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La perdition d'Automne

⭐ Service de Presse ⭐

TITRE : La perdition

AUTEURE : Automne

ÉDITION : Autoédition


GENRE LITTÉRAIRE : Horreur

NOMBRE DE PAGES : 247


RÉSUMÉ : «Qu’a-t-on à perdre lorsque l’on a déjà tout perdu?»


Rien, puisqu’elle a déjà tout perdu. Et c’est bien pour ça qu’Abigaëlle Leroy accepte l’étrange invitation du non moins énigmatique Elouric Caugloffe.


Les termes du contrat sont simples : la douleur d’Abigaëlle contre quelques histoires.


Une plume de paon, un mouchoir en soie ou une corde nouée…

Qu’auriez-vous raconté à monsieur Caugloffe à partir de ces simples objets?

Mais surtout, quel sera le véritable prix de ce pacte.


La Perdition est un recueil de 16 histoires enveloppées dans une histoire unique : celle d’Abigaëlle Leroy.

 

MON AVIS :


Je ne m’attendais pas à ça. Zéro. Nada. J’approche toujours l’autoédition de reculons, car les déceptions se sont accumulées au fil du temps, mais ici, j’ai été non seulement étonnée, mais aussi entraînée dans un tourbillon d’émotions. Comme quoi il faut toujours donner une chance ! J’ai découvert une pépite et j’en suis très heureuse. Ce livre est passé à un cheveu d’être un coup de cœur. Il mérite quand même une note parfaite.


Dès les premières pages, j’ai embarqué dans l’histoire. L’aspect mystérieux qui émane du texte ne peut faire autrement que nous intriguer au point où on plonge d’un coup dans le récit, surtout que celui-ci commence en plein milieu d’une vie, d’une action. Pas besoin de contexte, c’est fracassant et ça m’a énormément plu. De plus, la plume de l’auteure est sublime. C’est fluide, prenant, bref le texte est extrêmement bien écrit. C’est immersif.

Les histoires dans l’histoire apportent quelque chose d’original en plus d’ajouter au suspense. Est-ce que le récit inventé par Abi sera suffisant pour qu’elle puisse s’en sortir ? Chaque histoire a sa propre tournure, sa propre poétique, son thème, son genre. On reste dans l’horreur, mais parfois on touche le fantastique, la science-fiction, la romance, l’historique. Chacune d’elles est bien pensée et, bien qu’elles finissent toujours de façon dramatique, on a toujours une petite touche d’espoir. Il n’y a qu’une seule histoire qui m’a laissé perplexe et c’est celle du Merle au bec noir. Le début et le reste de l’histoire ne semblaient pas aller ensemble. J’ai eu l’impression que ça allait avec une autre histoire… peut-être une erreur de mise en page dans le document ? Je ne sais pas, mais ça m’a rendu perplexe.


Le seul hic que je reproche au livre et c’est la raison pour laquelle ce n’est pas un coup de cœur malgré la note parfaite, c’est que j’aurais aimé plus de moments dans la réalité. En apprendre plus sur Abi, Emma, Aleister. Les histoires prennent la majorité de la place, ce qui en laisse peu à la trame originale. On en apprend beaucoup à la fin, mais j’aurais préféré plus d’informations et de présence à travers le texte.


Chaque histoire a sa place et a son originalité. En fait, j’ai eu l’impression d’apprendre à connaître Abigaëlle à travers chacun des récits qu’elle racontait. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’elle était libre de tout, elle n’avait qu’un objet sur lequel s’inspirer. Bien que l’ambiance mystérieuse du manoir et le fait qu’elle n’a jamais vu son hôte à la lumière ajoutent une aura un peu sombre à sa vie, elle aurait pu raconter des histoires de licornes. Mais, non, elle racontait des histoires d’horreur. J’ai adoré !

La fin quant à elle paraît à première vue cliché, mais elle vient détruire les stéréotypes du genre avec une idée nouvelle qui m’a fait dire « wow » lorsque j’ai atteint la dernière page. On voit l’évolution d’Abi et surtout, comment elle se sent. Vraiment, c’était sublime.


Ce livre est venu me prouver qu’il ne faut jamais se fier au mode d’édition lorsqu’on lit un livre, car j’ai été surprise et j’ai passé un très bon moment de lecture. Pour les amateurs d’horreur, c’est un roman que je conseille absolument.

Pour l’acheter, vous pouvez cliquer sur le lien selon votre provenance :





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