. J’ai eu l’impression que ce recueil était une dédicace, un message, qu’il s’adressait à quelqu’un, tout en s’adressant à tout le monde.


En fait, ce que j’adore de la poésie de Serg, c’est que je crois qu’on peut tous se reconnaître dans ses vers. C’est universel. Plusieurs poèmes risquent de ne pas nous rejoindre, alors que d’autres nous feront vibrer comme si c’était écrit que pour nous. C’est l’une des raisons pour laquelle j’adore ce partenariat.


Par exemple, dans ce recueil, j’ai adoré Regarde l’Instant que je vous partage ici. Je vais vous expliquer pourquoi il m’a touché ensuite.


Tu as besoin d’espace

Dans un silence planétaire

Tu as besoin de te voir dans la glace

Et d’être muette ou d’en avoir l’air


À penser aux portes qui se ferment

Puis, à celles qui s’ouvrent

Quand j’attends que tu n’hibernes

Plus dans cette pensée que tu découvres


J’attends, oui, j’attends

Peut-être pour rien

Peut-être pour le néant

Quand tu me lâcheras la main

À trop t’attendre, on s’enterre

Et si c’est le cas, je continuerai à creuser

Jusqu’au plus profond de la terre

Où tes peurs t’ont emportée


Les bras tendus vers toi

Le souffle coupé par ton chagrin

Mais, regarde, regarde-toi

Tu portes l’univers et ses besoins

Alors, lâche-le un peu

Juste le temps de te regarder

Au fond de tes yeux bleus

Où ton âme éclaire mes nuits étoilées


Respire et vis l’instant

Sans te soucier du chemin

Ne pense pas à celui qui t’attend

Promets juste que tu souriras, demain


Crédit : Serg Péhaisse –Au Crépuscule de ses paupières – Regarde l’Instant


Tout de suite, j’ai imaginé l’anxiété. J’avais l’impression que ce poème m’était adressé. J’avais ce sentiment que les vers parlaient de mes doutes, mes inquiétudes, mes crises de panique, bref, tout ce qui touche l’anxiété. Chaque complexe, chaque mauvaise journée, chaque instant de panique qui guette dans l’ombre, attendant son tour pour juste me prendre lorsque je m’y attendrai le moins. Ça me faisait penser à mon copain qui parfois me demande comment il peut m’aider dans ces situations. En plus j’ai les yeux bleus, alors imaginez à quel point ça m’a parlé ! Il y avait quelque chose dans l’ambiance de ce poème, dans les vers, dans les mots choisis qui m’ont émue. Moi qui utilise beaucoup de termes reliés à la nuit, aux étoiles, au chagrin, vraiment, ce poème, c’est moi.

Et il se peut qu’en le lisant, vous n’ayez rien ressenti et c’est correct aussi. Peut-être liriez-vous un autre poème, que, moi, j’ai moins apprécié, et vous vivriez ce que j’ai vécu. C’est la beauté de la poésie.

J’ai adoré ce recueil, mais un peu moins que À l’Aube de ses yeux. C’est plus au niveau de la connexion avec les textes, ce qui est bien normal dans le genre.


Pour accéder aux œuvres de l’auteur, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous :


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